mercredi 11 mars 2009

Il est temps de s'y remettre!



Après un mois de janvier plutôt animé sur le plan compétition, j'ai levé le pied en février avec le ski, et surtout les creves à répétitions. Du coup, je n'ai quasiment pas courru pendant 1 mois. Et là, début mars, nous sommes a un mois du raid des dentelles de montmirail... donc plus que temps pour moi de m'alléger, de me faire des cuisses et des poumons de montagnards (pas les memes cuisses que les ardèchois, hein Ben!).
Donc c'est reparti, avec fartleck sur montmartre, trajet maison boulot en velo (46 km en tout), piscine,... mais je reste toujours loin des 700km de T.Breuil!!!
Je me suis lancé dans le Val d'Oise Trophy dimanche dernier aussi, ou j'ai compris la différence entre rando VTT et course VTT. Heureusement qu'il y a des photos, ca m'a permis de voir les maillots des premiers...
J'ai eu un souci mécanique au 3ème km, le 2ème plateau faisait remonter la chaine, donc impossible d'avancer. Après avoir vérifié chaques maillons, pendant 10min (avec les VTTistes qui me doublaient pendant ce temps), je n'ai rien trouvé. J'ai hésité a arreter, car il restait 31km a faire dans ces conditions. Mais bon, mes cuisses ne vont pas se faire si je ne me fait pas mal. Alors j'ai enfourché le VTT et ai continué avec le petit et le grand plateau (c'était folklo!).

Au bout de 2h49, je termine avec cette course, ca s'est gagné en 1h de moins... je sais où j'en suis (pour le coup, j'en suis 170/230 :-( )!

vendredi 6 février 2009

Reprise de l'entrainement... en short !

Ça y est, février a sonné pour moi la fin de ma longue trêve hivernale (3 mois). En réalité j'ai fait une coupure avec le sport mais pas avec l'effort physique puisque j'ai fait 3 mois de travaux dans mon appart. Donc j'ai moins de muscles dans les cuisses (Kévin dira sûrement que j'en avais pas avant ;-) ) mais plus de muscles dans les bras (Kévin dira sûrement que ça ne se voit pas ;-) ).

Donc hier soir, il faisait chaud à Grenoble, le vent du sud qui va bien, du coup j'ai sortit short et ticheurte pour 45' de footing sur les berges de l'Isère, sous la pluie :-S

Les sensations étaient bonnes et ça m'a filé la gnac pour reprendre ! 2009 est lancé !

lundi 26 janvier 2009

Run & Bike Fun Events

Comme l'an passé, je me retrouve avec mon acolyte de toujours, Alex, sur la ligne de départ du Fun and Bike. Comme l'an passé, le départ se fait sous forme de prologue. Alex part du milieu du peloton, et tout au long des 600m, remonte, jusqu'à prendre la 3ème position, derrière 2 costauds du triathlon de palaiseau: merde, on a rien compris du brieffing et on ne sait pas comment fonctionnent les balisages. Je lui passe le vtt direct, car monsieur a bien donné. On découvre que les 2 triathletes était les mâles de 2 équipes mixtes, et que leurs partenaires sont super rapides!

On leur colle aux pompes, car mon envie est de les garder à vue, sinon, je sais pertinement que nous ne les reverrons plus. Nous commencons a ralentir, car Alex pense que nous allons peter si nous continuons sur ce rythme. Je me sentais bien de continuer là-dessus, mais je suis moins rapide qu'Alex sur le long, donc j'écoute le patron. Nous nous faisons remonter par 3/4 équipes, mais comme on commence à se stabiliter, nous laissons faire. Alex préfere faire de longs relais, tandis que moi, je suis plus sur des petites accélérations, qui me crament avant qu'Alex n'ai récupéré de son long relais. Il va donc falloir lacher chacun de notre coté pour arriver a s'entendre physiquement. Paramètre non négligable, nous avons pris un casque pour 2, ce qui ne facilite pas les relais, mais Alex n'aime pas courir avec.

Nous sommes callés, avec les "RTE" qui avoinent bien. Une troisieme équipe vient de péter, cool parce qu'ils allaient super vite, ca m'étonnait et m'effrayait...

Nous sortons des sous-bois pour retourner dans la base de loisirs, ou le terrain est bien valloné. A ce moment, je suis content de ne pas avoir le VTT, c'est plus un fardeau qu'autre chose. Du coup, je prend de l'avance, avec le coureur RTE. On se tire bien la bourre, et en meme temps commencons a nous inquiéter de ne pas voir nos VTTistes.

Alex surgit en premier, le pauvre, il y a des marches, c'est gras, les feuilles mortes collent au roues... Je lui propose un relais mais il est trop cramé a ce moment là.

A la côte suivante je reprend le VTT, c'est vrai que ça colle! Nous sommes toujours dans le mano à mano, mais eux semblent plus frais, et prennent le large. Derrière nous arrive une autre équipe, celle d'"Hicham". Ils remontent fort, et ont l'air affutés. Va falloir se méfier, ils ont un physique de finisher et sont triathlètes... Dans un passage de relais, je glisse avec le VTT (me casse la figure) et laisse la place à l'équipe de passer. Bon, ca va être chaud! Mais on ne lache rien, on les colle!

Petit à petit, ils vont nous ramener sur les RTE, et à partir de là, on ne se quittera plus, les 6 compères vont frotter des coudes. Il doit rester 6 ou 7 km. Et ca envoie du lourd, c'est à celui qui lachera dans les montées, celui qui ne se trompera pas de chemin,... On choisi (par la force des choses) de rester derrière, pour les avoir a vu, même si de temps en temps les jambes veulent un peu chambrer (mais elles nous rappellent rapidement à l'ordre). On arrivent à la fin de la première boucle, les 2 équipes sont devant nous. Nous sommes provisoirement 7ème.

Mais ils vont commetre une erreur de chemin, qui nous permet de remonter sur eux (et oui, a observer, on ne fait pas les mêmes erreurs). On raccroche et nous retrouvons encore tous les 6 pour ce dernier tour. Ca accelère, on sait qu'on ne reprendra pas les leaders, et que derrière ils sont loin, mais on ne lache rien. Ca relance, ça pousse et ça porte le VTT, ca commence a vraiment tirer dessus, mais l'excitation prend le dessus.

Dernières cotes a franchir, les spéciales Fun Events (celles qui nous font mal a chacunes de leurs epreuves). Les encouragements sont là, il en faut pour pousser. L'équipe d'Hicham est aux avants postes, avec les 2 autres coureurs. Le VTTiste RTE est à la peine en montée avec moi. J'entend Alex qui demande un relais en bas, merde, je suis loin de lui, et l'endroit n'est pas judicieux. Plus loin je lui passe pour la dernière fois le VTT, et là c'est lancé. Petit passage technique en sous bois, Alex est à mes basques, nikel. Dernier virage en single ou j'empêche Hicham de me passer (à la régulière voyons) car son VTTiste est devant, donc s'il passe, c'est mort. Nous voila les 3 coureurs de front pour les 200m derniers metres. Je me dit que c'est mort pour nous, je ne suis pas rapide en sprint. Mais je vois que Alex est le seul VTTiste en place, devant, les 2 autres rament à revenir. Du coup, je lance tout ce que j'ai et réussi a passer les 2 coureurs adverses, et coupe la ligne comme en Athlé!! YES!!!

Alex gueule, on sait qu'on a tout donné, pour les places d'honneur, mais on est content quand même. Moi je ne peux pas gueuler, j'ai les dents du fond qui baignent... :-(

Au scracth, nous faisons 5ème sur 38, et nous prenons la 3ème place masculine (et oui, les 2 equipes mixtes de palaiseau triathlon finissent devant...bravo.)

