lundi 29 décembre 2008

Le Team en mode hivernage

Ne vous inquiétez pas, le team continue les tests pendant cette longue (et pourtant trop courte) période de fêtes de fin d'année. Et attention, ce n'est pas parce qu'il fait froid que l'on s'entraîne à moitié. Nous ça n'est que de l'engagé, du pentu, du gros hardu quoi!!!






mercredi 26 novembre 2008

Le Team est sur Facebook


Vous êtes fan du Team ? Vous voulez en savoir toujours plus en avant première ? Vous vous arrachez nos photos et nos pleines pages dans Endurance Mag ? ;-)

Cette nouvelle est faite pour vous ! Le Team a désormais sa page consacrée dans le célèbre réseau Facebook.
Rejoignez-nous !!!

vendredi 21 novembre 2008

Les Templiers, vu par Kévin

Tout à commencé dans la voiture de Guillaume, en allant au défi vert Drôme. Quelqu'un a lancé que ca serai bien de se faire un ultra cette année, ensemble, car l'ambiance team nous manque beaucoup vu les distances qui nous sépare à l'année. Guillaume et Ben sont expérimentés là dedans, Alex et moi pas du tout. Mais ce n’est pas grave, l'effet groupe nous fait oublié la distance et nous nous inscrivons.

Ma préparation a débuté cet été, gentiment par le trail du bout du Monde à Brest, 39 km 1500mD+, ma plus grande distance. Je veux me tester, faire un point zéro. Je fini cette course à mi-peloton, mais bourré de crampes sur les 4 derniers km. Y a du boulot!

Cette été, la consigne était de profiter des vacances en corse pour bouffer du D+ car ce n’est pas Montmartre qui va tout faire!
Sorties longues en VTT (40 à 70km), en roller (25km), trails courts (20km), et piscine, voila ce que j'ai bouffé pendant 2 mois, a raison de 3 sorties par semaine, car ma philosophie est d'aller s'entrainer au plaisir, et pas en quantité.

Après une semaine allégée en entrainement (1 sortie vélo pour rouler gentiment avec Alex), on part sur la route de Nant, en passant par Grenoble chercher Ben (je vous passe l'épisode des frères berthaume et de la maredsoud 10°)

Financièrement on avait pris le parti de camper sur place, Ben m'avait dit tu vas voir, on sera pas seuls, ca va être woostock. Mouais, en fait il n'y avait que nos 2 tentes sur le parking...et les gens qui avaient pitié pour nous en se rendant dans leur gite...
05h10, nous sommes à la voiture en train de se changer. MERDE, on est à la bourre. On court à fond jusqu'à la ligne de départ, la foule nous encourage (nous dit déjà que nous sommes les derniers :-( ).

Et voila, 16 mois après ma première course à pied (trail), me voila sur la ligne de départ de la Mecque du trail français, de mon premier Ultra, avec mes potes, trop bon.
La stratégie est simple, arriver au bout en bon état, et tous les 3.


Le départ se fait "tout calme" sur les conseils d'Alex, et surtout parce qu'il y a énormément de concurrents. On est noyé dans la masse, les gens s'appellent dans le noir, on grimpe les lacets de route tranquillement. Pour le moment, on rigole entre nous en étant concentrés sur le sol car de nuit, les pièges à chevilles sont partout. Quelques coup de cul ici et là dans cette première partie, mais rien de cassant. Jusqu'au levé du jour on avance calmement, on profite à fond de la beauté du levé de soleil derrière les montagnes... A trop géré on en oubli l'heure et on se réveil en accélérant pour arriver dans les temps à la première barrière horaire, avec 20min d'avance. Nous avons juste à recharger les camels mais là on perd Alex. On le cherche, l'appelle mais pas d'Alex. On avance jusqu'à la sortie du village en pensant le voir, téléphonons à nos femmes en même temps, mais toujours pas. On espère qu'il est devant, et qu'on le récupérera au prochain ravito.

Dans cette deuxième section, la pente se durcie et les bâtons sont de rigueur. En bon breton, je n'en ai jamais utilisé, et espère qu'ils vont m'aider plus que me déranger. Bizarrement on apprend vite face à la pente... A force de grimper on voit des paysages superbes, j'en prends plein les yeux. Le passage avec la vallée recouverte par les nuages…waw!

On avance bien avec les bâtons, on double pas mal de concurrents, mais notre envie de profiter les l'endroit, en prenant des photos, nous fait faire tout le temps du temps et des places. En fait, on aura doublé tout le temps les mêmes personnes pendant la course, eux étaient réguliers... Il faut que nous passions au St Guiral dans les temps, car il s'agit de la 2ème barrière. Ca passe, on appelle nos chéries pour les prévenir et les rassurer.

Ben annonce une bonne descente jusqu'au premier gros ravito. On y va, le sourire aux lèvres, tout va bien jusque là. En arrivant dans ce petit village, nous sommes acclamés, encouragés, appelés par nos prénoms, ca fait du bien!!! On s'attend a voir Alex au ravito, on le cherche avant de s'alimenter... pas d'Alex, merde... On recharge en eau et allons se restaurer en saucissons embarqués dans le sac, à la sortie du village. Après avoir (encore) appelé mesdames, nous nous rendons compte que nous n'avons pas passé ire, elle est 10m derrière nous, on ne l'avait pas vu pendant qu'on se gargarisait de l'avoir passé. Ca nous fait repartir au taquet, chauds. On reprend officiellement la barrière, sortons les bâtons, et on attaque, dré dans le pentu. J'ai bien la forme à ce moment, j'ai envie de donner, et comme Ben me suis à l'aise, on y va. On double énormément de gens dans cette longue ascension, jusqu'au plateau. Une belle descente s'enchaine directement, avec un lit de feuilles mortes qui cachent les pières, attention à rester concentrés. Je me souviens que cette descente n'était pas raide, mais qu'elle nous a fatigué les quads sur la fin, l'usure des chocs nous faisait rêver à une montée.
Cool, la voila. Encore une fois, on avale le faut plat montant, on double (et se faisons redoublé a cause de notre envie de souvenirs ;-) ). Les langues sont sorties, on double pas mal de gens à la peine, certains assis sur le côté...les kilomètres se font sentir). Le final de cette partie se fait assez rapidement aussi, car nous avons peu de temps pour rallier le ravito, et l'autre barrière horaire. Nous voila arriver sur le chemin, avec les encouragements partout sur les côtés, je kiffe! ;-)
On entre dans le ravito, cette fois on nous badge à l'entrée, comme ca on se fera pas avoir 2 fois. On croit voir Alex, mais non, c'est un mec sapé comme nous. Bon, on ne le verra qu'à la fin maintenant. Même stratégie, on recharge en eau et allons nous isoler à la sortie du bled pour manger le jambon, ...20min encore de pause je crois. Petit coup de fil, petit pipi, et c'est reparti. Doucement, on commence à sentir les kilomètres là.



La partie la plus animée de notre course arrive, nous n'avons plus qu'une barrière à passer pour avoir le droit d'aller jusqu'à Nant. Et comme d'habitude, on repart du ravito à l'heure de la barrière (pour pimenter inconsciemment?). On commence par du « plat », pour attaquer rapidement une descente en single sur le flanc de montagne. Nous sommes pris dans un bouchon, impossible d’avancer sans prendre de risque, du coup on attend. Un mec devant n’arrive pas à descendre et comme on peu pas doubler, tout le monde attend. Je commence à pester de l’intérieur, Ben aussi a envie d’attaquer, mais calmement lui (pfff toujours posé ce type !). A un moment, une concurrente a le malheur de nous dire en blaguant « tout schuss », et direct Ben et moi prenons son option, on coupe comme des porcs. Mais on est toujours derrière le ralentisseur. Du coup là c’est Ben qui coupe (l’orienteur est ressorti) et nous relance. Bon, boulet passé (je plaisante) on peu ré-attaquer, mais là, c’est de l’ascension, en single, que des marches naturelles. Et là c’est l’hécatombe, le nombre de personnes sur les côté est impressionnant. La claque ! Nous on continu de pester (surtout moi) car les concurrents devant ne vont pas au même rythme que nous (ca nous apprendra a s’arrêter faire des photos) et on voit la pendule tourner. Ça va être chaud encore. Je vois ma course qui commence à m’échapper, et pas sur le physique comme je pensais… C’est dur.

Le sommet est là, le plateau puis la descente avant la dernière barrière. On prend le parti de se mettre la mort, aller à fond, reprendre le temps de perdu. Alors là c’est n’importe quoi, on double tout le temps, plus ou moins proprement (sans gêner les coureurs qd même). On trace, c’est trop bon, c’est grisant. La descente arrive, les ralentissements aussi, Ben ne ralenti pas, il continu comme un porc, j’adore et je le suis. On délire comme des gosses, à la limite de la faute tout le temps. Après 2 ou 3 frayeurs, 4 ou 5 bip bip biiip (Luc Alphand si tu nous regardes) on arrive en bas. Et là, l’émotion est déjà là, 8km en avance, mais quand même…

Encore une fois, on passe la barrière horaire sous les encouragements toujours aussi forts des supporters.

A ce moment là, on le sait…on sera finishers des Templiers. Alors là, on remercie les organisateurs, les bénévoles, les cailloux, l’air, …on est contents quoi !

On se pose sur une souche en sortie de ravito (ça nous porte chance jusque là), et finissons les boites de saucisson. On ne s’attarde pas trop, le temps se rafraichi, le soleil se cache. On change de maillot, met une épaisseur et on repart. Le départ est difficile, on est euphoriques, on croit que c’est fini… Mais non !

Re-single, re-montée en sous-bois, re-superbes paysages. Les organisateurs ne nous ont pas épargné sur la fin, on regrette presque de les avoir remerciés au ravito.

On papote beaucoup avec Ben, on se fait encore doubler, par des gens qui n’en peuvent plus soit disant, mais qui nous passaient aisément. Nous peinards, on refait le monde, prenons des résolutions, le tout en trottinant, en marchant. On arrive au bout du Roc Nantais. Les pompiers nos disent d’être prudent dans la descente, on met les frontales et on attaque. La descente se fait de nuit, il y a une superbe ambiance. Des accents de partout en France, c’est sympa. On retrouve les embouteillages, car c’est assez engagé à certains endroits (partout en fait). De plus en plus de gens sur les côtés, la lumière et la musique du village arrivent à nous, …brrr, ca monte en moi. On est en bas, ça y est. Le rythme du petit groupe s’accélère, on est tous excités. On passe le petit pont et là j’entends « allez les gars !». Terrible, Alex, il est là, et en forme. On va pouvoir passer la ligne ensemble, même si Môssieur s’est permis de nous mettre 2h. Dernier tour d’honneur sous les encouragements, et c’est bras dessus bras dessous que nous franchissons LA ligne des Templiers.

