lundi 25 juin 2007

Réception du road book du Courmayer-Champex-Chamonix

Ce matin dans la boite aux lettre : le Road Book de l'UTMB et du CCC.
Rien à dire, c'est bien fait, belle plaquette réalisée par une organisation bien rodée.
C'est aussi l'occasion de se faire une petite piqûre de rappel deux mois avant l'épreuve...

jeudi 21 juin 2007

Raid'n Moissy, vu par Alexis


C'est un raid super complet pour tous les fondus de triathlon qui savent pas nager comme moi :) lol

Le parcours proposé en roller était bien roulant malgré les gravillons et la boue (et oui on était à la campagne) disséminés sur les routes. Belle performance, Kévin a su tout donner avec ses Fila M90 en titane, je n’avais pu qu’à suivre !

En VTT, on alterne sous-bois, chemins et grands lignes droites dans les champs, sans oublier le mythique passage dans des ornières hautes de 1 mètre créées par un tracteur géant... C'était l'occasion de tester le tout nouveau Lapierre de Kévin, qu'il a su maitriser à tout moment. .. enfin à part quand il s'est mangé dans les buissons à cause d'une ornière, mais ca c t pour le fun bien sûr, première sortie Lapierre oblige ;-)

Côté course à pied, on peut deviner qu'après 7km de roller et 30 de vélo, on a les jambes qui pèsent lourd, très lourd et il nous a fallu quelques kilomètres pour reprendre un peu de légèreté avant la ligne d'arrivée au bout d'un chemin interminable semé d'embuches ... d'orientation.

Malgré les soucis d’organisation, l’ambiance était au rendez-vous, on a été très bien accueilli par les pompiers.

Premier raid multisports en équipe et premier podium. Rien a dire on s’est fait plaisir. Vivement l’année prochaine qu’on remette ca !

mardi 5 juin 2007

Raid'n Moissy, vu par Kevin




Lundi 28 mai: les jambes encore pleines d'émotions de la veille (Trail des Carrières), je découvre sur internet un raid multi-sport, avec du Rollers, du VTT, et du Trail. Ni une, ni deux, je contact Alexis pour faire équipe le dimanche suivant: il est ok...TERRIBLE!