Premier podium pour nous de la saison... pourvu que ca dure!

mardi 20 janvier 2009

Ice Trail 2009 : une course de bûcherons

En ces beaux jours de janvier 2009, rien de tel que de se retrouver pour le Ice Trail 2009 organisé à Presles (95).
Tout commença à 6h30 Dimanche 18 janvier : réveil au son des gouttes sur le rebord de ma fenêtre…Ca promet un bo terrain !
Nous nous retrouvâmes donc à 5 pour partager ce trail de 15kms dans la forêt de Carnelle.
Départ à 9h30 après les inscriptions. 650 personnes prennent le départ ! Waou ca va être serré. Par chance, la pluie s’est arrêtée et il ne gèle pas.
Dès le début sur chemin détrempé bien sûr, nous décidons d’enclencher sur un rythme soutenu pour éviter les ralentissements et puis aussi la gadoue omniprésente. J’essaye de garder un œil sur Kévin pour démarrer ensemble et puis au moment où il était devant, j’entends derrière moi des rumeurs de plantage : nous aurions manqué la piste à gauche 100 mètres auparavant !! Exact la tête de course située à 30 mètres devant nous s’immobilise et fait demi-tour…situé entre deux, je suis le groupe qui coupe à travers les branches pour retrouver le chemin, tout le monde rigole du coup c’est détendu. Ca n’empêche que tout le monde allonge bien !
En bon kenyan, les premières 10 minutes je décide de me placer au maximum et de rester au contact de la tête de course. Après je sens mon souffle réclamer la baisse de régime, alors raisonnablement je réduis ma vitesse sans pour autant ralentir de trop. A 20 minutes, je ré accélère et nous rentrons dans des chemins étroits super glissants où les chaussures Lafuma sont plutôt à l’aise et la cheville est bien tenue.
Dès le début nous savions que ca allait être difficile mais là c’est la patinoire, je me demande l’état de la piste après le passage de centaines de coureurs et coureuses ! C’est pas facile de garder un rythme surtout qu’on est dépendant du sol… Les montées ne peuvent se faire qu’en marchant sur les bords, impossible de courir j’ai l’impression.
C’est là qu’à un moment rapide, j’arrive sur une pente ; au moment d’entamer la descente je glisse sans pouvoir contrôler dans le ravin sur une distance d’environ 6 mètres, on se serait cru au ski, après m’être arrêté je rejoins vite fait la piste pour garder la vitesse. Jusqu’aux 50 minutes, je cours à fond que ce soit dans les descentes ou les plats, un peu moins dans les montées du coup… La forme est là, le terrain est bien balisé et on ne se marche pas dessus.
Après je calme le rythme 10 minutes car je me doute que la course n’est pas finie et que je dois garder du jus pour la fin, on ne sait jamais.
Avec 350 mètres de dénivelé +, l’Ice Trail connait un peu de pentu mais jamais bien longtemps : alors c’est rapide le reste du temps et ca permet aussi de récupérer dans les plats ou encore en descente.
Arrivé à 1 heure de course, je décide de garder ma place même si je me fais parfois doubler. L’important est de se fixer des lièvres pour pas décrocher. A l’arrivée je regarde le temps inscrit sur le chrono : 1 :25 ca le fait ! Je profite quelque peu du ravitaillement final et retrouve seulement 10 minutes après Kévin sur le parcours et nous finissons les quelques centaines de mètres ensemble.
Les 2 copains de Kév, arrivent 2 minutes après lui : chapeau les gars. Pour des néophytes, on a du souci à se faire avec Kév ;-)
Et Anne-Marine (Team Loulous), en bonne bretonne ne s’est pas dégonflée et a surmonté les conditions extrêmes pour finir en un peu plus de 2 heures ! Respect, pendant que d’autres dorment tranquillement.
En tout cas félicitations à l’organisation et bravo pour le ravito à la fin, tout y était : thé, café chaud, pain, chocolat, fromage, 4 quarts, chips, tagada etc…. un régal J
Allez : l’année prochaine on tente le 30 ?

DVORAK Alexis
Classement général : 35 sur 630
Temps officiel : 01:25:26.50
BERTHOLOM Kévin
Classement général : 114 sur 630
Temps officiel : 01:35:37.94
ANDRE Benjamin
Classement général : 134 sur 630
Temps officiel : 01:37:28.29
SIMON Matthieu
Classement général : 156 sur 630
Temps officiel : 01:39:18.71
BODENES Anne Marine
Classement général : 440 sur 630
Temps officiel : 02:14:37.34

Alex, le Kenyan


Photos prise lors de l'ice trail 2009 ;-), Alex s'est permis de signer une belle 35ème place sur 640 coureurs... Ce qui lui vaut ce nouveau sobriquet de Kenyan! La jolie gazelle, non?

lundi 12 janvier 2009

Run & Bike du "Nautil"

Bonne année à tous.



Cette nouvelle année commence en douceur (mouai…) par un Run & Bike de 12 km. Je voyais ca comme une formalité, un sprint easy. Mais c’était sans compter sur le froid polaire (-6°) et le haut niveau sur le départ. En effet, seules 27 équipes sur 100 n’était pas licenciées en club de triathlon.

Nouvelle année, nouveau partenaire, j’ai invité Benjamin, jeune sportif issu du judo (ma clavicule s’en souviens encore).

Prologue de 800m en course à pied pour rejoindre nos VTTistes, Alex et moi frottons des coudes pour savoir qui finira ce prologue en 1er, du coup ca part vite, très vite (trop ?). Nous arrivons sur l’objectif (Alex m’a pris 2 mètres, je m’en sors bien ;-) ) J’appel Benj, et on est partit. La course se déroule sur une boucle de 3km que nous allons parcourir 4 fois. Le règlement autorise de faire les relais en laissant les VTT au sol, ce qui va accélérer le rythme de la course. Dans le premier tour, je suis à la peine en CAP, le froid me glace les bronches, je ne trouve pas mon souffle et mes jambes sont aussi coupées par le prologue (c’est malin ça). Nos relais sont réguliers, on fait 300 – 400m chacun. Durant le deuxième tour je retrouve le souffle et les jambes, et idem dans le 3ème. Quelques bosses sont là pour casser les pattes, mais j’ai faim et je les avale avec appétit. Benj et moi courrons sur les mêmes allures, avec des relais un peu plus long je pense pour lui en CAP.

Nous commençons le dernier tour en mano à mano avec une équipe, nous sommes sur le même rythme, mais eux commence sans que nous nous en rendions compte à raccourcir leur relais. Ils changent tous les 100 m. J’avais oublié qu’il fallait agir ainsi en fin de R&B, ce qui nous a coûté la fin de course. Ils étaient notre objectifs, nous avons multiplié nos relais trop tard et donc accéléré trop tard aussi. Il nous a mangé 15 m de course pour les reprendre. Ce n’est pas pour la place que nous faisions ça, mais juste pour remplir un objectif non dit. Nous finissons à bloc ce Run & Bike, avec les dents du fond qui baignent comme on dit.

Ma première expérience de compétition par températures aussi négatives, en bon Breton, je préfère l’humidité à ce froid sec. Par contre, courir sur la neige est particulier, et j'ai beaucoup aimé.

Nous signons au scratch une 44ème place sur 87 équipes (à faire 4 tours, donc mixtes et masculines), ce qui vu le niveau, mes kilos en trop et la non condition de reprise me satisfait.

Merci Benj pour cette course, je crois que tu es désormais piqué par l’esprit des folles courses d’équipes. On remet ca ? ;-)




lundi 29 décembre 2008

Le Team en mode hivernage

Ne vous inquiétez pas, le team continue les tests pendant cette longue (et pourtant trop courte) période de fêtes de fin d'année. Et attention, ce n'est pas parce qu'il fait froid que l'on s'entraîne à moitié. Nous ça n'est que de l'engagé, du pentu, du gros hardu quoi!!!






mercredi 26 novembre 2008

Le Team est sur Facebook


Vous êtes fan du Team ? Vous voulez en savoir toujours plus en avant première ? Vous vous arrachez nos photos et nos pleines pages dans Endurance Mag ? ;-)

Cette nouvelle est faite pour vous ! Le Team a désormais sa page consacrée dans le célèbre réseau Facebook.
Rejoignez-nous !!!

vendredi 21 novembre 2008

Les Templiers, vu par Kévin

Tout à commencé dans la voiture de Guillaume, en allant au défi vert Drôme. Quelqu'un a lancé que ca serai bien de se faire un ultra cette année, ensemble, car l'ambiance team nous manque beaucoup vu les distances qui nous sépare à l'année. Guillaume et Ben sont expérimentés là dedans, Alex et moi pas du tout. Mais ce n’est pas grave, l'effet groupe nous fait oublié la distance et nous nous inscrivons.