Alex, tu as été avec nous pendant toute la course, on ta cherché, on a pensé à toi en mettant le turbo,…

Merci Ben de m’avoir accompagné dans ma première aventure ultra (tout comme la CO). Tout seul je n’aurais pas tenu moralement tout le temps… et aurais-je fini ? ça…

Alors les mecs ? On remet ça ? à 4 Guillaume ?

mardi 18 novembre 2008

Le Rachais, vite fait

Entre midi et deux, quoi de mieux que d'aller user les crampons sur les pentes du Rachais ?
Il y a du brouillard, ça présage une belle sortie.
En route je croise juste deux coureurs qui redescendent.

La montée est rude, j'ai décidé de passer sur les traces de la Grésivaudan X Press, Dré dans l'pentu !! En haut les nuages laissent appercevoir de temps en temps la valée : c'est magnifique et dépaysant avant de retourner travailler.

Je descend en passant par le mémorial et la Bastille.

Au final : 1h45 pour un peu plus de 13 bornes et 940 M D+

Je vous laisse admirer le parcours et la courbe ;-)

mercredi 5 novembre 2008

Les Templiers, vu par Benoit

Pour la fin de saison, direction Nant, pour courir le plus célèbre des Trails : Les Templiers !
Pour l'occasion, nous sommes trois : Alex, Kev et Moi. Une petite pensée pour Guillaume qui devait nous accompagner, mais que des soucis de santé empêchent de s'entraîner et de courir.

On arrive sur place la veille de la course, pour être a l'heure au départ dimanche matin ;-). On est tout de suite dans l'ambiance : très sympa. On arrive même a avoir des tickets pour le repas des coureurs du marathon :-)). Finalement, on s'est quand même jeté sur les pâtes préparées avec amour par Hélène notre assistante de choc du samedi matin ;-).

On campe près de la rivière dans le village et à 9h il fait déjà très froid et les tentes sont toutes mouillées par la rosée. On prépare nos sac et on ne traîne pas pour se coucher. Perso toute la nuit j'ai tourné pour trouver une bonne position entre les mottes de terre :-S.

Réveil 4h... Ouch c'est dur, il fait super froid ! On se pose direct dans la Twingo officielle du team, avec le moteur en route et le chauffage a fond pour le petit dej.

Premiers sur place, derniers en tenue. Le temps que Kev avale son demi-gateau sport, on se met en short (aille ca pique les jambes...) et direction la ligne de départ. C'est la course avant l'heure. On voit déjà la bonne ambiance que l'on retrouvera plus tard sur le parcours car nos supporters sont nombreux à nous encourager pour nous ne rations pas le départ.

On arrive sur la ligne de départ, et pas le temps de respirer : la musique est lancée, les torches rouges sont allumées, le départ est donné. On check vite fait, team spirit oblige et c'est partit !

Notre stratégie est simple, on coure ensemble le plus longtemps possible.

Les deux/trois premiers km de course sont sur la route pour étirer le peloton (2700 coureurs). Ca chambre, ca pête (voir récit à Kev ;-) ), ca s'échauffe tranquillement. Pas de grosse difficulté sur cette première partie. Il n'y a qu'un seul petit raidillon pas bien méchant. Ensuite on est sur une ancienne voie férrée bien large et assez plate pour rejoindre le premier ravito à 15 km du départ.

On se rend compte que la barrière horaire n'est pas si large que ça pour le ravito 1, du coup on donne un petit coup d'accélérateur pour s'assurer de passer. Finallement ca passe avec 20 minutes d'avance. On traine pas, on remplit juste les camelbacks.

Au moment de remplir les poches, on s'appercoit que Alex n'est plus la... "Alex ??" rien... On appelle deux trois fois, mais pas de réponse. On s'est perdu sur ce premier ravito et il a du partir devant.

Du coup, c'est repartit mais à deux ce coup ci.

Perso je suis bien mais sans plus. Je sent qu'il ne faut pas que je mette das le rouge sous peine de vite me cramer. On attaque la montée vers le St Guiral tranquillement. C'est l'heure de sortir les bâtons. Les bâtons m'auront bien servit à partir de ce moment et jusqu'à la fin de la course.

En arrivant sur une première crête, on a une superbe vue sur les vallée noyées dans les nuages : la pause photo s'impose. On n'est pas les seuls à profiter du spectacle... La suite de la montée se fait tranquillement. On guette de temps en temps au loin pour voir si on n'appercoit pas Alex, mais sans succès.

Un peu avant d'arriver au sommet, on se fait une pause pour virer quelques couches de fringues, ca commence à taper. Un dernier coup de cul et on est au sommet. La vue est magnifique. On ne s'attarde pas trop car la barrière horaire n'est pas si large que ça. La descente est raide et accidentée. C'est magnifique avec tous les blocs de pierres tout autour. En bas on se pause vite fait pour vider les cailloux des chaussures. Puis on attaque la dernière portion vers Dourbies.
On pensait être large au point de passage, mais en arrivant on voit qu'on a que 20 minutes d'avance sur la porte horaire. On a eu chaud sans s'en rendre compte. C'est le premier gros ravito de la course. On est à mis chemin (37km) et les réserves commencent à baisser. On commence alors notre stratégie "saucisson et viande séchée". On se pose sur un petit muret dans le village au soleil le temps de reprendre des forces tranquillement. C'est à ce moment que je vois les organisateurs qui pointent les coureurs quelques disaines de mêtres après le ravitailement. On n'est donc pas encore pointés et on n'a donc pas officiellement passé la porte horaire... On rembale tout vite fait et on fonce vers le pointeur. On passe du coup à quelques minutes près.

Le ton est donné : on est en même temps que la porte horaire à mi course, il ne v donc pas falloir trainer pour passer la prochaine d'autant plus qu'il y a deux belles montées.

La première est immédiate : la montée sur les crêtes au dessus de Dourbies. C'est assez long, assez raide, idéal pour digérer le saucisson ;-). Je me cale derrière Kévin qui impose un bon rythme. On double beaucoup de coureurs sur cette portion. On arrive finallement assez vite au sommet. Une fois en haut c'est trop beau, du coup on s'arrête faire des photos. Et du coup on se refait doubler par pas mal de coureurs. En fait ca a été comme ca pendant toute la course : on double, on fait des photos, et on se fait re-doubler. Pendant 13h on a vu toujours les mêmes têtes du coup.

La descente tape bien. Au début il y a plein de cailloux cachés par les feuilles morte, donc prudence pour les chevilles. On fait une descente assez rapide, mais c'est long sur la fin. Les cuisses commencent a chauffer. En bas, pas le temps de respirer, on remonte sur le Causse Bégon où se trouve le prochain ravitaillement et la prochaine porte horaire. Dans la montée ca commence a être dur. On croise des coureurs qui commencent a être mal en point. Nous on monte régulièrement. On est un peu stréssés car bien qu'ayant pas mal avancé su cette première portion, on sent que la montre tourne vite, plus vite que les jambes. Ca commence a chauffer pour cette nouvelle porte horaire. On accélère un peut sur la fin, encouragés par les spectateurs qui nous indiquent la proximité du ravitaillement.
Finallement on passe la barrière à nouveau avec 20 minutes d'avance. Ouf ! Encore un peu plus près de l'arrivée et de ce teeshirt de finisher...

On a bien don sur cette partie jusqu'au Causse Bégon, on s pose a nouveau au soleil pour boire et manger. Un peit coup de fil à nos femmes pour dire que "oui on est encore en course!!!". Finalement on repart en même temps que la porte horaire. Donc une nouvelle fois, il va falloir cravacher.

Les sensations sont plutot bonnes sur cette partie du Causse Bégon. On avance a un bon rythme qui laisse présager du bon pour la suite. C'était sans compter sur le tracé du parcours et la descente infernale vers St Sulpice. C'est glissant, étroit et raide. Ca bouchonne sérieux et doit faire toute la descente au ralentit, en marchant. C'est très frustrant d'autant plus qu'on a les jambes, mais pas possible de les exploiter pour le moment. La descente parrait interminable. En bas on attaque directement la remontée sur l'autre Causse. Pareil, le chemin est étroit et accidenté. Difficile de doubler. On voit que le chrono tourne vite et que la barrière horaire se raproche de plus en plus. Kévin tente d'imprimer un rythme dans la montée en tentant de doubler des coureurs. C'est beaucoup d'efforts pour pas grand chose. On n'avance pas. Perso je commence à accuser le coup. Je commence a sentir le blocage à la dernière porte horaire. Kévin, s'énerve, frustré de ne pas pouvoir avancer à son rythme.

Une fois en haut c'est le tout pour le tout. C'est simple, je dis à Kévin que je préfère me mettre la mort pour passer cette dernière porte horaire quitte a mettre 10 heures sur ladernière section plutot quede me réserver sur la fin. Pareil pour lui. On lache les chevaux. Le terrain est toujours un peu accidenté, mais la partie sur le plateau est rapide. On avance vite, on double c'est trop bon. On attaque ensuite la descente. On double n'importe comment, on prend quelques risques. Ca paye car on arrive l'heure sur la dernière porte horaire. Yeah !!!!!!!! On sait maintenant qu'on sera finishers des Templiers.

On se pose rapidement pour se ravitailler, mais on traine pas car le soleil se couche et commence a faire frais au bord de la rivère.
Bon soyons clairs : cette dernière partie est pépère. On marche, on discute beaucoup, on se plaint, on a mal aux jambes, on se fait doubler par des filles... bref la belle vie. On arrive nickel au coucher du soleil sur le Roc Nantais d'où on peut admirer le village d'arrivée, quelques centaines de dénivelé plus bas.

La nuit tombe rapidement, on allume les frontales et c'est partit pour cette dernière descente.
On est pressés d'arriver pour savoir ce qui est arrivé a Alex. On n'a aucune idée d'ou il est. Est-il devant ? Est-il derrière ? On espère qu'il est devant car derrière nous c'est chaud pour es barrières horaires.
La dernière descente est longue, elle fait mal aux pieds mais on savoure.

