jeudi 25 septembre 2008

Grésivaudan X Press : Etape 3 - Le Moucherote



(Photo : Yvon)
Nous en sommes déjà à la troisième étape du Grésivaudan X Press et cette fois ci c'est direction St Nizier de Moucherotte dans le Vercors pour la 3e montée du Moucherotte.

C'est une montée mythique pour tous ceux qui pratiquent le ski alp. Perso j'ai découvert la montée il y a 3 semaine, en passant majoritairement par la grosse piste (le plus roulant des passages).

C'est donc décidé, cette fois-ci je ne prends pas les batons, je me dis que ca va passer sans. C'était sans compter sur les furieux qui viennent depuis 3 semaine courir les mercredis soir... ;-)

C'est simple, on est a peu près passé dré dans l'pentu du début à la fin. Un parcours super raide, en passant par la fameuse "cheminée" que je ne connaissais pas, des éboulis, du glissant... Bref le terrain idéal pour utiliser des bâtons ;-)

A niveau des sensations dès le départ je sens que je ne suis pas au top. J'ai très vite mal aux jambes, sans doute à cause de la grosse séance de côtes que je me suis faite le lundi.
J'essaie de m'imposer un rythme régulier mais rien à faire, c'est tellement raide et j'ai tellement mal aux jambes qu'à deux reprises je suis obligé de m'arrêter pour reprendre mon souffle. Je me fais beaucoup dépasser, un moment je me demande si je ne suis pas dernier car je ne vois plus personnederrière. Je verrai plus tard que finalement il y avait au moins 3 ou 4 coureurs derrière moi.

Je suis complêtement explosé en arrivant en haut. 41'33" pour ma première...

En haut il fait moins de 10 degrés, donc on redescend rapidement.

Bravo à tous et merci aux organisateurs.
RDV la semaine prochaine à la Croix de Chamrousse !

lundi 22 septembre 2008

Compte-rendu - Trail du Gâtinais - Samedi 20/09/08


C’est y pas que j’apprends, en pleine semaine de boulot, que se déroule Samedi 20 septembre 2008, le Trail du Gâtinais – 52 km individuel (annoncé sur le flyer) avec 800 D+ à Mondeville (91 Essonne).

Rendez-vous est pris ! Ce sera l’occasion de m’affûter avant le rendez-vous du Team le mois prochain ; et oui cet été je n’ai pas trop usé mes Lafuma Skyrace. Manque de pot, Kévin ne pourra pas m’accompagner (snif) : quitte à souffrir autant être accompagné du Breizh power!