Dimanche 3 juin
8h: Accueil chalereux au sein de la caserne de Pompier de Moissy Cramayel (77). Nous sommes l'équipe numéro 17, la dernière, c'est bon, on n'aura que l'avant de la course à gérer.
9h: Nous confions nos VTT afin d'être acheminés jusqu'au parc VTT pour le premier changement d'épreuve.
10h: Départ de la première équipe rollers, puis toutes les minutes
10h17: Après un petit saut d'Alex au départ nous partons comme des fusées pour 8km. Au bout de 800m nous rattrapons une première équipe, le début d'une longue serie. Quelques dépassements plus loin, après avoir été orienté par le staff de la course, nous nous retrouvons dans des sous-bois (oui, toujours en rollers!). Nous retrouvons (et dépassont) d'autres équipes dans ces sous-bois, qui font quand même mal aux cuisses, et aux roulements! Ca y est, nous arrivons au parc VTT, nous changeons de matos, pendant que des pompiers viennent nous demander si nous nous étions perdus (pas vexants!!) et repartons aussitôt en mode VTT.
C'est partit pour 30km, le parcours est roulant, je sens qu'Alex a le cuisseps qui le démange, c'est bon, il va nous donner un rythme! Premiers petit virages gras dans les sous-bois et premier bain de boue pour moi, c'est pas grave, c'est le métier qui rentre! Nous arrivons à un premier point de contrôle et nous sommes stoppés avec d'autres équipes. Il semblerait que certaines équipes ont étés mal orientées pendant la partie rollers (dont nous), les sous-bois ne faisaient pas partit de la course. Mauvaise nouvelle, l'organisation décide de stopper les chronos et refaire un départ au parc VTT, et par conséquent annuler l'épreuve rollers, dommage, ont avaient pris au moins 10 min à certaines équipes. Dommage, mais notre esprit sport nous donne envie de se donner encore plus pour ce...vétathlon par équipe.
Cette fois, ça sera un départ toutes les 30 sec. Nous partons une nouvelle fois en dernier et remontons à fond sur quelques équipes. Le parcours est vraiment roulant. On a la caisse et Alex est toujours au taquet à imposer un rythme, j'adore! Le parcours, relativement plat, mais technique dans la première partie, car chargé de singles, de petit virages, de dos d'âne... La seconde partie, est faite de "boulevards", chargés pour certains de rails bien gras où nous parvenons à doubler des concurrents, en peine dans des sillons très profonds de roues de tracteur. km 17: Nous attaquons une autre partie très roulante, (34km/h), doublons encore une autre équipe, mais quelques centaines de mètres plus loin, je ressens des réactions bizarres sur ma roue arrières, comme si elle se dégonflait. 5 min plus tard, nous nous arrêtons car je crains que mon pneu soit en crevaison lente, mais pas de matos adéquate avec nous. Nous nous faisons doubler, eux non plus disent ne pas avoir ce qu'il faut. Pas le choix, on remonte sur les VTT en espérant trouver du matos au prochain point de contrôle. Miracle! Nous voyons le parc VTT, départ du trail: notre cauchemard se termine, en courant à côté du VTT (et de la jante :-( )!
Nous lançons les VTT...et les casques, pour ne pas laisser s'éloigner l'équipe devant nous. Alex à les jambes et part à fond, moi, derrière, me prend une sporténine car je sens un coup de mou dans les cannes. Après avoir repris les concurrrents, nous nous retrouvons à un carrefour, nous balisé. Je sors la carte de ma poche, nous la suivons en biffurquant à 10h. Nous tombons 500m plus loin sur un autre carrefour, cette fois nous trouvons de la rubalise, mais celle-ci ne va pas dans la même direction que la carte indique. Après une reflexions d'une minute, nous voyons l'équipe que nous avions doublé suivre la rubalise. Nous les suivons et parvenons à les doubler facilement. Alex voit au bout d'une longue ligne droite la banderole "arrivée". Nous nous lançons dans un sprint final, contre le chrono pour vider nos cuissent de l'energie qu'il nous reste.

A l'arrivée, une équipe (de vététistes) est déja arrivée, nous prendrons donc la seconde place.
On est crades, vidés, mais trop contents de la performance, malgré l'avantage du roller perdu en début de course.

Malgré le pépin de début de course, et quelques anomalie dans le balisage, nous avons apprécié l'ambiance et la volonté de bien faire des pompier de Moissy Cramayel, et pour cela (et pour prendre notre revanche), nous reviendrons!

dimanche 3 juin 2007

2e place au Raid'n Moissy


Encore une belle perf pour le Team ce we au Raid'n Moissy.
Kévin et Alexis terminent 2e après avoir enchainé Roller, VTT et course à pied.

Bravo les gars !

Trail des Carrieres, vu par Benoit

15 jours après le Trail des Cerfs où j’ai été content de mes sensations, je dois dire que le Trail des Carrières ne s’est pas présenté aussi bien que je l’aurais souhaité.
J’ai passé une semaine difficile, fatigué, pas en grande forme et c’est donc un peu en touriste que je me suis présenté dimanche matin sur la ligne de départ de la course.

Pourtant le parcours était alléchant. Pour avoir fait la version nocturne en novembre dernier, je savais qu’en venant à Mondeville, je ne serai pas déçu du tracé.

Première sortie pour nos maillots… ils ont eu du succès !

Au départ je me place avec Kévin et Alexis en milieu de peloton. Mais a peine la course est lancée, je me rends compte que j’aurai dû me mettre devant. Je perds beaucoup d’énergie à passer les coureurs qui courent moins vite que moi sur cette première partie plate de 2km. Tout en me plaçant, je me rends compte que les jambes ne sont pas au rendez-vous. Il faut prendre son mal en patience, il y a 15 jours, les bonnes sensations sont arrivées après 30 minutes de course.