En bas à 400 mètres de l'arrivée, dans le noir on voit surgir Alex !! La première question : t'es arrivé ? OUI !! énorme !!! On passe la ligne d'arrivée ensemble... 3 finishers sur 3, mission accomplie ! C'est énorme, on est super content. C'est juste trop bon.

Pour la petite histoire, Alex est partit devant nous au premier ravitaillement en pensant qu'on était devant. Il a accéléré pour nous ratraper mais rien.
Du coup il nous met 2 heures dans la vue. Sacré Alex un coup de bluf comme ça... ;-)

Bravo à mes deux coéquipiers. Merci à Hélène qui assuré l'indendance comme une chef pour notre départ et notre retour à Grenoble. Merci aux organisateurs et à la très bonne ambiance générale. Merci aux coureurs avec qui on a discuté (ils sont nombreux !!!).
A l'année prochaine !

A voir :

mardi 4 novembre 2008

La Vidéo des Templiers par le Team

Merci a Kev pour les films et le montage ;-)

mardi 21 octobre 2008

CO à St Martin d'Uriage, Carte des Seiglières, vu par Benoit

A une semaine des Templiers, direction les hauteurs de Grenoble, pour une petite CO départementale qui se déroule sur les pentes de Chamrousse, histoire de s'amuser un peu.

J'ai de la chance, le temps est de la partie.

Ca fait pas mal de temps que je n'ai pas touché à une carte de CO, mais ca me fait bien plaisir.

Je réalise le circuit A en 57 minutes. J'avais oublié comme c'est dur physiquement la CO : que des relances, des courtes accélérations, des côtes bien raidasses... bref que du bon.

J'ai regretté mes chaussures de CO Twister que j'utilisais à l'époque : Bien que mes Lafuma Sky Race soient très efficaces en accroche, elles ne font pas le poids avec une pur chaussure de CO dans les passages difficiles.

D'un point de vue technique, je m'en sort pas trop mal. 18 balises que je fais en 57 minutes. Je fais deux grosses erreurs qui me font perdre 6 minutes en tout.

Sur la première erreur, je me trompe de trace, la bonne étant un peu caché par les ronces, du coup je me retrouve 100 mètres plus bas que prévu.

Sur la seconde erreur, je venais de doubler un concurrent et en voulant faire le trou rapidement, je fais un écart en sortie de poste. Je me décale de quelques degrés et foire mon approche
Je me recale, mais tout le travail reste a faire puisque le coureur m'a redoublé entre temps... Finalement je le redouble ainsi qu'un autre coureur sur un enchaînement 3 postes après.

Au final je suis bien content. J'avais oublié comme c'est ludique la vrai CO. Ca me donne envie de rechausser les Twister pour l'année prochaine ;-)

dimanche 19 octobre 2008

Trail de l'Ours, vu par Benoit

Ce matin il fait très froid à Grenoble, il a bien neigé hier sur les sommets : belledone, vercors et chartreuse.
Je vais en Chartreuse à St Pierre de Chartreuse pour la première édition du Trail de l'Ours, organisé par une équipe de raideurs... le parcours s'annonce donc engagé ;-)

Le topo, c'est simple : 1300mD+ pour 21km. Déjà ca calme. En plus on y ajoute des crêtes enneigées, des appuis qui glissent, de la boue dans les descentes avec des cordes pour descendre, un finish de 500m dans la rivière et son eau glacée...

Bref du gros, du lourd, du difficile héhéhé !!! rien de tel pour tester la forme a trois semaines des Templiers.

Toute la première partie jusqu'aux crettes est en montée, au début dans la boue puis dans la neige. Je décide de partir tranquillement pour en garder pour la descente. Je suis pas mal dans toute la première partie de la montée, mais peu avnt d'arriver au ravitaillement (7e km), je commence a avoir les jambes lourdes.
Heureusement il y a une petite descente derrière pour me refaire une santé, mais la santé est de courte durée car on attaque les choses sérieuses : un méga mur pour rejoindre les crêtes. En haut, au pointage je suis à 10 minutes du premier. Je suis content, c'est plutot pas mal pourle moment vu que je ne me suis pas trop mis la mort. Malheureusement, même sans me mettre la mort, je me rend rapidement compte que je puise déjà dans mes réserve. Je bataille pour essayer de garder un rythme.

On arrive sur une première crète eneigée. C'est magnifique, il fat un temps superber et la vue est grandiose, on voit même le mont blanc. Comme je suis bien mort, j'en profite pour respirer 30 secondes avant de reprendre mon chemin.

Je tente d'accrocher la seconde féminine qui passe a ce moment. Je reste un bon bout de temps derrière elle. Dans un des raidillons qui mènent vers une autre crète elle me lache...

Pendant plusieurs disaines de minutes je suis tout seul, je ne vois plus personne. Je me concenre pour ne pas perdre le chemin. Certains passages sont vraiment acrobatiques, des descentes dans la boue, sur les fesses, aidé d'une corde posée ici pour l'occasion.

Je passe à un col et le GPS indique 12km, c'est l'heure de la descente !!! Je commence doucement pour me chauffer progressivement, puis j'accélère un peu. Je reviens sur deux coureurs, dont la féminine. La descente est très raide et les cuisses prennent cher. En bas nous attend le second ravitaillement. Je bois un verre de coca, puis repars rapidement, vu mon état, mieux vaut ne pas trop s'arréter.

On a une petite section de 2km sur du plat... c'est dinque la seule partie plate du parcours ! Ca passe rapidement et continue la descente. Je suis vraiement explosé, je passe les descentes sans soucis, les plats tranquillement, mais c'est impossible de courir dans les montées. A chaque fois je profite de mon élan pour monter le début e courant, puis je marche. Je suis a nouveau seul et serai seul jusqu'à la fin de la course.

La fin de la course est rapide, assez roulante, mais pourtant je suis à la peine. Je manque de lucidité, j'ai les james explosées et le moral dans les Lafuma.

Les 500 derniers mètres sont dans le lit de la rivière. Vu les hutes de neige récentes, je vous laisse imaginer la température de l'eau... c'est horrible, surtout vu l'état de mesmuscles, je suis régulièrement à la limite de la crampe. Je suis attentif pour ne pas me vautrer dans l'eau.

Enfin de retour au caping, je franchis la ligne en 2h40 pour les 21km et 1300mD+.
Je suis complêtement mort. Je vous lais me rassurer pour les templiers, mais c'est plutot le contraire qui se produit. Je ne suis pas en forme du tout. Plus que 3 semaine et je pense que je vais axer ma préparation sur le repos car j'ai la sensation d'être vidé.

La course en quelsques mots : un trail difficile, exigeant. Un circuit magnifique et engagé. Des singles de folie. Des paysages de fous. Gref une course énorme a faire absolument.

mardi 7 octobre 2008

Le team représente sur la presse nationale


Grosse surprise pour nous lorsque qu'un raideur internaute (Team Barakafrite, Défi Vert) nous a informé qu'un membre du team était dans le dernier Endurance Mag. Nous nous sommes tous jeté chez notre vendeur de journaux pour regarder qui était la star de l'équipe. Et là attention, Alex en pleine page, pris en flagrant délit de prise de plaisir lors du Défi Vert Drôme. De plus, le titre de l'article va bien à Alex, qui comme beaucoup d'entre nous ne cadre pas son entrainement mais fonctionne plutôt par envie ou non.

A quand ta prochaine parution Alex?

mercredi 1 octobre 2008

Vétathlon de Fosses, par Kévin


Samedi 27 Septembre, 15h45, Alex et moi sommes placés au départ de cette course, c'est à dire, à l'arrière du peloton. On ne veut surtout pas partir sur un faut rythme, avec les bourrins. Cela dit, lorsque vous êtes dans un peloton de 28, on se retrouve rapidement dans les premiers!

Le départ est donné, on s'élance à notre rythme, à mi peloton. Rapidement nous rattrapons les gourmands partis trop vite et nous nous retrouvons pas mal placés. Alex continu vite en ce début de course tandis que moi, le bon gros vieux diesel me lance gentillement. Je me fais doubler, et à ce moment là, 2 gars nous séparent. Il faut que je gère, l'épreuve n'est pas longue, mais je connais pas le parcours. Mais 6,5km à ce ryhme, c'est tendu pour moi. Je continu en gardant à vue les 2 gars devant.
La première partie plate a crusé les écarts, je suis entre 2 rythmes, les boeufs devant et les gens raisonnables derrière. C'est dans les bois que je vais revenir, je me sens mieux, je relance tout le temps, bien quoi. Je remonte sur les mecs devant, les passe et vois en ligne de mire Alex. Il est avec un mec affuté, VTTiste apparment. Il faut que je remonte dans cette partie. A force j'y arrive, petite tape au cul, il me dit d'attendre pour relancer. On attaque, le VTTiste reste sur place et nous on avance désormais à 2. Sortie des bois, partie plate dans les champs, tout ce que je n'aimen pas, mais je tiens. Je dis à Alex d'y aller, je le sens de nouveau en jambes. Un tronc à enjamber, un autre à ramper, super, on va rire tout à l'heure avec le VTT.
Nous sortons des bois de nouveau, et abordons la dernière partie de la boucle. Du chemin, face au vent, personne pour s'abriter...je tiens le rythme, mais vois Alex s'éloigner.

J'arrive sur le parc à Vélo, Alex y est mais récupère et m'attend aussi (le raid nous habitue à avancer à 2 ;-) ) Pour une fois je m'équipe rapidement et passe avec Alex la ligne de départ pour les 2 boucles de 6,5km. Mais direct il me met minable en appuyant sur les pédales et creuse l'écart. Le VTTiste, que l'on avait plus revu en courant arrive à fond sur son vélo. Lui je ne le reverrai plus. Je vois qu'Alex lui prend la roue au passage, j'essaie de les garder à vue, mais c'est pas facile. La partie dans les bois est superbe en VTT, que de la relance, un terrain roulant. Petits passages techniques, avec tronc d'arbre au sol (jump, pas jump?), sous les arbres en rampant avec le VTT... Relance directe après, je vois toujours Alex, mais pas prenable. Tour bouclé, j'ai repris un mec, cool. 3ème et dernière boucle.
Pas de risque derrière, le trou est fait. Un jeune VTTiste s'est glissé sur le parcours, juste pour ce tour, histoire de rouler, je me calle avec lui et prend son rythme. Il va me faire revenir sur un concurrent, mais pas de changement au classement, je lui ai mis un tour. Je fini cette dernière boucle seul, au taquet, je veux diminuer l'ecart avec Alex. Relance jusque dans les derniers virage, je coupe la ligne en 01h01'.