Ma préparation a débuté cet été, gentiment par le trail du bout du Monde à Brest, 39 km 1500mD+, ma plus grande distance. Je veux me tester, faire un point zéro. Je fini cette course à mi-peloton, mais bourré de crampes sur les 4 derniers km. Y a du boulot!

Cette été, la consigne était de profiter des vacances en corse pour bouffer du D+ car ce n’est pas Montmartre qui va tout faire!
Sorties longues en VTT (40 à 70km), en roller (25km), trails courts (20km), et piscine, voila ce que j'ai bouffé pendant 2 mois, a raison de 3 sorties par semaine, car ma philosophie est d'aller s'entrainer au plaisir, et pas en quantité.

Après une semaine allégée en entrainement (1 sortie vélo pour rouler gentiment avec Alex), on part sur la route de Nant, en passant par Grenoble chercher Ben (je vous passe l'épisode des frères berthaume et de la maredsoud 10°)

Financièrement on avait pris le parti de camper sur place, Ben m'avait dit tu vas voir, on sera pas seuls, ca va être woostock. Mouais, en fait il n'y avait que nos 2 tentes sur le parking...et les gens qui avaient pitié pour nous en se rendant dans leur gite...
05h10, nous sommes à la voiture en train de se changer. MERDE, on est à la bourre. On court à fond jusqu'à la ligne de départ, la foule nous encourage (nous dit déjà que nous sommes les derniers :-( ).

Et voila, 16 mois après ma première course à pied (trail), me voila sur la ligne de départ de la Mecque du trail français, de mon premier Ultra, avec mes potes, trop bon.
La stratégie est simple, arriver au bout en bon état, et tous les 3.


Le départ se fait "tout calme" sur les conseils d'Alex, et surtout parce qu'il y a énormément de concurrents. On est noyé dans la masse, les gens s'appellent dans le noir, on grimpe les lacets de route tranquillement. Pour le moment, on rigole entre nous en étant concentrés sur le sol car de nuit, les pièges à chevilles sont partout. Quelques coup de cul ici et là dans cette première partie, mais rien de cassant. Jusqu'au levé du jour on avance calmement, on profite à fond de la beauté du levé de soleil derrière les montagnes... A trop géré on en oubli l'heure et on se réveil en accélérant pour arriver dans les temps à la première barrière horaire, avec 20min d'avance. Nous avons juste à recharger les camels mais là on perd Alex. On le cherche, l'appelle mais pas d'Alex. On avance jusqu'à la sortie du village en pensant le voir, téléphonons à nos femmes en même temps, mais toujours pas. On espère qu'il est devant, et qu'on le récupérera au prochain ravito.

Dans cette deuxième section, la pente se durcie et les bâtons sont de rigueur. En bon breton, je n'en ai jamais utilisé, et espère qu'ils vont m'aider plus que me déranger. Bizarrement on apprend vite face à la pente... A force de grimper on voit des paysages superbes, j'en prends plein les yeux. Le passage avec la vallée recouverte par les nuages…waw!

On avance bien avec les bâtons, on double pas mal de concurrents, mais notre envie de profiter les l'endroit, en prenant des photos, nous fait faire tout le temps du temps et des places. En fait, on aura doublé tout le temps les mêmes personnes pendant la course, eux étaient réguliers... Il faut que nous passions au St Guiral dans les temps, car il s'agit de la 2ème barrière. Ca passe, on appelle nos chéries pour les prévenir et les rassurer.

Ben annonce une bonne descente jusqu'au premier gros ravito. On y va, le sourire aux lèvres, tout va bien jusque là. En arrivant dans ce petit village, nous sommes acclamés, encouragés, appelés par nos prénoms, ca fait du bien!!! On s'attend a voir Alex au ravito, on le cherche avant de s'alimenter... pas d'Alex, merde... On recharge en eau et allons se restaurer en saucissons embarqués dans le sac, à la sortie du village. Après avoir (encore) appelé mesdames, nous nous rendons compte que nous n'avons pas passé ire, elle est 10m derrière nous, on ne l'avait pas vu pendant qu'on se gargarisait de l'avoir passé. Ca nous fait repartir au taquet, chauds. On reprend officiellement la barrière, sortons les bâtons, et on attaque, dré dans le pentu. J'ai bien la forme à ce moment, j'ai envie de donner, et comme Ben me suis à l'aise, on y va. On double énormément de gens dans cette longue ascension, jusqu'au plateau. Une belle descente s'enchaine directement, avec un lit de feuilles mortes qui cachent les pières, attention à rester concentrés. Je me souviens que cette descente n'était pas raide, mais qu'elle nous a fatigué les quads sur la fin, l'usure des chocs nous faisait rêver à une montée.
Cool, la voila. Encore une fois, on avale le faut plat montant, on double (et se faisons redoublé a cause de notre envie de souvenirs ;-) ). Les langues sont sorties, on double pas mal de gens à la peine, certains assis sur le côté...les kilomètres se font sentir). Le final de cette partie se fait assez rapidement aussi, car nous avons peu de temps pour rallier le ravito, et l'autre barrière horaire. Nous voila arriver sur le chemin, avec les encouragements partout sur les côtés, je kiffe! ;-)
On entre dans le ravito, cette fois on nous badge à l'entrée, comme ca on se fera pas avoir 2 fois. On croit voir Alex, mais non, c'est un mec sapé comme nous. Bon, on ne le verra qu'à la fin maintenant. Même stratégie, on recharge en eau et allons nous isoler à la sortie du bled pour manger le jambon, ...20min encore de pause je crois. Petit coup de fil, petit pipi, et c'est reparti. Doucement, on commence à sentir les kilomètres là.



La partie la plus animée de notre course arrive, nous n'avons plus qu'une barrière à passer pour avoir le droit d'aller jusqu'à Nant. Et comme d'habitude, on repart du ravito à l'heure de la barrière (pour pimenter inconsciemment?). On commence par du « plat », pour attaquer rapidement une descente en single sur le flanc de montagne. Nous sommes pris dans un bouchon, impossible d’avancer sans prendre de risque, du coup on attend. Un mec devant n’arrive pas à descendre et comme on peu pas doubler, tout le monde attend. Je commence à pester de l’intérieur, Ben aussi a envie d’attaquer, mais calmement lui (pfff toujours posé ce type !). A un moment, une concurrente a le malheur de nous dire en blaguant « tout schuss », et direct Ben et moi prenons son option, on coupe comme des porcs. Mais on est toujours derrière le ralentisseur. Du coup là c’est Ben qui coupe (l’orienteur est ressorti) et nous relance. Bon, boulet passé (je plaisante) on peu ré-attaquer, mais là, c’est de l’ascension, en single, que des marches naturelles. Et là c’est l’hécatombe, le nombre de personnes sur les côté est impressionnant. La claque ! Nous on continu de pester (surtout moi) car les concurrents devant ne vont pas au même rythme que nous (ca nous apprendra a s’arrêter faire des photos) et on voit la pendule tourner. Ça va être chaud encore. Je vois ma course qui commence à m’échapper, et pas sur le physique comme je pensais… C’est dur.

Le sommet est là, le plateau puis la descente avant la dernière barrière. On prend le parti de se mettre la mort, aller à fond, reprendre le temps de perdu. Alors là c’est n’importe quoi, on double tout le temps, plus ou moins proprement (sans gêner les coureurs qd même). On trace, c’est trop bon, c’est grisant. La descente arrive, les ralentissements aussi, Ben ne ralenti pas, il continu comme un porc, j’adore et je le suis. On délire comme des gosses, à la limite de la faute tout le temps. Après 2 ou 3 frayeurs, 4 ou 5 bip bip biiip (Luc Alphand si tu nous regardes) on arrive en bas. Et là, l’émotion est déjà là, 8km en avance, mais quand même…

Encore une fois, on passe la barrière horaire sous les encouragements toujours aussi forts des supporters.