Nous attaquons rapidement une succession de montées et descentes qui cassent bien les jambes comme il faut. En fait, j’ai eu l’impression que le tracé n’arrêtait pas de zigzaguer dans les bois entre la partie haute et la partie basse des carrières.

Quoi qu’il en soit, le parcours était vraiment magnifique. Sable, rochers, boue, herbe… Tous les ingrédients y étaient pour faire une belle course.

La course avance, le chrono tourne et les sensations ne sont toujours pas au rendez-vous. Pourtant mon chrono est bon, je suis en dessous de l’objectif raisonnable de 2h que je m’étais fixé.

Il y a des jours comme ça où on n’a pas la niaque. Pourtant le rythme était bon, mais l’impression de vide dans les jambes… À tel point que j’ai failli m’arrêter pour attendre mes deux compères un peu plus loin derrière moi.

Finalement, je l’ai pris zen, j’ai conservé mon rythme en restant régulier dans les montées, puis la fin de la course est rapidement arrivée. Je me souvenais des deux dernières montées, communes avec la version nocturne de cette course. Un passage un peu casse gueule avec une main courante, puis un dernier raidillon dans les bois avant de relancer tout ce qui nous reste dans le dernier plat avant l’arrivée.

Résultat 1h52’. 8 minutes de moins que mon objectif, sans les jambes. C’est pas extraordinaire, mais la course s’est bien passée, et c’est le principal. Bravo à l’organisation, pour cette course sans failles.

Trail des Carrieres, vu par Kevin


9h30 : le départ est donné, Ben est lancé devant, tandis qu’Alex et moi sommes placés au milieu du peloton étant donné notre ambition à 2h15. La traversé du champ, bien que monotone, car plate et longue est un bon moyen de s’échauffer (car comme à notre habitude, nous nous sommes lancé quasiment à froid). Nous arrivons près d’un hameau, et le premier sous-bois apparaît. Première descente, avec la caillasse glissante à souhait, la course est lancée ! Mais aussitôt entré nous voila déjà ressortit pour retourner vers un autre sous-bois…et rebelote ! Et là ça déroule dans la descente. On sent qu’un rythme est pris entre Alex et moi, sauf que voila la première belle côte, qui passe sans marcher pour ma part. La course continu sur ce rythme avec des passages superbes dans les carrières et de bonnes sensation jusqu’à ce qui sera pour moi le ”terrible km 13”. En effet, comme j’étais bien, je venais de m’auto-ravitailler quand arrive un nouveau ravitaillement. Et en jeune sans expérience, je n’ai pas su prendre cette micro pause et j’ai explosé 500 m plus loin…tandis qu’Alex s’est sentait en jambes. Bien qu’il me tendait des perches, je n’ai pas réussi à le raccrocher. Dur de voir son partner s’éloigner… km 14 : montée de folie, où j’avais même du mal à mettre un pied devant l’autre, tandis qu’Alex était déjà là-haut. Le long chemin qui a suivi a accentué l’écart, jusqu’à perdre Alex de vue…pas glop ! Le passage à vide continue, s’accentue… km 17 : 2 trailers équipés bas booster arrivent pleine balle sur moi. Je me dis que c’est ma chance, je m’accroche et me fais ”tracter” sur 1 km, car ces messieurs étaient quand même beaucoup plus frais que moi. Mais ils m’ont remis dans l’ambiance, dans le rythme et le moral est revenu. Pour preuve, je me remets à monter les côtes en courant. Petit passage par le garage de je ne sais qui pour prendre le dernier ravito, où charmante toute petite fille m’annonce que nous sommes au km 20, donc moi, en bon compétiteur, je décide de tout donner, lâcher les forces sur ces 2,5 dernier km, quand au bout de 800m je vois un panneau km 20. Du, va falloir tenir ce rythme plus longtemps que prévu. Ca y est je vois le bout du chemin, avec Ben qui m’attend sur le bord, puis sur la ligne j’entend gueuler un gros ”Raidsaventure.com” d’Alex. Parcours bouclé en 2h03, 156ème au scratch, 2ème espoir… je suis satisfait pour le chrono et à la fois déçu de ne pas être passé sous les 2h…gourmand que je suis !