Pas grand monde d'arrivé, ça fait plaisir.

Nous faisons 6 et 7/28, et respectivement 3 et 4 dans notre catégorie, derrière le vainqueur du Val d'Oise Trophy. Cool!

C'est une petite épreuve bien organisée, simple et bonne ambiance. Vivement dans quelques années que l'on soit plus nombreux dans le peloton.

jeudi 25 septembre 2008

Grésivaudan X Press : Etape 3 - Le Moucherote



(Photo : Yvon)
Nous en sommes déjà à la troisième étape du Grésivaudan X Press et cette fois ci c'est direction St Nizier de Moucherotte dans le Vercors pour la 3e montée du Moucherotte.

C'est une montée mythique pour tous ceux qui pratiquent le ski alp. Perso j'ai découvert la montée il y a 3 semaine, en passant majoritairement par la grosse piste (le plus roulant des passages).

C'est donc décidé, cette fois-ci je ne prends pas les batons, je me dis que ca va passer sans. C'était sans compter sur les furieux qui viennent depuis 3 semaine courir les mercredis soir... ;-)

C'est simple, on est a peu près passé dré dans l'pentu du début à la fin. Un parcours super raide, en passant par la fameuse "cheminée" que je ne connaissais pas, des éboulis, du glissant... Bref le terrain idéal pour utiliser des bâtons ;-)

A niveau des sensations dès le départ je sens que je ne suis pas au top. J'ai très vite mal aux jambes, sans doute à cause de la grosse séance de côtes que je me suis faite le lundi.
J'essaie de m'imposer un rythme régulier mais rien à faire, c'est tellement raide et j'ai tellement mal aux jambes qu'à deux reprises je suis obligé de m'arrêter pour reprendre mon souffle. Je me fais beaucoup dépasser, un moment je me demande si je ne suis pas dernier car je ne vois plus personnederrière. Je verrai plus tard que finalement il y avait au moins 3 ou 4 coureurs derrière moi.

Je suis complêtement explosé en arrivant en haut. 41'33" pour ma première...

En haut il fait moins de 10 degrés, donc on redescend rapidement.

Bravo à tous et merci aux organisateurs.
RDV la semaine prochaine à la Croix de Chamrousse !

lundi 22 septembre 2008

Compte-rendu - Trail du Gâtinais - Samedi 20/09/08


C’est y pas que j’apprends, en pleine semaine de boulot, que se déroule Samedi 20 septembre 2008, le Trail du Gâtinais – 52 km individuel (annoncé sur le flyer) avec 800 D+ à Mondeville (91 Essonne).

Rendez-vous est pris ! Ce sera l’occasion de m’affûter avant le rendez-vous du Team le mois prochain ; et oui cet été je n’ai pas trop usé mes Lafuma Skyrace. Manque de pot, Kévin ne pourra pas m’accompagner (snif) : quitte à souffrir autant être accompagné du Breizh power!


C’est donc à 7h00 que je me rends à Mondeville pour m’inscrire sur place le jour dit. Je retrouve Alain Poirier (Team « Institut de Soudure ») et ses acolytes Jean-Frédéric et Gérald, tous runners ayant l’habitude de courir de longues distances. Pour ma part, je n’ai jamais couru plus de 42,195km et je flippe un peu de ce qui m’attend ce jour là.
Nous sommes 110 coureurs et coureuses à prendre le départ à 8h30, l’ambiance est détendue et je remarque une atmosphère bon'enfant qui change un peu de la compét pure. Au passage, l’organisation nous annonce une rallonge de 3 kms (4 en fait) : ca promet Lol
Au programme : 2 boucles de 19,5km puis 1 boucle de 17km pour finir : à chaque fin de tour on passe par la salle de ravitaillement pour reprendre des forces et remplir le Camelback, obligatoire sur cette épreuve.
Premier tour : je pars lentement en me fixant sur mes compagnons qui ont l’expérience, le parcours est très varié. Je suis à la lettre les conseils d’Alain et j’évite de me cramer pour rien dans les chemins, sous-bois et champs traversés. Je ferme donc la marche derrière Jean-Fred qui semble avoir des soucis de cheville : malgré sa blessure, il avance à bon rythme sans jamais se plaindre.
Deuxième tour : après 20kms parcourus nous sommes juste chauds pour entamer la deuxième boucle dont le parcours est différent du premier. Nous poursuivons au même rythme que le 1er tour et cela se passe très bien pour le moment avec de bonnes sensations : pas de crampes, je m’hydrate régulièrement car la température commente à monter. Le ciel est dégagé, le temps superbe, avec quand même pas mal de vent dans les plaines que l’on traverse (heuresement je me suis vêtu du t-shirt manches longues Tech-fit en dessous du maillot du Team, cela m’évite des moments de fraîcheurs notamment après les ravito quand on repart J)
Je continue de me caler sur la cadence du groupe de 4, nous traversons les rochers, les carrières de grès, de sable : un très beau parcours concocté par l’Association Trail91 maître en la matière. Le balisage est nickel, même si on nous prévient de faire attention, nous suivons le parcours fléché indiqué au sol sans s’égarer.
C’est au cours de cette deuxième boucle de Gérald, traileur aguérri, décide de partir en éclaireur et nous devance : j’ai appris la raison plus tard, il avait un rendez-vous dans l’après-midi ;-)
C’est donc à trois que nous terminons cette deuxième boucle, mes jambes commencent à sentir l’effort prolongé mais un regain d’énergie me fait accélerer légèrement avant le ravito : allez on a fait le plus dur avec près de 40km parcourus pour l’instant. Jusque là tout va plutôt bien.
Au ravitaillement, je prends un bol de soupe accompagné de ses coquillettes et j’en profite pour recharger quelque peu mon sac en eau avant d’entamer la dernière boucle de 17km.
Nous repartons sur le parcours en marchant pendant 400 mètres avant de relancer la machine, c’est au cours de cette portion que je commence à comprendre. Pendant ces kilomètres, mes genoux commencent à me faire mal et nous alternons les passages de marche (montée, faux plats) et de course (plaine, descente…). Ce qui est marrant, c’est que nous dépassons des concurrents, les même nous dépassent 10 minutes après quand on marche etc : chacun son rythme et chacun sa gestion de l’effort…Ca c’est du fractionné lol En tout cas, chaque concurrent a toujours un mot d’encouragement pour ceux qu’il dépasse et soutient ceux qui sont en difficulté tout au long du parcours.
Alain a décidé d’allonger la foulée et nous laisse finir à 2 la fin de la course. Jean-Fred, le bléssé dont je parlais tout à l’heure, est gêné par sa cuisse mais c’est bien lui qui me donne le rythme et m’encourage dans ce dernier calvaire avant l’arrivée. Je m’arrête souvent sur ordre de mes jambes qui n’en peuvent plus de courir (on est à 6 heures de course pour le moment) , la souffrance est là mais je le savais alors j’assume : cela reste un plaisir et je ne suis pas tout seul. La ligne d’arrivée me paraît si lointaine lorsque nous sortons des bois pour les derniers kilomètres de plaine puis en ville : c’est interminable ce trail, là je les sens les 4 kilomètres de rab !
Après 7h38, nous passons enfin la ligne d’arrivée avec Jean-Fred, mon compère d’un jour qui m’a bien motivé sur la fin et ne m’a pas laissé tomber Respect …
Kev, j’ai essayé d’accrocher les premières féminines, mais à part Huguette, elles étaient toutes devant moi LOL
Mon état à l’arrivée est titubant, je mets 3 minutes à reprendre mes esprits et aussi le sourire d’avoir achevé cette course entier. Merci les gars pour vos conseils : je connais maintenant la signification du mot « ultra ».
Résultats :
Gérald 6:38:30 (56ème place)
Alain 7:21:15 (78ème place)
Jean-Fred 7:38:23 (84ème place)

Alexis 7:38:36 (85ème place)
Boucle N° 1 = 02:19:33 19,500kms 08,38km/h
Boucle N°2 = 02:30:05 19,500kms 07,80km/h
Boucle N°3 = 02:48:58 17,000kms 06,04km/h

jeudi 18 septembre 2008

Grésivaudan Xpress 2008 - Etape 2 : La roche du guet




960 m D+
5.5km (sur le papier)

Hier c'était la seconde étape de la Gresivaudan Xpress 2008 avec au programme la Roche du Guet. Comme je savais que c'était un peu moins raide que la semaine dernière j'ai hésité à prendre les bâtons, mais dans l'espoir de m'ééconomiser les cuisses pour le week end, je me suis quand même décidé à les prendre et j'ai bien fait.

Je ne connaissais pas du tout cette montée, donc j'y vais un peu en touriste. Il parrait qu'il y a des endroits où l'on peut couper en chemin. La seule stratégie pour moi c'est d'accrocher quelqu'un qui connaît et de suivre.

Dès le départ, les gars partent comme des calus, je gère mon départ pour ne pas me cramer d'entrée (je prévois 50 minutes de course).

Pas grand chose à dire sur le chemin : c'est très beau, très raide... Un moment je m'arrète dans la montée pour faire deux ou trois photos pour RaidsAventure.com, je ne perds pas beaucoup de temps, quelques secondes.

Je repars et reviens rapidement sur les coureurs avec qui j'étais au début de la montée. Sur cette première partie je suis pas mal, j'aurais pu doubler mais je préfère gérer ma montée tranquillement pour en garder sous le pied pour la fin. J'alterne marche et course. Je coure dès que la pente le permet. Dans une ligne droite, il y a un raccourci sur la gauche, je me fais surprendre et continue tout droit : résultat je me fais doubler par deux gars. Pareil un peu plus loin, alors que le chemin remonte dré dans l'pentu sur la gauche, il y a une trace qui part tout droit dans le flanc de la pente.

Malgré tout je garde mon rythme et ma concentration en me disant que c'est toujours ça de repéré pour l'année prochaine ;-)

Sur la fin le chemin devient un peu casse gueule, faut faire gaffe de ne pas tomber.

J'arrive enfin au petit col qui précède le sommet. D'après le briefing, il reste un peu moins de 10 minutes de course sur la crête.
La pente est moins élevée, mais c'est dur de courir sur ces dalles rocheuses glissantes. La fatigue commence aussi a arriver.

J'arrive enfin sur la crête finale, sur une dalle rocheuse glissante en dévers et j'appercois l'attroupement en haut. Il y a déjà beaucoup de monde !