A ce moment là, on le sait…on sera finishers des Templiers. Alors là, on remercie les organisateurs, les bénévoles, les cailloux, l’air, …on est contents quoi !

On se pose sur une souche en sortie de ravito (ça nous porte chance jusque là), et finissons les boites de saucisson. On ne s’attarde pas trop, le temps se rafraichi, le soleil se cache. On change de maillot, met une épaisseur et on repart. Le départ est difficile, on est euphoriques, on croit que c’est fini… Mais non !

Re-single, re-montée en sous-bois, re-superbes paysages. Les organisateurs ne nous ont pas épargné sur la fin, on regrette presque de les avoir remerciés au ravito.

On papote beaucoup avec Ben, on se fait encore doubler, par des gens qui n’en peuvent plus soit disant, mais qui nous passaient aisément. Nous peinards, on refait le monde, prenons des résolutions, le tout en trottinant, en marchant. On arrive au bout du Roc Nantais. Les pompiers nos disent d’être prudent dans la descente, on met les frontales et on attaque. La descente se fait de nuit, il y a une superbe ambiance. Des accents de partout en France, c’est sympa. On retrouve les embouteillages, car c’est assez engagé à certains endroits (partout en fait). De plus en plus de gens sur les côtés, la lumière et la musique du village arrivent à nous, …brrr, ca monte en moi. On est en bas, ça y est. Le rythme du petit groupe s’accélère, on est tous excités. On passe le petit pont et là j’entends « allez les gars !». Terrible, Alex, il est là, et en forme. On va pouvoir passer la ligne ensemble, même si Môssieur s’est permis de nous mettre 2h. Dernier tour d’honneur sous les encouragements, et c’est bras dessus bras dessous que nous franchissons LA ligne des Templiers.

Alex, tu as été avec nous pendant toute la course, on ta cherché, on a pensé à toi en mettant le turbo,…

Merci Ben de m’avoir accompagné dans ma première aventure ultra (tout comme la CO). Tout seul je n’aurais pas tenu moralement tout le temps… et aurais-je fini ? ça…

Alors les mecs ? On remet ça ? à 4 Guillaume ?

mardi 18 novembre 2008

Le Rachais, vite fait

Entre midi et deux, quoi de mieux que d'aller user les crampons sur les pentes du Rachais ?
Il y a du brouillard, ça présage une belle sortie.
En route je croise juste deux coureurs qui redescendent.

La montée est rude, j'ai décidé de passer sur les traces de la Grésivaudan X Press, Dré dans l'pentu !! En haut les nuages laissent appercevoir de temps en temps la valée : c'est magnifique et dépaysant avant de retourner travailler.

Je descend en passant par le mémorial et la Bastille.

Au final : 1h45 pour un peu plus de 13 bornes et 940 M D+

Je vous laisse admirer le parcours et la courbe ;-)

mercredi 5 novembre 2008

Les Templiers, vu par Benoit

Pour la fin de saison, direction Nant, pour courir le plus célèbre des Trails : Les Templiers !
Pour l'occasion, nous sommes trois : Alex, Kev et Moi. Une petite pensée pour Guillaume qui devait nous accompagner, mais que des soucis de santé empêchent de s'entraîner et de courir.

On arrive sur place la veille de la course, pour être a l'heure au départ dimanche matin ;-). On est tout de suite dans l'ambiance : très sympa. On arrive même a avoir des tickets pour le repas des coureurs du marathon :-)). Finalement, on s'est quand même jeté sur les pâtes préparées avec amour par Hélène notre assistante de choc du samedi matin ;-).

On campe près de la rivière dans le village et à 9h il fait déjà très froid et les tentes sont toutes mouillées par la rosée. On prépare nos sac et on ne traîne pas pour se coucher. Perso toute la nuit j'ai tourné pour trouver une bonne position entre les mottes de terre :-S.

Réveil 4h... Ouch c'est dur, il fait super froid ! On se pose direct dans la Twingo officielle du team, avec le moteur en route et le chauffage a fond pour le petit dej.

Premiers sur place, derniers en tenue. Le temps que Kev avale son demi-gateau sport, on se met en short (aille ca pique les jambes...) et direction la ligne de départ. C'est la course avant l'heure. On voit déjà la bonne ambiance que l'on retrouvera plus tard sur le parcours car nos supporters sont nombreux à nous encourager pour nous ne rations pas le départ.

On arrive sur la ligne de départ, et pas le temps de respirer : la musique est lancée, les torches rouges sont allumées, le départ est donné. On check vite fait, team spirit oblige et c'est partit !

Notre stratégie est simple, on coure ensemble le plus longtemps possible.

Les deux/trois premiers km de course sont sur la route pour étirer le peloton (2700 coureurs). Ca chambre, ca pête (voir récit à Kev ;-) ), ca s'échauffe tranquillement. Pas de grosse difficulté sur cette première partie. Il n'y a qu'un seul petit raidillon pas bien méchant. Ensuite on est sur une ancienne voie férrée bien large et assez plate pour rejoindre le premier ravito à 15 km du départ.

On se rend compte que la barrière horaire n'est pas si large que ça pour le ravito 1, du coup on donne un petit coup d'accélérateur pour s'assurer de passer. Finallement ca passe avec 20 minutes d'avance. On traine pas, on remplit juste les camelbacks.

Au moment de remplir les poches, on s'appercoit que Alex n'est plus la... "Alex ??" rien... On appelle deux trois fois, mais pas de réponse. On s'est perdu sur ce premier ravito et il a du partir devant.

Du coup, c'est repartit mais à deux ce coup ci.

Perso je suis bien mais sans plus. Je sent qu'il ne faut pas que je mette das le rouge sous peine de vite me cramer. On attaque la montée vers le St Guiral tranquillement. C'est l'heure de sortir les bâtons. Les bâtons m'auront bien servit à partir de ce moment et jusqu'à la fin de la course.

En arrivant sur une première crête, on a une superbe vue sur les vallée noyées dans les nuages : la pause photo s'impose. On n'est pas les seuls à profiter du spectacle... La suite de la montée se fait tranquillement. On guette de temps en temps au loin pour voir si on n'appercoit pas Alex, mais sans succès.

Un peu avant d'arriver au sommet, on se fait une pause pour virer quelques couches de fringues, ca commence à taper. Un dernier coup de cul et on est au sommet. La vue est magnifique. On ne s'attarde pas trop car la barrière horaire n'est pas si large que ça. La descente est raide et accidentée. C'est magnifique avec tous les blocs de pierres tout autour. En bas on se pause vite fait pour vider les cailloux des chaussures. Puis on attaque la dernière portion vers Dourbies.
On pensait être large au point de passage, mais en arrivant on voit qu'on a que 20 minutes d'avance sur la porte horaire. On a eu chaud sans s'en rendre compte. C'est le premier gros ravito de la course. On est à mis chemin (37km) et les réserves commencent à baisser. On commence alors notre stratégie "saucisson et viande séchée". On se pose sur un petit muret dans le village au soleil le temps de reprendre des forces tranquillement. C'est à ce moment que je vois les organisateurs qui pointent les coureurs quelques disaines de mêtres après le ravitailement. On n'est donc pas encore pointés et on n'a donc pas officiellement passé la porte horaire... On rembale tout vite fait et on fonce vers le pointeur. On passe du coup à quelques minutes près.

Le ton est donné : on est en même temps que la porte horaire à mi course, il ne v donc pas falloir trainer pour passer la prochaine d'autant plus qu'il y a deux belles montées.