Deuxieme place pour Kevin au Trail des Carrieres


Belle perf de Kévin aujourd'hui avec une belle deuxième place au Trail des Carrières.

Résultats du Team : 22km, 450mD+
Benoit : 1h52'
Alexis : 1h58'
Kévin : 2h02'

Trail des Cerfs, vu par Kevin


Première sortie du team, premier réel trail pour moi…

Après un pseudo échauffement, à base de slalom entre les gouttes de pluie et aller retour à la voiture, et le premier ”check” d’encouragement du team, vient le moment de se placer sur la ligne de départ. Première interrogation : où me place-je ? Etant donné que je n’ai pas de référence, je me place à mi peloton. PAN !! (superbe imitation du starter) Le peloton se lance. Je n’ai pas encore franchi la ligne que j’aperçois au loin Benoit dans les 5 premiers, au premier virage. Ca y est, je commence à faire des foulées ! Nous voilâmes partit pour 20 km de plaisir ou souffrance (on saura ça à la fin). 1 km, le peloton s’étire déjà sur plusieurs centaines de mètres quand arrive le premier single : embouteillage, 2 min de perdues pour moi, c’est pas grave, l’objectif étant de me faire plaisir, cette pause est toujours bonne à prendre.

Ca y est, premier single, première montée, nous tapons dans le vif du sujet ! Je me sens bien, le cardio monte gentiment, les jambes aussi, pecab’ ! Je me prend un lièvre, puis un autre, …La suite vous la connaissez, ça monte, petit virage à gauche, ça descend, ça glisse…ouf ça passe, mais attention quand même aux chevilles. Partie technique dans un premier passage sablonneux avant une première grosse montée technique. Je me sens en jambes, je double quelques trailers et relance aussitôt (je suis content des exos de Vincennes avec Hel et Ben ;-) ). Deux trois autres montés et descentes assez raide se suivent, où je suis contraint, comme c’est une single, de marché derrière les autres concurrents. Petite relance, avec le photographe (où j’essai de poser, mais la suite montrera que je suis un piètre mannequin…), stoppée rapidement par l’arrivée du ravitaillement. 47 min au Chrono, de mémoire il est au 9ème km…ça me plait ! Un petit coup de boisson énergétique et on est repartit pour 11 km. Même si je sais qu’il ne faut pas que je m’emballe, cette première partie qui s’étant bien passée, je sens que ça part tout seul. C’est repartit pour l’aventure trail. Je continu à doubler du monde, c’est bon pour le moral. Tiens, qu’est-ce qui me double, un lièvre, c’est repartit pour attaquer. Jusqu’à la fin j’aurais ce rythme là, à base de lièvres, bien utiles sur cette fin de trail un peu plate à mon goût. Dernière portion de sous-bois, la même qu’au départ… mais à l’envers. Mais ne pas se déconcentrer, je vois encore un coureur à terre. La cheville apparemment, mais d’après lui, il va se débrouiller. Dernier km, c’est monotone, alors pour passez le temps, je vide les réserves. Dernier tour de piste…ça y est, la boucle est bouclée en 1h52, 99ème au scratch, 1er en Espoir. Ca fait plaisir…