Je stoppe le chrono : 53'57"... ouf, que ce fut dur !

En haut la vue est magnifique, on aperçoit la neige qui est tombée au dessus de Belledone... Par contra ça caille, il y a du vent qui nous rappelle aux températures basses des derniers jours.

On redescend tranquillement en 40 minutes.

Pas d'apéro pour moi, je rentre directement à Grenoble.

Merci aux organisateurs pour cette belle épreuve et à la semaine prochaine !

Toutes les photos

lundi 15 septembre 2008

Raid Fun Aventure, vu par Kévin


Dimanche 7 septembre, 8h.
Nous voila de retour pour se dépenser et s'eclater sur les épreuves concoctées par les Fun Events. Après le débrieffing, nous nous alignons pour cette première partie du Raid, en run and bike, qui nous permettra d'accumuler des bonifs, ou pénalités...

Nous commencons par un relais VTT chronométré, que nous allons faire avec (contre) l'equipe qui gagnera le Raid. Alex commence, fait le trou en avalant une énorme bosse, me passe le relais, je conserve aisément l'avance (en préférant un portage). Nous finissons devant, c'est bon ça! Nous avons bénéficié d'un mauvais ordre d'atelier, nous avons tout le site à traversé pour les enchainer.

Biathlon
: Suite à mon expérience de sniper de l'année passée, j'ai laissé Alex tirer et j'ai commencé à faire les tours de pénalité avant même qu'il ne touche la sarbacane. J'ai eu le nez fin, 3 tours sur 4 à faire, bien joué quand même Alex.

On enchaine avec la Balise aquatique: 20 mètres a traverser à la nage pour atteindre une ile pour prendre une balise. Je m'y colle, en boxer parce qu'à Brest on n'est pas des frileux en néoprène!
Séchage rapide et on taille direct vers l'accrobranche, une des partie qui justifie le prix élevé de l'épreuve. Alex et moi se séparons chacun sur un parcours. On inverse par rapport à l'an passé, histoire de varier les plaisirs. Il me semble avoir eu un peu plus de difficulté sur certains passages, mais cela reste surtout ludique.


On enchaine par le
paddle board, en relais, avec une bouée à contourner, chronométré. On s'est bien cramé les
bras a ramer, sans tomber de la planche. Dur pour les épaules!

Puis direction le
mountain board, où Alex était chaud pour rider le green, et après le petit echec de la première descente, il a géré le slalom de la seconde.

On continu sur la glisse avec le
rafting, et comme l'année passée, nous n'avons pas chuté et nous sommes défoulés bien comme il faut, sur les 2 descentes.

Dernière épreuve, plus technique,
CO partage. 7 balises à ramener en moins de temps possible seul ou ensemble (2 cartons disponibles mais 1 seule carte). Je confie a Alex 2 balises, à chercher en mémoire, et je m'occupe du reste. Je manque de précision sur la première, mais me cale bien et enchaine les 4 autres. Je retourne au point de départ, Alex n'y est pas. Je decide de le rejoindre sur la balise la plus proche, je le vois arriver au loin, on y va ensemble et terminons l'épreuve ensemble. Bon temps aussi j'ai l'impression. Notre matinée s'achève sur un quizz nature que nous remplissons en retournant au départ. Nous somme apparement les premiers rentrés, en forme et en ayant l'impression d'avoir tout réussi sans se ruiner pour l'après midi.

Nous attaquons la deuxieme partie de l'épreuve par un
trail de 2km pour étirer le peloton. Alex se cale dans les 3 premiers, je reste au contact dans le top ten. Il tient bien là ou les autres décroche, mais j'ai un mauvais préssentiment. Fin de cette partie, nous récupérons les carte pour la CO, mais Alex s'est cramé, il aime trop se mesurer aux autres, mais en oubli la gestion de l'après midi, donc pause récup, pause pipi,..bref, on se fait bien remonté ;-)
La carte est très simple, d'autant plus que nous connaissons la zone pour y avoir évolué la matinée. C'est moi qui m'occupe de l'orientation, je m'en sors bien, on tombe direct sur les balises. Les 6 balises récupérée, on file récupérer les VTT, pour le premier
Road Book.

A chaque fois, on a l'impression de découvrir des épreuves, pourtant déja théoriquement réalisée. Le début se passe bien, jusqu'au
cross VTT. C'est un épreuve individuelle qui consiste à tracer à bloc sur un parcours très technique, où j'ai passé mon temps à me vautrer. Je fais un temps correct, sans etre exceptionnel, c'est plutot le créneau d'Alex ce parcours. On enchaine sur une CO mémoire, où nous prenons les informations d'une balise à l'autre (carte sur chaque poteau de balise). C'est assez facile, si ce n'est que je sais jamais ou pointer sur le carton.
Nous reprenons les VTT pour repartir en
Road Book, et là je ne suis as assez concentré et Alex lui ne donne pas la bonne distance du compteur, bref, on est mauvais. On va trop loin, revient, retourne, ... Alex a une intuition, on la suit. Bien vu l'aveugle, ca correspond. On est sur les bords de l'oise, on avoine, mais l'échelle de la carte nous perturbe, il s'agit d'une IGN, très (trop?) colorée. On valide de temps en temps où on est, avec les riverains. Mais aussitot recallé, aussitot perdus... car quand on revalide, on est jamais là où on pense. Du coup, on fait le choix d'aller direct à l'arrivée, sans suivre l'itinéraire, donc en loupant toutes les balises et en prenant les pénalités pour ne pas avoir fait le Trail. Nous repartons donc sur l'épreuve suivante, en premier (on les a prévenu de ne pas s'emballer, si on est les 1er, ca n'est pas qu'on est les 1er ;-) ).

On repart donc en
Run & Bike road book de 20min jusqu'à la CO. 14 balises à ramener. Alex prend la carte en main, assure les 3 premières, en tobant bien dessus, mais jardine un peu plus sur les suivantes, donc je prend un peu la carte aussi. Et c'est à 2 que nous allons récupérer toutes les balises, bien cachées, pour certaines (merci la grotte). On entend arriver dernière nous dans les bois, les 1er arrivent déja. Ca nous redonne un rythme, on veut finir avant eux, pour ne pas être fanny ;-) C'est chose faite, nous finissons la CO en premiers, et rentrons jusq'à l'arrivée en Run & Bike mémoire (fallait savoir refaire le chemin en inverse), et puisque c'est la dernière épreuve, on la fait a fond, comme on aime. Je pensais pouvoir terminer en courrant, comme à haque R&B que nous avons fait avec Alex et Ben, mais là, j'ai craqué à 50m, Alex ma jeté son VTT et est partit comme une fusée.

Enfin arrivés, nous sommes bien nases de cette journée. Dans un premier temps déçu et énervé par nos épreuves de suivi d'itinéraire. Avec le recul, je suis assez satisfait de notre course, car nous faisons
14/38, donc bien pour des mecs qui ne savent pas réfléchir sur un vélo ;-)

Merci Fun Events, on a passé une belle journée sur vos traces.


jeudi 11 septembre 2008

Gresivaudan X Press - Etape 1 : Chamechaude


C'est partit pour l'édition 2008 du Gresivaudan X Press ! Le principe est simple : il s'agit de grimper les plus hauts sommets autour de Grenoble en le moins de tems possible. On a le droit de passer par où on veut et le premier en haut a gagné.

L'année dernière je voulais faire la dernière manche à la croix de chamrousse, mais malheureusement je me suis rendu avec 1 heure de retard sur le lieu de course, ce qui m'avait vallu une montée en solo sous l'orage et la pluie.

cette année j'ai prévu le coup et réservé mon planning en conséquence. Malheureusemet, hier je suis resté bloqué au travail et je suis arriv sur place 3/4 d'heure en retard... décidement, je n'ais pas de chance avec le challenge...

Malgrès tout je me décide de faire quand même la montée tout seul pour le plaisir et pour prendre mes marques pour l'année prochaine ;-)

En montant je croise tous les coureurs qui redescendent. A chauqe fois c'est "salut ! c'est fini la course... oui je sais... merci".


La première partie est assez rapide, il faut remonter les pises de ski alpin. Vient ensuite une petite partie e sous bois assez raide, surtout sur la deuxième partie car j'ai voulu aller tout droit dans un éboullis por aller plus vite, mais je ne suis pas sûr d'avoir gagné du temps sur cette opération. Ensuite un single assez sympa qui croise les éboulis. A ce moment j'ai l'impression de bien monter. J'ai l'impression de m'approcher du sommet, mais en réalité le single part vers le sud pour gagner un niveau intermédiaire sur la montagne.

La je croise un troupe de brebis, qui broute tranquillou avec une vue magnifique sur la Chartreuse ;-) la belle vie quoi !
Je me méfis des patous j'observe pour voir si je ne vois pas des chiens. Il me semble qu'il n'y a rien, mais pour ne pas prendre de risque comme je suis seul, je décide de monter tout droit dans la pente pour ne pas déranger le troupeau et me mettre à l'abris d'un éventuel chien.

Le problème c'est que la pente est de plus en plus raide et que je ne sais pas ou se trouve le chemin qui monte. Du coup je me alère dans des éboulis. A plusieurs reprises je glisse et repars en arrière.

Ca commence a etre dur, surtout au niveau du souffle. Je passe au dessus des 2000m d'altitude. J'arrive un peu avant le sommet a rattrapper le chemin. Ouf ! j'y suis ! 42 minutes... c'est moyen, j'aurais pu aller plus vite si j'étais resté sur le chemin.

Je suis content d'être en haut. Je me mets à l'abris car le vent souffle fort et avec le jour qui tombe il commence a faire frais. Le temps de prendre quelques photo, de m'habiller et de sortir la lampe frontale car il commence a faire nuit, et c'est partit pour la descente.

Je décide d'aller vite sur la première partie de la descente pour retrouver facilement avant qu'il ne fasse trop noir le chemin par lequel je suis passé en montée. Je repasse chez les moutons. Une fois dans les sous bois il fait noir complet. Je termine tranquillement la descente en prenant garde à mes chevilles. Une fois en bas je retrouve les derniers coureurs autour d'unebière . Je rencontre un des organisateurs qui prend tout de même en compte mon chrono. Le meilleur temps sur la montée c'est 32'30"... bon, va falloir sortir les cuisses pour la prochaine !

mercredi 3 septembre 2008

Nightrail, vu par Kévin



Samedi 31/08, 22h à Auvers/Oise (95).