La première est immédiate : la montée sur les crêtes au dessus de Dourbies. C'est assez long, assez raide, idéal pour digérer le saucisson ;-). Je me cale derrière Kévin qui impose un bon rythme. On double beaucoup de coureurs sur cette portion. On arrive finallement assez vite au sommet. Une fois en haut c'est trop beau, du coup on s'arrête faire des photos. Et du coup on se refait doubler par pas mal de coureurs. En fait ca a été comme ca pendant toute la course : on double, on fait des photos, et on se fait re-doubler. Pendant 13h on a vu toujours les mêmes têtes du coup.

La descente tape bien. Au début il y a plein de cailloux cachés par les feuilles morte, donc prudence pour les chevilles. On fait une descente assez rapide, mais c'est long sur la fin. Les cuisses commencent a chauffer. En bas, pas le temps de respirer, on remonte sur le Causse Bégon où se trouve le prochain ravitaillement et la prochaine porte horaire. Dans la montée ca commence a être dur. On croise des coureurs qui commencent a être mal en point. Nous on monte régulièrement. On est un peu stréssés car bien qu'ayant pas mal avancé su cette première portion, on sent que la montre tourne vite, plus vite que les jambes. Ca commence a chauffer pour cette nouvelle porte horaire. On accélère un peut sur la fin, encouragés par les spectateurs qui nous indiquent la proximité du ravitaillement.
Finallement on passe la barrière à nouveau avec 20 minutes d'avance. Ouf ! Encore un peu plus près de l'arrivée et de ce teeshirt de finisher...

On a bien don sur cette partie jusqu'au Causse Bégon, on s pose a nouveau au soleil pour boire et manger. Un peit coup de fil à nos femmes pour dire que "oui on est encore en course!!!". Finalement on repart en même temps que la porte horaire. Donc une nouvelle fois, il va falloir cravacher.

Les sensations sont plutot bonnes sur cette partie du Causse Bégon. On avance a un bon rythme qui laisse présager du bon pour la suite. C'était sans compter sur le tracé du parcours et la descente infernale vers St Sulpice. C'est glissant, étroit et raide. Ca bouchonne sérieux et doit faire toute la descente au ralentit, en marchant. C'est très frustrant d'autant plus qu'on a les jambes, mais pas possible de les exploiter pour le moment. La descente parrait interminable. En bas on attaque directement la remontée sur l'autre Causse. Pareil, le chemin est étroit et accidenté. Difficile de doubler. On voit que le chrono tourne vite et que la barrière horaire se raproche de plus en plus. Kévin tente d'imprimer un rythme dans la montée en tentant de doubler des coureurs. C'est beaucoup d'efforts pour pas grand chose. On n'avance pas. Perso je commence à accuser le coup. Je commence a sentir le blocage à la dernière porte horaire. Kévin, s'énerve, frustré de ne pas pouvoir avancer à son rythme.

Une fois en haut c'est le tout pour le tout. C'est simple, je dis à Kévin que je préfère me mettre la mort pour passer cette dernière porte horaire quitte a mettre 10 heures sur ladernière section plutot quede me réserver sur la fin. Pareil pour lui. On lache les chevaux. Le terrain est toujours un peu accidenté, mais la partie sur le plateau est rapide. On avance vite, on double c'est trop bon. On attaque ensuite la descente. On double n'importe comment, on prend quelques risques. Ca paye car on arrive l'heure sur la dernière porte horaire. Yeah !!!!!!!! On sait maintenant qu'on sera finishers des Templiers.

On se pose rapidement pour se ravitailler, mais on traine pas car le soleil se couche et commence a faire frais au bord de la rivère.
Bon soyons clairs : cette dernière partie est pépère. On marche, on discute beaucoup, on se plaint, on a mal aux jambes, on se fait doubler par des filles... bref la belle vie. On arrive nickel au coucher du soleil sur le Roc Nantais d'où on peut admirer le village d'arrivée, quelques centaines de dénivelé plus bas.

La nuit tombe rapidement, on allume les frontales et c'est partit pour cette dernière descente.
On est pressés d'arriver pour savoir ce qui est arrivé a Alex. On n'a aucune idée d'ou il est. Est-il devant ? Est-il derrière ? On espère qu'il est devant car derrière nous c'est chaud pour es barrières horaires.
La dernière descente est longue, elle fait mal aux pieds mais on savoure.

En bas à 400 mètres de l'arrivée, dans le noir on voit surgir Alex !! La première question : t'es arrivé ? OUI !! énorme !!! On passe la ligne d'arrivée ensemble... 3 finishers sur 3, mission accomplie ! C'est énorme, on est super content. C'est juste trop bon.

Pour la petite histoire, Alex est partit devant nous au premier ravitaillement en pensant qu'on était devant. Il a accéléré pour nous ratraper mais rien.
Du coup il nous met 2 heures dans la vue. Sacré Alex un coup de bluf comme ça... ;-)

Bravo à mes deux coéquipiers. Merci à Hélène qui assuré l'indendance comme une chef pour notre départ et notre retour à Grenoble. Merci aux organisateurs et à la très bonne ambiance générale. Merci aux coureurs avec qui on a discuté (ils sont nombreux !!!).
A l'année prochaine !

A voir :

mardi 4 novembre 2008

La Vidéo des Templiers par le Team

Merci a Kev pour les films et le montage ;-)

mardi 21 octobre 2008

CO à St Martin d'Uriage, Carte des Seiglières, vu par Benoit

A une semaine des Templiers, direction les hauteurs de Grenoble, pour une petite CO départementale qui se déroule sur les pentes de Chamrousse, histoire de s'amuser un peu.

J'ai de la chance, le temps est de la partie.

Ca fait pas mal de temps que je n'ai pas touché à une carte de CO, mais ca me fait bien plaisir.

Je réalise le circuit A en 57 minutes. J'avais oublié comme c'est dur physiquement la CO : que des relances, des courtes accélérations, des côtes bien raidasses... bref que du bon.

J'ai regretté mes chaussures de CO Twister que j'utilisais à l'époque : Bien que mes Lafuma Sky Race soient très efficaces en accroche, elles ne font pas le poids avec une pur chaussure de CO dans les passages difficiles.

D'un point de vue technique, je m'en sort pas trop mal. 18 balises que je fais en 57 minutes. Je fais deux grosses erreurs qui me font perdre 6 minutes en tout.

Sur la première erreur, je me trompe de trace, la bonne étant un peu caché par les ronces, du coup je me retrouve 100 mètres plus bas que prévu.

Sur la seconde erreur, je venais de doubler un concurrent et en voulant faire le trou rapidement, je fais un écart en sortie de poste. Je me décale de quelques degrés et foire mon approche
Je me recale, mais tout le travail reste a faire puisque le coureur m'a redoublé entre temps... Finalement je le redouble ainsi qu'un autre coureur sur un enchaînement 3 postes après.

Au final je suis bien content. J'avais oublié comme c'est ludique la vrai CO. Ca me donne envie de rechausser les Twister pour l'année prochaine ;-)

dimanche 19 octobre 2008

Trail de l'Ours, vu par Benoit

Ce matin il fait très froid à Grenoble, il a bien neigé hier sur les sommets : belledone, vercors et chartreuse.
Je vais en Chartreuse à St Pierre de Chartreuse pour la première édition du Trail de l'Ours, organisé par une équipe de raideurs... le parcours s'annonce donc engagé ;-)

Le topo, c'est simple : 1300mD+ pour 21km. Déjà ca calme. En plus on y ajoute des crêtes enneigées, des appuis qui glissent, de la boue dans les descentes avec des cordes pour descendre, un finish de 500m dans la rivière et son eau glacée...

Bref du gros, du lourd, du difficile héhéhé !!! rien de tel pour tester la forme a trois semaines des Templiers.

Toute la première partie jusqu'aux crettes est en montée, au début dans la boue puis dans la neige. Je décide de partir tranquillement pour en garder pour la descente. Je suis pas mal dans toute la première partie de la montée, mais peu avnt d'arriver au ravitaillement (7e km), je commence a avoir les jambes lourdes.
Heureusement il y a une petite descente derrière pour me refaire une santé, mais la santé est de courte durée car on attaque les choses sérieuses : un méga mur pour rejoindre les crêtes. En haut, au pointage je suis à 10 minutes du premier. Je suis content, c'est plutot pas mal pourle moment vu que je ne me suis pas trop mis la mort. Malheureusement, même sans me mettre la mort, je me rend rapidement compte que je puise déjà dans mes réserve. Je bataille pour essayer de garder un rythme.