Trail des Cerfs, vu par Helene


Allez c’est bientôt le départ, on se reconcentre (déjà que je me suis pas échauffée !) c’est partit pour 20 bornes. Alignement sur la ligne de départ. Ah génial il pleut ! super ça commence bien, 20 bornes sous la pluie. Allez c’est pas grave je vais courir tout le temps j’aurais pas froid. C’est parti le départ est donné, je m’élance le coeur battant… pour m’arrêter 200 mètres plus loin : bouchon. Et oui on passe à l’angle du stade ça fait goulot, on fait la queue. Bon ok, plus que 19, 800 km c’est cool j’avance. Et c’est reparti… et non 300 m plus loin nouveau bouchon, cette fois-ci c’est le passage du portail du stade qui ralentit, ça y est la course démarre vraiment. Allez cool je prends mon rythme et je ne me laisse pas influencer par le chien d’une concurrente qui se fait tracter, les chiens ça sait pas gérer, ne surtout pas lui faire confiance, je le regarde à nouveau : il est content.
Au bout d’un km on prend à nouveau son ticket comme à la boucherie, des concurrents poussent même la courtoisie jusqu’à me laisser passer devant eux sur le sentier.
Ca y est la course a vraiment commencée, je me reconcentre et j’espère que mon sciatique me laissera finir la course.
La course se passe bien, je me sens bien, c’est plutôt sympa. La première partie est assez ludique, on monte et on descend et on remonte et que ça tourne à droite et hop un tronc d’arbre… 8 km arrivée au ravito : super plus que 12 bornes, je bois un coup, vérifie mon camel et c’est repartit, un mec me dit que depuis le début je lui sers de lièvre, c’est gentil ça. Hop une grosse descente se profile, attention, pas trop vite, bien plier les genoux ne surtout pas énerver le sciatique, allez tiens bon (et oui vous pouvez parler à votre sciatique, des fois ça marche). J’entends que ça crie au dessus derrière moi, ça va pas non ?! on est cool ici c’est la nature, qu’est ce qu’il a a crié comme ça celui là ? ah oui d’accord j’ai loupé l’embranchement, c’est pas grave on remonte les 300 mètres dans la joie et la bonne humeur, le gars à qui je servais de lièvre est ravi, ça le fait rire en plus, c’est déjà ça je fais rire en trail. Bon ne pas oublier de regarder en l’air aussi pour guetter les rubalises maintenant.
Ah à partir d’ici des gars du 35 km nous rattrapent, ça m’a peut être perturbé ou bien étais - je encore en grande discussion avec mon sciatique ou une autre partie de mon corps, toujours est – il que j’ai encore loupé une intersection, je m’en rends vite compte, cette fois c’est moi qui crie, j’appelle ceux de devant qui se sont eux aussi plantés, 10 personnes remontent à ma rencontre dont plusieurs du 35km, superbe impression d’avoir été utile !!!
Ca y est je commence à avoir un peu mal aux jambes dans les montées, ce que ça tire dans les cuisses ! J’ai l’impression d’être super lourde. C’est pas grave je pense aux savants conseils de mon coach « fais toi légère » géniale bien sûr fallait y penser j’ai plus mal du tout…J’avale ma énième sporténine et je reprends du poil de la bête allez hop hop hop j’ai doublé 3 personnes, j’avance, je tourne à gauche et …méga montée de sable, cool…
Là les coureurs du 55 nous rattrapent, ils sont sympas : plusieurs me félicitent et m’encouragent alors qu’ils sont bien plus méritants…super l’esprit trail. J’arrive près d’un golf. Bon, retour à la civilisation je suis plus trop loin de l’arrivée. Plus loin la montée de bitume : je suis à fond je sens l’arrivée. Ah ! en fait non un gars de l ‘organisation me dit « allez c’est bien, plus que 4 kms » ah zut quand même ! allez c’est pas grave on y va. Au dernier km Benoit est là qui m’encourage, c’est cool. Ne pas penser que lui il doit être rentré depuis ½ h00. Ah super l’arrivée j’ai mal partout mais je suis trop contente. Comment ça il faut encore faire un tour de stade ! ah le supplice, allez encore quelques mètres, c’est bon j’ai fini.

Trail des Cerfs, vu par Benoit


Premier gros déplacement pour le team puisque nous étions trois à nous rendre à La Queue lez Yvelines pour courir le 20 km du Trail des Cerfs. L'année dernière je m'étais aligné sur le 35km qui s'était transformé en 38km pour l'occasion. Mais j'ai décidé cette année de me contenter du 20km pour privilégier la vitesse et le plaisir. J'ai trouvé le parcours du 35km un peu long et monotone (profil plat).