Ma chérie Anne-Marine et moi s'alignons sur la ligne de départ pour ce trail nocturne. Frontales fixées sur nos petites têtes, le départ est donné. Anne s'aligne sur le 10km et moi sur le 20, mais la première partie est commune. Petit bisou, et on se sépart, rendez-vous dans 2h si tout va bien. Je suis à la fin du peloton, et comme à mon habitude je ne me suis pas échauffé (pas bien), je lance gentillement la machine. Je remonte tranquillement les coureurs. Ca y est, on quitte la route et arrivons sur des chemins. J'allume la frontale, jusque là je profitais de l'éclairage des mes compères d'un soir. Bon, c'est a ce moment là que je me suis dit qu'il fallait que je commence à me remuer les fesses, car jusqu'alors je voulais finir mes courses sans me détruire, mais maintenant, j'ai pris un peu de caisse cet été c'est le moment de me le prouver. Nous sommes donc dans le petit chemin dit difficile pendant le brieffing, mais bon, après avoir fait les fugitifs des fun events, on relativise ;-). Mes lunettes transparentes prennent trop de buée dans ces moments de ralentissement (car nous sommes dans un antonnoir), je m'arrete pour les ranger dans le camel, histoire de voir où je mets mes pieds.
On débouche sur une lisière de champs, fraichement taillé, nous sommes encore très groupé, trop peut-etre pour voir où nous mettons les pas. Nous arrivons au 6ème km, les 2 circuits se separent. C'est à ce moment là que je rattrape mon "lièvre". Elle me laisse dans un 1er temps la passer puis repasse comme une fusée. Allez, je me sens en jambe, je l'accroche. Et c'est partit, dans son sillage, j'avance à un bon rythme, c'est plaisant, mais combien de temps cela va durer?... On traverse une autre commune, et c'est là que j'apprends qu'il s'agit de la première féminine que je suis (du verbe suivre ;-) ).
On remonte plein de concurrents, sans qu'il puissent nous accrocher, c'est super grisant, car je suis (du verbe être cette fois) plutôt de ceux qui regardent passer les fusées d'habitudes. 2 Concurrents restent accroché à nous, et c'est à 4 que nous allons jusqu'au ravitaillement. En approchant, j'espérais qu'elle allait s'arrêter au ravito, pour que je me pose, mais elle préfere continuer, ce que j'ai aussi fait car je savais que si je la lache, je suis fini. A ce moment là de la course, je prend quelques relais, pour mettre un rythme aussi, le groupe fonctionne bien.
Mais toute cette planitude a fait que j'ai été surpris dans une des seules bosses du parcours, ou j'ai préféré marcher plutot que de me détruire à la suivre. Je parviens à la garder en visuel, mais pas à remonter. Un autre coureur du groupe a sauté avec moi. Je lui dis que je ne vais pas m'exploser car je joue pas le classement, et lui me dit de ne pas lacher car on doit être dans les 30 premiers. Quoi?!! Moi si bien placé. Bam, gros sursaut, l'énergie est revenue. Et c'est moi qui le motive du coup. Ca relance, dans les champs, on reprend un gros rythme. Le parcours n'est pas dur si ce n'est dans la vision du relief, car les champs sont bourrés de trous, d'ornières, bref que ce que nos cheville redoutent. Et dans la précipitation, je me tords la cheville. Ca n'a pas claquer, le pied est chaud donc ca passe bien. Le temps de me remettre de ca et on arrive dans les derniers sous-bois. 19km à mon keymaze, il me reste théoriquement 1km à faire. Je remets la sauce et lache mon partenaire d'un soir. Je remonte sur 2 autres concurrents. Le problème c'est que mon GPS annonce désormais 20km et que nous ne sommes pas encore dans le village, j'ai donné trop tôt... J'essaye de maintenir le rythme, histoire de ne pas me faire redoubler par ceux que je viens de passer, mais c'est dur. 21km, ça y est les lumières du villages apparaissent, j'envoie tout. Dernière serie de marche, accéleration finale et arrivée. Anne-Marine est surprise de me voir arriver si tôt, ce qui est plutôt bon signe.
01:55:00 au chrono, 21,5km. Je suis plutot satisfait. Je vais demander mon classement à la table, et là belle surprise, je fait 16ème/88. TROP BON!!

Ma petite victoire à moi... comme quoi, quand on se sort les doigts, ca va tout de suite mieux. C'est d'autant plus rassurant que ca ne remet pas mon début de préparation aux templiers en cause, je prend gentillement de la caisse.

Merci à action raid pour cette épreuve de rentrée, bonne pour les jambes et le moral.

mercredi 16 juillet 2008

Trail du Bout du Monde 2008, vu par Kévin

Après mettre frotté à l'environnement l'année passée en faisant le 15km avec Hélène pendant que Benoit prenait le soleil finistérien (non, je ne suis pas chauvin ;-) ) sur le 35km, je me suis lancé cette année sur LE trail, le 35km. Très peu d'entrainement dans les jambes, je dois dire que je misais sur les km accumulés par les raids, vtt, ... et comme mon objectif était de terminé, je n'ai pas fait de spécifique (avec tout de même un temps sous les 4h15 espéré).
Départ changé par rapport à l'an passé, cette année ça sera du vélodrome de Castel Nevez. Ma chérie qui fait le 15km avec sa soeur m'y jette. Je vois les vainqueurs des années précédentes s'échauffer (moi j'aurai le temps de m'échauffer pendant les premiers km). Le départ se fera par un tour d'honneur dans le vélodrome. Je trouve l'entrée dans le vélodrome très forte, toute cette troupe qui entre par le tunnel dans cette arène... J'ai envie de me faire un petit plaisir et me place sur la ligne pour faire quelques mètres avec ces champions (petit kiff comme disent jeunes).


Le tour fait, je « laisse » filer devant et reprend petit à petit ma place dans le peloton. La pluie et le vent du départ m'ont fait garder ma goretex, mais au bout de 20min, je tombe la veste. Première partie en alternance de sous-bois et de « bled », très sympa, pas technique, mais le but est de nous ramener vers la côte. C'est rapidement chose faite, on arrive sur la plage de saint Anne: enfin sur le sable, synonyme du début de la « ballade » sur le GR34 qui va nous en mettre plein les yeux. Mais aussi plein les jambes, parce qu'entre les alternances de montées et descentes, le vent particulièrement puissant ce jour là. Je ne vais pas vous faire le détail du parcours, c'est tout simplement trop beau, on pouvait voir la mer se déchaîner, l'horizon à perte de vue sur l'océan, le sentier sur la côte très beau, très technique, avec des passages en sous-bois, sur les plages, ... Le problème de courir sur cette côte, c'est que l'on voit très tôt les étapes du parcours, comme la plage du Trez Hir que je voyais loin, très loin et ça pendant longtemps, très longtemps.

15ème km, nous arrivons au phare du Minou, les organisateurs nous ont prévu un petit passage à l'extrémité de la jetée, histoire de perdre les casquettes et gonfler les maillots!! De plus le revêtement pavé humide permet de rester concentré.

Nous redescendons vers la mer, toujours dans le vent, et comme cela jusqu'au Trez Hir ou j'ai trouvé sur ma route ma chérie et la famille venus m'encourager. C'était la bonne place pour soutenir ses proches je crois, car la traversée de la plage était longue et cassante à ce moment de la course et ces encouragements et conseils m'ont relancés. J'apprends à ce moment là qu'il y a une rallonge de 4km à la fin (cela avait été annoncé au départ, mais je n'entends jamais les micros à l'extérieur...), donc il ne faudra pas s'emballer en approchant de la pointe saint Mathieu...

Cette partie de course je la connais pour l'avoir empruntée il y a un an (elle est commune au 2 parcours), cela va m'aider à anticiper sur les montées plus difficiles et à visualiser l'emplacement du ravito suivant.
2km avant la pointe, je commence à ressentir un coup de moins bien, je sens les mollets qui s'agitent... va pas falloir brusquer la machine... Ca y est, j'arrive dans les derniers virages avant la pointe, je reconnais l'endroit où j'aidais les coureur crampeux l'année passée, ou j'encourageai Ben ainsi que mon père. Ne pas s'emballer...

J'arrive au sémaphore, Anne-Marine se met à courir à mes côtés pour m'encourager. J'ai encore 4km à parcourir, et je commence déja à marcher (le morale a du mal a être présent pour cette rallonge). J'entend courir derriere moi, c'est Anne-Marine et le petit Camille qui trouvent eux le courage de faire c'est derniers km avec moi. Les crampes aux mollets arrivent franchement, mais en les étirant c'est une grosse crampe aux quadriceps qui se déclenche. Je bois, prend un gel AC+ de chez GO2 et repart gentiment. C'est derniers km auraient été beaucoup plus longs sans les encouragements de ma chérie qui me coachait comme je lui fait souvent. Les drapeaux Salomon et Suunto se rapprochent, je revois toute la petite famille et même mon père qui me rend les encouragements de l'an passé. Ma belle-sœur fait les quelques derniers mètres avec moi, j'aurai été jusqu'au bout accompagné!

Je boucle ces 39km en 4h23min, temps qui me va très bien étant donné la rallonge (passage en 3h53min à saint Mathieu).

Je ressigne direct pour l'année prochaine, peut-etre avec une plus grosse délégation du team comme l'an passé???! ;-)

Pendant cette course, j'ai utilisé les guêtres Quechua, pour les portions de sable et les cailloux. Pas de pierre dans les chaussures à l'arrivée, tout comme le sable, mais pour ce dernier, il faut reconnaitre que la météo avait alourdi le sable des plages.
Pour l'alimentation, j'ai consommé 1,5 litre de GO2 AC+ dans le Camelbak, 2 gels (1 booster et 1 AC+) et l'eau des ravitaillements.

Mes photos du trail

vendredi 27 juin 2008

Trophée de St Quentin en Yvelines 2008, vu par Kévin




Complètement novice dans la CO, je me suis pris en main et ai décidé d'aller essuyer des échecs dans le but de prendre de la caisse en Orientation, gros point faible de notre délégation en Ile de France.

J'ai découvert le Trophée de ST Quentin en Yvelines un peu tard, déja 2 dates étaient passée. Mais étant donné que je ne joue pas la place, je m'y suis rendu.