On arrive sur une première crète eneigée. C'est magnifique, il fat un temps superber et la vue est grandiose, on voit même le mont blanc. Comme je suis bien mort, j'en profite pour respirer 30 secondes avant de reprendre mon chemin.

Je tente d'accrocher la seconde féminine qui passe a ce moment. Je reste un bon bout de temps derrière elle. Dans un des raidillons qui mènent vers une autre crète elle me lache...

Pendant plusieurs disaines de minutes je suis tout seul, je ne vois plus personne. Je me concenre pour ne pas perdre le chemin. Certains passages sont vraiment acrobatiques, des descentes dans la boue, sur les fesses, aidé d'une corde posée ici pour l'occasion.

Je passe à un col et le GPS indique 12km, c'est l'heure de la descente !!! Je commence doucement pour me chauffer progressivement, puis j'accélère un peu. Je reviens sur deux coureurs, dont la féminine. La descente est très raide et les cuisses prennent cher. En bas nous attend le second ravitaillement. Je bois un verre de coca, puis repars rapidement, vu mon état, mieux vaut ne pas trop s'arréter.

On a une petite section de 2km sur du plat... c'est dinque la seule partie plate du parcours ! Ca passe rapidement et continue la descente. Je suis vraiement explosé, je passe les descentes sans soucis, les plats tranquillement, mais c'est impossible de courir dans les montées. A chaque fois je profite de mon élan pour monter le début e courant, puis je marche. Je suis a nouveau seul et serai seul jusqu'à la fin de la course.

La fin de la course est rapide, assez roulante, mais pourtant je suis à la peine. Je manque de lucidité, j'ai les james explosées et le moral dans les Lafuma.

Les 500 derniers mètres sont dans le lit de la rivière. Vu les hutes de neige récentes, je vous laisse imaginer la température de l'eau... c'est horrible, surtout vu l'état de mesmuscles, je suis régulièrement à la limite de la crampe. Je suis attentif pour ne pas me vautrer dans l'eau.

Enfin de retour au caping, je franchis la ligne en 2h40 pour les 21km et 1300mD+.
Je suis complêtement mort. Je vous lais me rassurer pour les templiers, mais c'est plutot le contraire qui se produit. Je ne suis pas en forme du tout. Plus que 3 semaine et je pense que je vais axer ma préparation sur le repos car j'ai la sensation d'être vidé.

La course en quelsques mots : un trail difficile, exigeant. Un circuit magnifique et engagé. Des singles de folie. Des paysages de fous. Gref une course énorme a faire absolument.

mardi 7 octobre 2008

Le team représente sur la presse nationale


Grosse surprise pour nous lorsque qu'un raideur internaute (Team Barakafrite, Défi Vert) nous a informé qu'un membre du team était dans le dernier Endurance Mag. Nous nous sommes tous jeté chez notre vendeur de journaux pour regarder qui était la star de l'équipe. Et là attention, Alex en pleine page, pris en flagrant délit de prise de plaisir lors du Défi Vert Drôme. De plus, le titre de l'article va bien à Alex, qui comme beaucoup d'entre nous ne cadre pas son entrainement mais fonctionne plutôt par envie ou non.

A quand ta prochaine parution Alex?

mercredi 1 octobre 2008

Vétathlon de Fosses, par Kévin


Samedi 27 Septembre, 15h45, Alex et moi sommes placés au départ de cette course, c'est à dire, à l'arrière du peloton. On ne veut surtout pas partir sur un faut rythme, avec les bourrins. Cela dit, lorsque vous êtes dans un peloton de 28, on se retrouve rapidement dans les premiers!

Le départ est donné, on s'élance à notre rythme, à mi peloton. Rapidement nous rattrapons les gourmands partis trop vite et nous nous retrouvons pas mal placés. Alex continu vite en ce début de course tandis que moi, le bon gros vieux diesel me lance gentillement. Je me fais doubler, et à ce moment là, 2 gars nous séparent. Il faut que je gère, l'épreuve n'est pas longue, mais je connais pas le parcours. Mais 6,5km à ce ryhme, c'est tendu pour moi. Je continu en gardant à vue les 2 gars devant.
La première partie plate a crusé les écarts, je suis entre 2 rythmes, les boeufs devant et les gens raisonnables derrière. C'est dans les bois que je vais revenir, je me sens mieux, je relance tout le temps, bien quoi. Je remonte sur les mecs devant, les passe et vois en ligne de mire Alex. Il est avec un mec affuté, VTTiste apparment. Il faut que je remonte dans cette partie. A force j'y arrive, petite tape au cul, il me dit d'attendre pour relancer. On attaque, le VTTiste reste sur place et nous on avance désormais à 2. Sortie des bois, partie plate dans les champs, tout ce que je n'aimen pas, mais je tiens. Je dis à Alex d'y aller, je le sens de nouveau en jambes. Un tronc à enjamber, un autre à ramper, super, on va rire tout à l'heure avec le VTT.
Nous sortons des bois de nouveau, et abordons la dernière partie de la boucle. Du chemin, face au vent, personne pour s'abriter...je tiens le rythme, mais vois Alex s'éloigner.

J'arrive sur le parc à Vélo, Alex y est mais récupère et m'attend aussi (le raid nous habitue à avancer à 2 ;-) ) Pour une fois je m'équipe rapidement et passe avec Alex la ligne de départ pour les 2 boucles de 6,5km. Mais direct il me met minable en appuyant sur les pédales et creuse l'écart. Le VTTiste, que l'on avait plus revu en courant arrive à fond sur son vélo. Lui je ne le reverrai plus. Je vois qu'Alex lui prend la roue au passage, j'essaie de les garder à vue, mais c'est pas facile. La partie dans les bois est superbe en VTT, que de la relance, un terrain roulant. Petits passages techniques, avec tronc d'arbre au sol (jump, pas jump?), sous les arbres en rampant avec le VTT... Relance directe après, je vois toujours Alex, mais pas prenable. Tour bouclé, j'ai repris un mec, cool. 3ème et dernière boucle.
Pas de risque derrière, le trou est fait. Un jeune VTTiste s'est glissé sur le parcours, juste pour ce tour, histoire de rouler, je me calle avec lui et prend son rythme. Il va me faire revenir sur un concurrent, mais pas de changement au classement, je lui ai mis un tour. Je fini cette dernière boucle seul, au taquet, je veux diminuer l'ecart avec Alex. Relance jusque dans les derniers virage, je coupe la ligne en 01h01'.

Pas grand monde d'arrivé, ça fait plaisir.

Nous faisons 6 et 7/28, et respectivement 3 et 4 dans notre catégorie, derrière le vainqueur du Val d'Oise Trophy. Cool!

C'est une petite épreuve bien organisée, simple et bonne ambiance. Vivement dans quelques années que l'on soit plus nombreux dans le peloton.

jeudi 25 septembre 2008

Grésivaudan X Press : Etape 3 - Le Moucherote



(Photo : Yvon)
Nous en sommes déjà à la troisième étape du Grésivaudan X Press et cette fois ci c'est direction St Nizier de Moucherotte dans le Vercors pour la 3e montée du Moucherotte.

C'est une montée mythique pour tous ceux qui pratiquent le ski alp. Perso j'ai découvert la montée il y a 3 semaine, en passant majoritairement par la grosse piste (le plus roulant des passages).