6h45 je quitte l'appart pour rejoindre la Gare Montparnasse ou je vais prendre le train qui m'emmène près du lieu de course. Ambiance sportive dans le train car je ne suis pas le seul à m'y rendre : ce n'est pas tous les jours que l'on voit des Camelbacks et des XA-Pro dans les trains de banlieue.

45' de train plus tard Kévin vient me récupérer à la gare et c'est rapidement que nous nous préparons pour la course.

Beaucoup de monde cette année au Trail des Cerfs avec près de 450 coureurs qui s'alignent sur le 20km. C'est assez impressionnant pour ce trail qui n'en est qu'à sa deuxième édition ! Les coureurs des deux autres circuits sont partis respectivement à 7h et 8h.

Incapable de me fixer un objectif sur cette épreuve, car je ne connais pas mon niveau de forme actuelle, je me place devant sur la ligne de départ en me fixant 1H45' pour objectif (20km, 350D+).

9h le départ est donné, nous nous élançons sur cette première partie de la course qui est très plate (trop plate...) et d'entrée de jeu je souffre, manquant un peu de vitesse par rapport aux routars. Je me maintiens autant que possible dans les premières places car je sais qu'àprès cette première section, les bosses vont s'enchaîner.

Une fois traversé l'autoroute, la course s'engage sur un petit single bien sympathique et la pente augmente. C'est déjà mieux pour moi, mais ce n'est pas encore ça. En fait, il va me falloir 30 minutes pour bien me chauffer et commencer à trouver de bonnes sensations.

Je passe au ravitaillement en 40', je suis de mieux en mieux. J'enchaîne les petites bosses tranquillement, sans forcer et je re double des coureurs qui m'avaient passé avant sur la première partie.

Le parcours devient de plus en plus ludique, nous passons dans les bois, nous slalomons... bref c'est très agréable, la course s'apparente plus à un jeu !

Les sensations sont excellentes j'accélère un peu, sans trop m'enflammer car je sais que la fin du parcours est longue et moins drôle, il faut en garder un peu.

Comme l'année dernière, nous passons dans une grosse montée dans du sable. Impossible de passer à travers, il y a du sable mou de partout. C'est en vain que je cherche le meilleur style de course : sur la pointe ? les pieds à plat ? grandes foulées ? petites foulées ?... la question reste en suspend, impossible de dire quelle était la meilleure solution.

Enfin, j'attaque la dernière section, avec la traversée du grand champ, qui comme l'année dernière m'a semblé interminable. Je sais que l'arrivée n'est pas loin je maintient donc ma vitesse et allonge ma foulée. Je double deux ou trois coureurs. Ensuite, c'est la dernière montée sur la route, puis une partie ludique dans les bois avant de replonger sur le site d'arrivée.

Avant d'attaquer la descente, je jette un coup d'oeil à mon chrono, 1h36'... ouah ! c'est jouable en moins de 1h40', je jette mes dernières force, je donne tout jusqu'à la ligne d'arrivée.

Je termine en 1h39, soit 6 minutes de moins que mon objectif initial. C'est bon pour le moral, je suis satisfait de ma course. Je suis juste un peu déçu des 30 premières minutes qui m'ont fait perdre pas mal de temps. Mais ensuite les sensations étaient bonnes, c'est le principal.

Trail des Cerfs - 20km

1h39 - 12e Senior - 24e Scratch

Double victoire au Trail des Cerfs


Ce fut un beau week end pour le Team, avec une double victoire au trail des cerfs.
Hélène termine première Espoir et Kévin premier Espoir.

Cela nous laisse présager du bon pour l'avenir...

Corrida des Sangliers


Nous y étions, pour une belle nuit de course d'orientation sous la pluie...
Ce fut très agréable, une belle course de 4 heures, de quoi s'en mettre plein les jambes.
Notre reportage : Corrida des Sangliers