Mercredi 18 juin, à Bois d'Arcy (78), 19h30:

Je choisi le circuit C, niveau moyen (circuits allant de A à E), échelle 1:10000.
Après avoir reporté les balises sur ma carte, il est tant pour moi de me lancer.
Petite interrogation tout de même au départ sur l'ordre de passage du doigt sport ident (oui, parce que quand je dis que je débute, je débute).
C'est partit, je trouve la première facilement, tout comme les 2 suivantes. Je vais un peu bloquer sur la quatrième qui était bien enfoncée dans un fossé (apparemment on cherche à me ralentir ;-) )
Sortit de la 4, je prend le parti,tapper un azimut jusqu'à la suivante, comme les vrais orienteurs ;-) et coup de bol, j'arrive nickel dessus malgré les broussailles à passer. Grosso modo, ce parcours était un bon moyen de s'entrainer en fractionné.

Je termine cette CO en 17ème place sur 59, donc pas mécontent...

Mais en finissant à cette place-ci pour une première, le risque est de se gargariser de pas grand chose...

Mercredi 25 juin, à Montigny-le-Bretonneux (78), 19h00:

Motivé pour réitérer ma performance (personnelle) de la semaine passée, et je décide de prendre le départ du circuit B, dit difficile (et cela appuyé par un mec du staff qui m'a évoqué la grande différence de niveau entre le C et le B), mais quand on a jamais fait de CO difficile, on ne voit pas comment cela peut être si difficile.
Déja, sur le report des balises, j'ai galeré tellement il y avait des indication partout, après sur la ligne de départ, je ne voyais toujours pas par où partir (merci la boussole). Je me lance, prend la première balise facilement, en rattrapant mes prédécesseur de 30sec et 1min, mais attention à ne pas confondre vitesse et précipitation(le vieux sage) je parviens à trouver la 2nde balise aisement, mais la 3ème... je commence à me perdre dans toutes ces dépressions, ces mares,...DEJA!?

Je prend ce que je crois être la balise 3 et me dirige vers la 4, mais forcément, mes repères sont faussés et suis complètement décalé par rapport à ma trace. je vois un groupe se précipiter sur une balise qui ne correspond à rien sur ma carte, du moins dans la configuration dans laquelle j'étais. Je ne la prend pas et préféré m'appuyer sur un chemin pour me relancer dans la broussaille. Mais là encore, malgré le chemin, rien ne correspond. J'erre pendant 10min, à voir des coureurs passer, sur d'eux. Je vois un grillage sur ma gauche, je le cherche sur la carte. Ca y est, boussole et grillage m'ont permis de me recaler, mais c'est là que je réalise que j'ai laisser passer une balise...tanpis, je serais PM, mais je suis là pour m'entrainer. Je recommence à enchainer les balise, pas mal de descentes et montées à franchir, c'est bien, ça casse les pattes comme il faut. Physiquement je tiens bien, je remonte facilement sur les mecs qui me grattent à l'approche des postes. Mais là où je refais une erreur c'est que j'écoute un orienteur qui me dit de le suivre en coupant à travers bois, et il m'a semé car je tenais à regarder la carte pour me situer au cas où cela se produise... Bon, cela n'a pas servis, j'ai du une fois de plus me débrouiller pour me recaler. Je parviens à trouver la balise et passe à la suivante, près d'une mare. Et là, j'ai cru que l'on s'était donné rendez-vous, il y avait une quinzaine de concurrents dans un rayon de 10m, certains montaient même aux arbres pour voir cette fameuse balise 9. J'ai du rester 30min à la chercher, jusqu'à ce que quelqu'un la trouve. Après je parviens à repartir (j'ai eu le temps de récupérer, quand même). La suivante se trouve rapidement, et là rebelotte, je cherche la 11, avec toujours les mêmes concurrents. Je la trouve et repart, mais dans la mauvaise direction, ma carte pliée dans le plastique me fait faire cette erreur. Je regarde l'heure, 21h20, cela fait 1h40 que je jardine, 11km au GPS, je suis de toute façon hors classement comme j'ai loupé une balise. Je décide de rentrer dès que je trouve un point de fixation sur. Retour en courant, je croise un mec en train de débaliser, c'était chaud pour moi de toutes façons. J'arrive pendant la remise de prix, discrètement je rend le sport ident, et rentre, les jambes griffées et écorchées de partout, des boutons de moustiques plein le corps (vive les marais), mais avec la sensation d'avoir encore appris plein de truc...

Merci le GO78 pour ce trophée, à une heure presque facilement accessible.

Je crois que j'en apprendrais encore pas mal avec vous l'année prochaine ;-)

dimanche 15 juin 2008

Défi vert : le film

Raid Grand Place, par Hélène et Benoit


Hier, nous avons couru le Raid Grand Place, à Grenoble. On a couru à domicile ! Pour aller sur le lieu de départ : 10 minutes... pour revenir : 10 minutes.... le pied !
Hélène a été malade toute la semaine, mais bon on s'était préparé à un raid "facile" et urbain. En réalité, on a bien souffert, surtout moi :-S

Section 1 : VTT, 19km
Pas de chance pour nous, on se place derrière sur la ligne de départ,ce qui ne nous avantage pas du tout puisqu'il y a beaucoup de monde (environ 300 équipes). On se fait une première partie de course en ville, derrière la moto ouvreuse, mais cela ne dure pas assez longtemps pour bien étirer le peloton. On attaque rapidement du chemin au dessus d'Eybens et dans la montée il y a tellement de monde que ça coince un peu.
On est directement dans le bain puisque qu'on s'avale 600 mètres de déniv d'un coup en vélo sur sur cette montée.
En arrivant en haut ca va mieux, le peloton est déjà un peu étiré, on avance plus vite. D'autant plus que le raid est en orientation de A à Z, pas de problème pour nous à ce niveau là. Il y a peu de choix d'itinéraires, mais en étant sûrs de nous on fait quand même la différence sur d'autres équipes qui hésitent sur des carrefours. On se fait une longue portion à flanc de montagne sur un petit sentier très boueux (la pluie des 3 dernières semaines...). On attaque ensuite la descente vers Grenoble sur des sentiers très glissants, très raides. Hélène attaque à fond, elle descend comme une bourrine. Derrière j'ai du mal à la suivre. Elle attaque tellement qu'elle se prend un gros shoot dans un virage. Rien de grave, plus de peur que de mal, mais elle s'est quand même créé une contracture sur le coup.
Perso quand je tombe, en général ça me calme. Que dalle pour hélène qui remonte sur le vélo et attaque encore plus... Elle double du monde j'ai vraiment du mal à suivre... On fait une petite passe en portage dans des marches, puis une nouvelle descente très rapide mais avec des grosses rigoles en béton en travers du chemin. C'est assez dangereux, d'ailleurs deux équipes ont fait des chutes et les secours montent à leur rencontre. Ca ne dérange pas Hélène qui continue jusqu'en bas et qui me prend pas mal d'avance (elle est obligée de m'attendre).
On rejoins ensuite les quais de l'isère en orientation urbaine. Ca va vite, on fait les bons choix et on arrive au parc vtt.

Section 2 : Course à pied, 2km
La crue récente de l'isère a contraint les organisateurs à modifier le parcours canoé. On part de plus haut sur l'isère, donc on rejoins le départ de canoé en course.

Section 3 : Canoé, 5km
C'est la deuxième fois qu'Hélène monte dans un canoé. Ce coup ci c'est sur l'Isère. C'est très sympa car on passe juste à coté de l'appart ;-) En fait on est habitués à courir sur les berges mais voir Grenoble depuis le fleuve c'est cool ! Il y a pas mal de courant et de bouts de bois qui flottent. Les passages sous les ponts sont indiqués car avec la crue des troncs d'arbres sont allés s'échouer contre les piliers des ponts, ce qui rend la navigation un peu dangereuse (pour des novices comme nous). On est content de nous, on avance pas mal on est synchros. On prend les bonnes trajectoires donc on passe sans problème les ponts.
Vers la fin de la section, il y a un petit rapide. Rien de bien méchant mais on voit les gars de devant qui se mettent en travers et qui galèrent un peu. Don on se met bien dans l'axe, et je dis à hélène de rammer à fond pour bien prendre de la vitesse. Ouf, le rapide est passé, mais direct derrière, un énorme vent de face. Un truc de fou. J'ai 'impression que ceux de devant reculent... C'est pas facile d'avancer à ce moment, on met tout ce que l'on a pour s'extraire de ce coin. On accoste 200 mètres plus bas, sur les anciens quais de Grenoble. On saute du canoé, on le remonte sur le bord et on le tire jusqu'au camion. On rejoins ensuite nos rollers en courant, 500 mètres.



Section 4 : Roller, 5km
Le canoé nous a bien cassé et la transition course à pied roller n'est pas facile. Hélène fait la transition à une vitesse folle, moi je rame un peu. On a un poste à aller chercher en roller, le long de l'isère sur une piste cyclable. à l'aller, on a le vent de face, je tire hélène, par contre, au retour, on a le vent dans le dos. Malgrè tout je commence à avoir assez mal aux jambes et Hélène me distance. Cette section est assez vite avalée, on va pouvoir attaquer la Bastille !

Section 5 : Trail Orientation, 5km
On remets nos chaussures pour attaquer la CO dans la bastile. Au programe, 400 mètres de dénivelé en montant par la porte de France et en redescendant par a porte St Laurent. Pour les trois premiers postes tout se passe bien on monte bien. Mais au passage d'un tunnel (pour ceux qui ne connaissent pas la Bastille à Grenoble, c'est un ancien fort et pour monter on est obligés de passer dans des galeries, des tunnels...), la grille est fermée. Un membre de l'organisation nous dit que la course est neutralisée car la grille est fermée et qu'ils n'ont pas la clé. Bizarre car d'autres coureurs ont pu passer, on les voit en haut du tunnel... On nous dit de rejoindre le CP suivant par les quais. On est dégouté car cela nous fait rater la CO ! En plus à la maison ! On redescend, puis on traverse toute la vieille ville par les quais. En bas j'accuse un peu le coup. Je pense m'arrêter pour manger un peu, mais hélène me dit d'attendre le CP suivant car on doit faire une tyrolienne et en général il y a de l'attente.

Section 6 : Tyrolienne
En fait c'est super bien organisé, il n'y a presque pas d'attente (pas le temps de manger une barre...). On commence par grimper dans les arbres et à traverser par des ponts de singes. Le poste est accroché en haut juste avant la tyrolienne (obligé d'y passer) ensuite on se lance dans le vide pour traverser l'isère. C'est pas très long, mais il y a 200 mètres je pense et le câble bien tendu donne de la vitesse. C'est excellent !