C'est donc décidé, cette fois-ci je ne prends pas les batons, je me dis que ca va passer sans. C'était sans compter sur les furieux qui viennent depuis 3 semaine courir les mercredis soir... ;-)

C'est simple, on est a peu près passé dré dans l'pentu du début à la fin. Un parcours super raide, en passant par la fameuse "cheminée" que je ne connaissais pas, des éboulis, du glissant... Bref le terrain idéal pour utiliser des bâtons ;-)

A niveau des sensations dès le départ je sens que je ne suis pas au top. J'ai très vite mal aux jambes, sans doute à cause de la grosse séance de côtes que je me suis faite le lundi.
J'essaie de m'imposer un rythme régulier mais rien à faire, c'est tellement raide et j'ai tellement mal aux jambes qu'à deux reprises je suis obligé de m'arrêter pour reprendre mon souffle. Je me fais beaucoup dépasser, un moment je me demande si je ne suis pas dernier car je ne vois plus personnederrière. Je verrai plus tard que finalement il y avait au moins 3 ou 4 coureurs derrière moi.

Je suis complêtement explosé en arrivant en haut. 41'33" pour ma première...

En haut il fait moins de 10 degrés, donc on redescend rapidement.

Bravo à tous et merci aux organisateurs.
RDV la semaine prochaine à la Croix de Chamrousse !

lundi 22 septembre 2008

Compte-rendu - Trail du Gâtinais - Samedi 20/09/08


C’est y pas que j’apprends, en pleine semaine de boulot, que se déroule Samedi 20 septembre 2008, le Trail du Gâtinais – 52 km individuel (annoncé sur le flyer) avec 800 D+ à Mondeville (91 Essonne).

Rendez-vous est pris ! Ce sera l’occasion de m’affûter avant le rendez-vous du Team le mois prochain ; et oui cet été je n’ai pas trop usé mes Lafuma Skyrace. Manque de pot, Kévin ne pourra pas m’accompagner (snif) : quitte à souffrir autant être accompagné du Breizh power!


C’est donc à 7h00 que je me rends à Mondeville pour m’inscrire sur place le jour dit. Je retrouve Alain Poirier (Team « Institut de Soudure ») et ses acolytes Jean-Frédéric et Gérald, tous runners ayant l’habitude de courir de longues distances. Pour ma part, je n’ai jamais couru plus de 42,195km et je flippe un peu de ce qui m’attend ce jour là.
Nous sommes 110 coureurs et coureuses à prendre le départ à 8h30, l’ambiance est détendue et je remarque une atmosphère bon'enfant qui change un peu de la compét pure. Au passage, l’organisation nous annonce une rallonge de 3 kms (4 en fait) : ca promet Lol
Au programme : 2 boucles de 19,5km puis 1 boucle de 17km pour finir : à chaque fin de tour on passe par la salle de ravitaillement pour reprendre des forces et remplir le Camelback, obligatoire sur cette épreuve.
Premier tour : je pars lentement en me fixant sur mes compagnons qui ont l’expérience, le parcours est très varié. Je suis à la lettre les conseils d’Alain et j’évite de me cramer pour rien dans les chemins, sous-bois et champs traversés. Je ferme donc la marche derrière Jean-Fred qui semble avoir des soucis de cheville : malgré sa blessure, il avance à bon rythme sans jamais se plaindre.
Deuxième tour : après 20kms parcourus nous sommes juste chauds pour entamer la deuxième boucle dont le parcours est différent du premier. Nous poursuivons au même rythme que le 1er tour et cela se passe très bien pour le moment avec de bonnes sensations : pas de crampes, je m’hydrate régulièrement car la température commente à monter. Le ciel est dégagé, le temps superbe, avec quand même pas mal de vent dans les plaines que l’on traverse (heuresement je me suis vêtu du t-shirt manches longues Tech-fit en dessous du maillot du Team, cela m’évite des moments de fraîcheurs notamment après les ravito quand on repart J)
Je continue de me caler sur la cadence du groupe de 4, nous traversons les rochers, les carrières de grès, de sable : un très beau parcours concocté par l’Association Trail91 maître en la matière. Le balisage est nickel, même si on nous prévient de faire attention, nous suivons le parcours fléché indiqué au sol sans s’égarer.
C’est au cours de cette deuxième boucle de Gérald, traileur aguérri, décide de partir en éclaireur et nous devance : j’ai appris la raison plus tard, il avait un rendez-vous dans l’après-midi ;-)
C’est donc à trois que nous terminons cette deuxième boucle, mes jambes commencent à sentir l’effort prolongé mais un regain d’énergie me fait accélerer légèrement avant le ravito : allez on a fait le plus dur avec près de 40km parcourus pour l’instant. Jusque là tout va plutôt bien.
Au ravitaillement, je prends un bol de soupe accompagné de ses coquillettes et j’en profite pour recharger quelque peu mon sac en eau avant d’entamer la dernière boucle de 17km.
Nous repartons sur le parcours en marchant pendant 400 mètres avant de relancer la machine, c’est au cours de cette portion que je commence à comprendre. Pendant ces kilomètres, mes genoux commencent à me faire mal et nous alternons les passages de marche (montée, faux plats) et de course (plaine, descente…). Ce qui est marrant, c’est que nous dépassons des concurrents, les même nous dépassent 10 minutes après quand on marche etc : chacun son rythme et chacun sa gestion de l’effort…Ca c’est du fractionné lol En tout cas, chaque concurrent a toujours un mot d’encouragement pour ceux qu’il dépasse et soutient ceux qui sont en difficulté tout au long du parcours.
Alain a décidé d’allonger la foulée et nous laisse finir à 2 la fin de la course. Jean-Fred, le bléssé dont je parlais tout à l’heure, est gêné par sa cuisse mais c’est bien lui qui me donne le rythme et m’encourage dans ce dernier calvaire avant l’arrivée. Je m’arrête souvent sur ordre de mes jambes qui n’en peuvent plus de courir (on est à 6 heures de course pour le moment) , la souffrance est là mais je le savais alors j’assume : cela reste un plaisir et je ne suis pas tout seul. La ligne d’arrivée me paraît si lointaine lorsque nous sortons des bois pour les derniers kilomètres de plaine puis en ville : c’est interminable ce trail, là je les sens les 4 kilomètres de rab !
Après 7h38, nous passons enfin la ligne d’arrivée avec Jean-Fred, mon compère d’un jour qui m’a bien motivé sur la fin et ne m’a pas laissé tomber Respect …
Kev, j’ai essayé d’accrocher les premières féminines, mais à part Huguette, elles étaient toutes devant moi LOL
Mon état à l’arrivée est titubant, je mets 3 minutes à reprendre mes esprits et aussi le sourire d’avoir achevé cette course entier. Merci les gars pour vos conseils : je connais maintenant la signification du mot « ultra ».
Résultats :
Gérald 6:38:30 (56ème place)
Alain 7:21:15 (78ème place)
Jean-Fred 7:38:23 (84ème place)

Alexis 7:38:36 (85ème place)
Boucle N° 1 = 02:19:33 19,500kms 08,38km/h
Boucle N°2 = 02:30:05 19,500kms 07,80km/h
Boucle N°3 = 02:48:58 17,000kms 06,04km/h

jeudi 18 septembre 2008

Grésivaudan Xpress 2008 - Etape 2 : La roche du guet




960 m D+
5.5km (sur le papier)

Hier c'était la seconde étape de la Gresivaudan Xpress 2008 avec au programme la Roche du Guet. Comme je savais que c'était un peu moins raide que la semaine dernière j'ai hésité à prendre les bâtons, mais dans l'espoir de m'ééconomiser les cuisses pour le week end, je me suis quand même décidé à les prendre et j'ai bien fait.

Je ne connaissais pas du tout cette montée, donc j'y vais un peu en touriste. Il parrait qu'il y a des endroits où l'on peut couper en chemin. La seule stratégie pour moi c'est d'accrocher quelqu'un qui connaît et de suivre.

Dès le départ, les gars partent comme des calus, je gère mon départ pour ne pas me cramer d'entrée (je prévois 50 minutes de course).

Pas grand chose à dire sur le chemin : c'est très beau, très raide... Un moment je m'arrète dans la montée pour faire deux ou trois photos pour RaidsAventure.com, je ne perds pas beaucoup de temps, quelques secondes.