C’est donc à 7h00 que je me rends à Mondeville pour m’inscrire sur place le jour dit. Je retrouve Alain Poirier (Team « Institut de Soudure ») et ses acolytes Jean-Frédéric et Gérald, tous runners ayant l’habitude de courir de longues distances. Pour ma part, je n’ai jamais couru plus de 42,195km et je flippe un peu de ce qui m’attend ce jour là.
Nous sommes 110 coureurs et coureuses à prendre le départ à 8h30, l’ambiance est détendue et je remarque une atmosphère bon'enfant qui change un peu de la compét pure. Au passage, l’organisation nous annonce une rallonge de 3 kms (4 en fait) : ca promet Lol
Au programme : 2 boucles de 19,5km puis 1 boucle de 17km pour finir : à chaque fin de tour on passe par la salle de ravitaillement pour reprendre des forces et remplir le Camelback, obligatoire sur cette épreuve.
Premier tour : je pars lentement en me fixant sur mes compagnons qui ont l’expérience, le parcours est très varié. Je suis à la lettre les conseils d’Alain et j’évite de me cramer pour rien dans les chemins, sous-bois et champs traversés. Je ferme donc la marche derrière Jean-Fred qui semble avoir des soucis de cheville : malgré sa blessure, il avance à bon rythme sans jamais se plaindre.
Deuxième tour : après 20kms parcourus nous sommes juste chauds pour entamer la deuxième boucle dont le parcours est différent du premier. Nous poursuivons au même rythme que le 1er tour et cela se passe très bien pour le moment avec de bonnes sensations : pas de crampes, je m’hydrate régulièrement car la température commente à monter. Le ciel est dégagé, le temps superbe, avec quand même pas mal de vent dans les plaines que l’on traverse (heuresement je me suis vêtu du t-shirt manches longues Tech-fit en dessous du maillot du Team, cela m’évite des moments de fraîcheurs notamment après les ravito quand on repart J)
Je continue de me caler sur la cadence du groupe de 4, nous traversons les rochers, les carrières de grès, de sable : un très beau parcours concocté par l’Association Trail91 maître en la matière. Le balisage est nickel, même si on nous prévient de faire attention, nous suivons le parcours fléché indiqué au sol sans s’égarer.
C’est au cours de cette deuxième boucle de Gérald, traileur aguérri, décide de partir en éclaireur et nous devance : j’ai appris la raison plus tard, il avait un rendez-vous dans l’après-midi ;-)
C’est donc à trois que nous terminons cette deuxième boucle, mes jambes commencent à sentir l’effort prolongé mais un regain d’énergie me fait accélerer légèrement avant le ravito : allez on a fait le plus dur avec près de 40km parcourus pour l’instant. Jusque là tout va plutôt bien.
Au ravitaillement, je prends un bol de soupe accompagné de ses coquillettes et j’en profite pour recharger quelque peu mon sac en eau avant d’entamer la dernière boucle de 17km.
Nous repartons sur le parcours en marchant pendant 400 mètres avant de relancer la machine, c’est au cours de cette portion que je commence à comprendre. Pendant ces kilomètres, mes genoux commencent à me faire mal et nous alternons les passages de marche (montée, faux plats) et de course (plaine, descente…). Ce qui est marrant, c’est que nous dépassons des concurrents, les même nous dépassent 10 minutes après quand on marche etc : chacun son rythme et chacun sa gestion de l’effort…Ca c’est du fractionné lol En tout cas, chaque concurrent a toujours un mot d’encouragement pour ceux qu’il dépasse et soutient ceux qui sont en difficulté tout au long du parcours.
Alain a décidé d’allonger la foulée et nous laisse finir à 2 la fin de la course. Jean-Fred, le bléssé dont je parlais tout à l’heure, est gêné par sa cuisse mais c’est bien lui qui me donne le rythme et m’encourage dans ce dernier calvaire avant l’arrivée. Je m’arrête souvent sur ordre de mes jambes qui n’en peuvent plus de courir (on est à 6 heures de course pour le moment) , la souffrance est là mais je le savais alors j’assume : cela reste un plaisir et je ne suis pas tout seul. La ligne d’arrivée me paraît si lointaine lorsque nous sortons des bois pour les derniers kilomètres de plaine puis en ville : c’est interminable ce trail, là je les sens les 4 kilomètres de rab !
Après 7h38, nous passons enfin la ligne d’arrivée avec Jean-Fred, mon compère d’un jour qui m’a bien motivé sur la fin et ne m’a pas laissé tomber Respect …
Kev, j’ai essayé d’accrocher les premières féminines, mais à part Huguette, elles étaient toutes devant moi LOL
Mon état à l’arrivée est titubant, je mets 3 minutes à reprendre mes esprits et aussi le sourire d’avoir achevé cette course entier. Merci les gars pour vos conseils : je connais maintenant la signification du mot « ultra ».
Résultats :
Gérald 6:38:30 (56ème place)
Alain 7:21:15 (78ème place)
Jean-Fred 7:38:23 (84ème place)

Alexis 7:38:36 (85ème place)
Boucle N° 1 = 02:19:33 19,500kms 08,38km/h
Boucle N°2 = 02:30:05 19,500kms 07,80km/h
Boucle N°3 = 02:48:58 17,000kms 06,04km/h

jeudi 18 septembre 2008

Grésivaudan Xpress 2008 - Etape 2 : La roche du guet




960 m D+
5.5km (sur le papier)

Hier c'était la seconde étape de la Gresivaudan Xpress 2008 avec au programme la Roche du Guet. Comme je savais que c'était un peu moins raide que la semaine dernière j'ai hésité à prendre les bâtons, mais dans l'espoir de m'ééconomiser les cuisses pour le week end, je me suis quand même décidé à les prendre et j'ai bien fait.