Section 7 : Course à pied, 2km
De l'autre coté de la tyrolienne on laisse l'équipement et on va rejoindre les vtt en courant le long des quais, avec un poste à prendre au passage.
Heureusement que j'ai un oeil sur a carte car beaucoup d'équipes ont raté le poste 111. Par contre je suis de moins en moins bien. J'arrive plus a tirer hélène, ce coup ci c'est elle qui me pousse.

Section 8 : VTT, 18km
On arrive au parc vtt, on récupère notre nouvelle carte et notre nouveau carton de pointage. C'est le moment de découvrir ce qui nous attend pour cette dernière section... 600 mètres de déniv à nouveau. En fait on repasse tout près de la première section. Il y a même certains passages communs, et notamment...celui des escaliers. C'est une longue portion de portage très raide, avec les vélos lourds de la boue du matin et lourds de la fatigue accumulée. Ca vire au calvaire, d'autant plus que je me rends compte en cours de montée que ce passage n'était pas obligatoire contrairement à la première section. On aurait pu monter par une route qui aurait été bien moins fatigante. Première erreur d'orientation de la journée.
Arrivés en haut on est mort. On a un choix à faire. Un chemin direct vers le poste d'après ou une route moins directe mais qui garantie de pouvoir rester sur le vélo. On décide de prendre la route car si on doit faire un nouveau portage, je pense que ça aurait été le pétage de plomb. Je pense qu'on a bien fait car en arrivant au poste on voit le chemin qu'on aurait pu prendre ou les équipes poussent le vélo...
Arrive ensuite le dernier coup de cul, on est obligés de pousser le vélo. C'est difficile mais on sait que c'est la fin de la montée. En haut on remonte sur les vélos, je mets hélène en longe pour la fin de la montée, puis on arrive enfin à notre point culminant. Je dis à hélène qu'on va pouvoir souffler dans les descente, mais pas de bol, c'est assez technique, surtout quand on est très fatigué. C'est tellement raide, qu'on se choppe des crampes dans les bras et les jambes.
Mais on arrive en bas en entier et c'est le principal. On se retrouve avec une équipe mixte, donc on essaye de se tirer la bourre mais c'est impossible pour nous, on est claqués.
Le final sur le parking de Grand Place au milieu des voitures de ceux qui vont faire leurs courses est un peu dangereux.

Malheureusement pour nous, quand on arrive il y a la queue sous l'arche d'arrivée, donc on ne peut pas passer directement la ligne.

Pour conclure, on est bien content. On est complètement morts. On met 5h20' pour boucler notre circuit, on est dans la première moitié du peloton au général (118e scratch) et 28e mixte.

C'était un très beau raid. On a adoré l'organisation et l'enchainement des épreuves. Coté physique, pour moi c'était moyen, j'ai été très vite fatigué. Je dois payer mon planning chargé de ces dernières semaines de travail.

lundi 9 juin 2008

Championnat de France des Clubs de CO 2008, vu par Benoit


Ce week end c'était un retour aux bases, aux sources avec le championnat des clubs de Course d'orientation.
Ça fait 4 ans que je n'ai pas fait de "vraie" CO, mais je me suis laissé tenter par cette aventure bien sympathique puisque nous courrons par équipe de huit coureurs en relais. En l'occurrence, cette année je me suis retrouvé dernier relayeur de notre équipe en Nationale 2.

La course se déroule dans le Pilat, au dessus de St Etienne. Il fait un temps dégueulasse et c'est dommage car c'est magnifique ici, j'avais pu le constater au Raidlight Trail Trophy que je suis venu courir cet hiver.

Le terrain est magnifique et c'est de la belle CO qui est annoncée, avec notamment une belle zone bien technique juste après le poste spectacle.

J'attends patiemment mon tour. Comme je suis dernier relayeur, j'ai bien attendu puisque la technicité du terrain et les conditions météo ont rendu les parcours difficile, si bien que les temps annoncés sont rallongés.

Au final je pars a 15h (je me suis levé a 4h30 et je suis sous la pluie depuis 6h30 du mat...). Je suis un peut frigorifié, mais dès la course lancée je me sens mieux. La chance dans mon malheur, c'est que mon départ en masse me permet de me tirer la bourre avec des gars de mon niveau.

Je me concentre bien car on a des circuit semblables, mais des combinaisons de postes différentes.

Pour le premier poste j'ai un peu de mal à me mettre dans la carte. Je loupe complètement mon approche et je perd 2 minutes. Du coup je suis dépassé et laché par la tête du peloton.
Je me concentre alors bien et c'est repartit.

J'enchaîne bien les poste d'après, si bien que rattrape les coureurs qui m'avaient lâché quelques postes avant. Je reste au contact un moment, puis sur un bon choix j'arrive à leur prendre un peu d'avance. Avance qui fond peu à peu au fur et à mesure de ma progression car je suis seul pour faire l'approche des postes (c'est plus facile quand on est derrière).

Je me fais reprendre, je reste au contact. On se retrouve alors sur une combinaison où je dois descendre dans une pente alors que tous les autres restent eu haut pour continuer à flanc. je poinçonne et repars, mais le temps de remonter c'est trop tard, ils ont eu le temps de prendre de l'avance. On approche du poste spectacle, j'entends le speacker. Je sais que rien n'est perdu car il reste une zone bien technique après.
Au poste spectacle, j'ai 2 minutes de retard sur MichMuch (ma référence car le plus fort de ma série) et une 30taine de secondes sur le peloton qui ma lâché sur les postes précédents.

J'attaque la partie technique ultra motivé. Un poste, puis deux nickel. je reviens sur les coureurs avant le troisième poste, le plus dur. Je fais une mauvaise approche, je me plante. Je vais vite me recaler, ce qui me permet de poinçonner le poste avant les autres. Je pars rapidement pour gagner du terrain, mais un peu trop, je dévie mon azimut et perds 15 secondes sur le poste d'après. Les autres me reviennent dessus. Tout reste à faire, à seulement 3 poste de l'arrivée. Je décide de ne pas me faire couillonner cette fois ci. Je reste derrière pour laisser les autres faire le débroussaillage. Je profite d'un passage dans une zone verte assez dense pour me faire la belle en contrebas où je tombe nickel sur mon poste. Le temps pour moi de me débattre dans un marais où je m'enfonce au dessus de la taille, je repars pour les deux derniers postes. Les autres sont encore derrière en train de fouiller les bois. Avant dernier poste nickel, dernier poste nickel...

Je passe la ligne d'arrivée avec plusieurs minutes d'avance sur les autres coureurs.
Je boucle en 1h15', je suis content de ma prestation. Mes automatismes sont encore là. Il me manque peut être un peu de rapidité en prise de décision, mais bon... après 4 ans d'absence c'est quand même pas mal ;-)

vive la boue et la CO bien technique !

Raid du Petit Karibou, vu par Hélène et Benoit



Ce matin il fait gris sur Grenoble et sur les sommets aux alentours, la journée va être humide ! On arrive à la Feclaz et il fait super froid ici. La matinée va être fraîche. On se prépare et on a le temps d'aller faire un petit tour au test de tir à la carabine car le raid comporte deux sessions de tir, un couché et un debout comme en biathlon.

Section 1 : VTT, suivi d'itinéraire

La première section de fait à VTT sur un suivi d'itinéraire (le circuit est balisé). Qui dit balisage, dit bourrinage, alors on bourrine. On bourrine tellement qu'à un moment on se retrouve tous complètement perdus, sans aucun balisage. J'arrive à me recaler assez rapidement (je n'avais pas suivi le chemin sur la carte au fur et à mesure de la progression). Comme on se recale, on en profite pour prendre un peu d'avance sur les autres équipes. On se retrouve avec deux équipes : une masculine et une mixte. Nous trois équipes à faire la course en tête. Au fur et à mesure de notre progression, on se rend compte que le balisage n'est pas toujours très bon, et on est obligé d'utiliser la carte. Petit cafouillage à la fin de la première boucle de VTT puisque l'on est censés pointer avant d'enchaîner sur la seconde boucle, mais personne ne semble être au courant. On attend le signal des organisateurs et on perd 5 minutes. Les autres équipes qui étaient avec nous à ce moment ont décidé de poursuivre leur chemin. On aurait du en faire autant (à trop vouloir respecter les règles...). On enchaîne donc sur la seconde boucle. On est virtuellement 3e scratch de la course et on se rend compte en faisant cette seconde boucle que tous les concurrents du circuit prennent les postes dans n 'importe quel sens, sans respecter l'ordre initialement imposé. J'ai un peu les boules car si j'avais eu le choix je ne me serai pas fait chier à faire les deux boucles assez physiques...du moins dans l'ordre imposé. On termine au taquet cette première section et à notre grande surprise, en arrivant à la transition, on voit qu'on est loin d'être les premiers. Plein d'équipes sont déjà passées, avantagées par l'ordre dans lequel elles ont poinçonné les balises. A la fin de la section on effectue notre tir, une pena, puis on repart en CO.

Section 2 : CO


On a les boules, on sent bien se profiler des problèmes comme ceux qu'on a eu au Raid ESC Chambéry. Hélène est remontée, on attaque fort cette CO. On reprend une première équipe mixte assez rapidement, puis on continue notre avancée en reprenant des équipes masculines. Dans la montée finale on revient sur une nouvelle équipe mixte. On reste derrière eux pour essayer de leur mettre la pression. Sur un choix d'itinéraire je tente de faire la différence, sans succès, puisqu'on se retrouve quelques mètres derrière eux. On revient une nouvelle fois sur eux. On approche de l'arrivée et je sais qu'il n'y a plus beaucoup d'occasions de faire de la bonne CO. Sur une intersection de chemins, ils hésitent, c'est le moment pour nous de passer devant et d'accélérer dans la longue piste en montée qui suit. Une fois en haut je fais une bonne orientation fluide et sans hésitations. On prend de l'avance. On continue de bourriner pour tenter de revenir sur d'autres équipes, mais sans succès. On termine bien morts, et deuxième (on a réussit à reprendre notre place initiale). Ouf.
On est bien content de faire ce podium, mais on est une nouvelle fois un peu déçu que la course ne se soit pas passée sans accroc.
On en garde tout de même une note positive puisque le terrain était magnifique, que la neige nous a donné mal aux jambes sur la section VTT... C'était cool !