Je repars et reviens rapidement sur les coureurs avec qui j'étais au début de la montée. Sur cette première partie je suis pas mal, j'aurais pu doubler mais je préfère gérer ma montée tranquillement pour en garder sous le pied pour la fin. J'alterne marche et course. Je coure dès que la pente le permet. Dans une ligne droite, il y a un raccourci sur la gauche, je me fais surprendre et continue tout droit : résultat je me fais doubler par deux gars. Pareil un peu plus loin, alors que le chemin remonte dré dans l'pentu sur la gauche, il y a une trace qui part tout droit dans le flanc de la pente.

Malgré tout je garde mon rythme et ma concentration en me disant que c'est toujours ça de repéré pour l'année prochaine ;-)

Sur la fin le chemin devient un peu casse gueule, faut faire gaffe de ne pas tomber.

J'arrive enfin au petit col qui précède le sommet. D'après le briefing, il reste un peu moins de 10 minutes de course sur la crête.
La pente est moins élevée, mais c'est dur de courir sur ces dalles rocheuses glissantes. La fatigue commence aussi a arriver.

J'arrive enfin sur la crête finale, sur une dalle rocheuse glissante en dévers et j'appercois l'attroupement en haut. Il y a déjà beaucoup de monde !

Je stoppe le chrono : 53'57"... ouf, que ce fut dur !

En haut la vue est magnifique, on aperçoit la neige qui est tombée au dessus de Belledone... Par contra ça caille, il y a du vent qui nous rappelle aux températures basses des derniers jours.

On redescend tranquillement en 40 minutes.

Pas d'apéro pour moi, je rentre directement à Grenoble.

Merci aux organisateurs pour cette belle épreuve et à la semaine prochaine !

Toutes les photos

lundi 15 septembre 2008

Raid Fun Aventure, vu par Kévin


Dimanche 7 septembre, 8h.
Nous voila de retour pour se dépenser et s'eclater sur les épreuves concoctées par les Fun Events. Après le débrieffing, nous nous alignons pour cette première partie du Raid, en run and bike, qui nous permettra d'accumuler des bonifs, ou pénalités...

Nous commencons par un relais VTT chronométré, que nous allons faire avec (contre) l'equipe qui gagnera le Raid. Alex commence, fait le trou en avalant une énorme bosse, me passe le relais, je conserve aisément l'avance (en préférant un portage). Nous finissons devant, c'est bon ça! Nous avons bénéficié d'un mauvais ordre d'atelier, nous avons tout le site à traversé pour les enchainer.

Biathlon
: Suite à mon expérience de sniper de l'année passée, j'ai laissé Alex tirer et j'ai commencé à faire les tours de pénalité avant même qu'il ne touche la sarbacane. J'ai eu le nez fin, 3 tours sur 4 à faire, bien joué quand même Alex.

On enchaine avec la Balise aquatique: 20 mètres a traverser à la nage pour atteindre une ile pour prendre une balise. Je m'y colle, en boxer parce qu'à Brest on n'est pas des frileux en néoprène!
Séchage rapide et on taille direct vers l'accrobranche, une des partie qui justifie le prix élevé de l'épreuve. Alex et moi se séparons chacun sur un parcours. On inverse par rapport à l'an passé, histoire de varier les plaisirs. Il me semble avoir eu un peu plus de difficulté sur certains passages, mais cela reste surtout ludique.


On enchaine par le
paddle board, en relais, avec une bouée à contourner, chronométré. On s'est bien cramé les
bras a ramer, sans tomber de la planche. Dur pour les épaules!

Puis direction le
mountain board, où Alex était chaud pour rider le green, et après le petit echec de la première descente, il a géré le slalom de la seconde.

On continu sur la glisse avec le
rafting, et comme l'année passée, nous n'avons pas chuté et nous sommes défoulés bien comme il faut, sur les 2 descentes.

Dernière épreuve, plus technique,
CO partage. 7 balises à ramener en moins de temps possible seul ou ensemble (2 cartons disponibles mais 1 seule carte). Je confie a Alex 2 balises, à chercher en mémoire, et je m'occupe du reste. Je manque de précision sur la première, mais me cale bien et enchaine les 4 autres. Je retourne au point de départ, Alex n'y est pas. Je decide de le rejoindre sur la balise la plus proche, je le vois arriver au loin, on y va ensemble et terminons l'épreuve ensemble. Bon temps aussi j'ai l'impression. Notre matinée s'achève sur un quizz nature que nous remplissons en retournant au départ. Nous somme apparement les premiers rentrés, en forme et en ayant l'impression d'avoir tout réussi sans se ruiner pour l'après midi.

Nous attaquons la deuxieme partie de l'épreuve par un
trail de 2km pour étirer le peloton. Alex se cale dans les 3 premiers, je reste au contact dans le top ten. Il tient bien là ou les autres décroche, mais j'ai un mauvais préssentiment. Fin de cette partie, nous récupérons les carte pour la CO, mais Alex s'est cramé, il aime trop se mesurer aux autres, mais en oubli la gestion de l'après midi, donc pause récup, pause pipi,..bref, on se fait bien remonté ;-)
La carte est très simple, d'autant plus que nous connaissons la zone pour y avoir évolué la matinée. C'est moi qui m'occupe de l'orientation, je m'en sors bien, on tombe direct sur les balises. Les 6 balises récupérée, on file récupérer les VTT, pour le premier
Road Book.

A chaque fois, on a l'impression de découvrir des épreuves, pourtant déja théoriquement réalisée. Le début se passe bien, jusqu'au
cross VTT. C'est un épreuve individuelle qui consiste à tracer à bloc sur un parcours très technique, où j'ai passé mon temps à me vautrer. Je fais un temps correct, sans etre exceptionnel, c'est plutot le créneau d'Alex ce parcours. On enchaine sur une CO mémoire, où nous prenons les informations d'une balise à l'autre (carte sur chaque poteau de balise). C'est assez facile, si ce n'est que je sais jamais ou pointer sur le carton.
Nous reprenons les VTT pour repartir en
Road Book, et là je ne suis as assez concentré et Alex lui ne donne pas la bonne distance du compteur, bref, on est mauvais. On va trop loin, revient, retourne, ... Alex a une intuition, on la suit. Bien vu l'aveugle, ca correspond. On est sur les bords de l'oise, on avoine, mais l'échelle de la carte nous perturbe, il s'agit d'une IGN, très (trop?) colorée. On valide de temps en temps où on est, avec les riverains. Mais aussitot recallé, aussitot perdus... car quand on revalide, on est jamais là où on pense. Du coup, on fait le choix d'aller direct à l'arrivée, sans suivre l'itinéraire, donc en loupant toutes les balises et en prenant les pénalités pour ne pas avoir fait le Trail. Nous repartons donc sur l'épreuve suivante, en premier (on les a prévenu de ne pas s'emballer, si on est les 1er, ca n'est pas qu'on est les 1er ;-) ).

On repart donc en
Run & Bike road book de 20min jusqu'à la CO. 14 balises à ramener. Alex prend la carte en main, assure les 3 premières, en tobant bien dessus, mais jardine un peu plus sur les suivantes, donc je prend un peu la carte aussi. Et c'est à 2 que nous allons récupérer toutes les balises, bien cachées, pour certaines (merci la grotte). On entend arriver dernière nous dans les bois, les 1er arrivent déja. Ca nous redonne un rythme, on veut finir avant eux, pour ne pas être fanny ;-) C'est chose faite, nous finissons la CO en premiers, et rentrons jusq'à l'arrivée en Run & Bike mémoire (fallait savoir refaire le chemin en inverse), et puisque c'est la dernière épreuve, on la fait a fond, comme on aime. Je pensais pouvoir terminer en courrant, comme à haque R&B que nous avons fait avec Alex et Ben, mais là, j'ai craqué à 50m, Alex ma jeté son VTT et est partit comme une fusée.

Enfin arrivés, nous sommes bien nases de cette journée. Dans un premier temps déçu et énervé par nos épreuves de suivi d'itinéraire. Avec le recul, je suis assez satisfait de notre course, car nous faisons
14/38, donc bien pour des mecs qui ne savent pas réfléchir sur un vélo ;-)

Merci Fun Events, on a passé une belle journée sur vos traces.