Je ne connaissais pas du tout cette montée, donc j'y vais un peu en touriste. Il parrait qu'il y a des endroits où l'on peut couper en chemin. La seule stratégie pour moi c'est d'accrocher quelqu'un qui connaît et de suivre.

Dès le départ, les gars partent comme des calus, je gère mon départ pour ne pas me cramer d'entrée (je prévois 50 minutes de course).

Pas grand chose à dire sur le chemin : c'est très beau, très raide... Un moment je m'arrète dans la montée pour faire deux ou trois photos pour RaidsAventure.com, je ne perds pas beaucoup de temps, quelques secondes.

Je repars et reviens rapidement sur les coureurs avec qui j'étais au début de la montée. Sur cette première partie je suis pas mal, j'aurais pu doubler mais je préfère gérer ma montée tranquillement pour en garder sous le pied pour la fin. J'alterne marche et course. Je coure dès que la pente le permet. Dans une ligne droite, il y a un raccourci sur la gauche, je me fais surprendre et continue tout droit : résultat je me fais doubler par deux gars. Pareil un peu plus loin, alors que le chemin remonte dré dans l'pentu sur la gauche, il y a une trace qui part tout droit dans le flanc de la pente.

Malgré tout je garde mon rythme et ma concentration en me disant que c'est toujours ça de repéré pour l'année prochaine ;-)

Sur la fin le chemin devient un peu casse gueule, faut faire gaffe de ne pas tomber.

J'arrive enfin au petit col qui précède le sommet. D'après le briefing, il reste un peu moins de 10 minutes de course sur la crête.
La pente est moins élevée, mais c'est dur de courir sur ces dalles rocheuses glissantes. La fatigue commence aussi a arriver.

J'arrive enfin sur la crête finale, sur une dalle rocheuse glissante en dévers et j'appercois l'attroupement en haut. Il y a déjà beaucoup de monde !

Je stoppe le chrono : 53'57"... ouf, que ce fut dur !

En haut la vue est magnifique, on aperçoit la neige qui est tombée au dessus de Belledone... Par contra ça caille, il y a du vent qui nous rappelle aux températures basses des derniers jours.

On redescend tranquillement en 40 minutes.

Pas d'apéro pour moi, je rentre directement à Grenoble.

Merci aux organisateurs pour cette belle épreuve et à la semaine prochaine !

Toutes les photos

lundi 15 septembre 2008

Raid Fun Aventure, vu par Kévin


Dimanche 7 septembre, 8h.
Nous voila de retour pour se dépenser et s'eclater sur les épreuves concoctées par les Fun Events. Après le débrieffing, nous nous alignons pour cette première partie du Raid, en run and bike, qui nous permettra d'accumuler des bonifs, ou pénalités...

Nous commencons par un relais VTT chronométré, que nous allons faire avec (contre) l'equipe qui gagnera le Raid. Alex commence, fait le trou en avalant une énorme bosse, me passe le relais, je conserve aisément l'avance (en préférant un portage). Nous finissons devant, c'est bon ça! Nous avons bénéficié d'un mauvais ordre d'atelier, nous avons tout le site à traversé pour les enchainer.

Biathlon
: Suite à mon expérience de sniper de l'année passée, j'ai laissé Alex tirer et j'ai commencé à faire les tours de pénalité avant même qu'il ne touche la sarbacane. J'ai eu le nez fin, 3 tours sur 4 à faire, bien joué quand même Alex.

On enchaine avec la Balise aquatique: 20 mètres a traverser à la nage pour atteindre une ile pour prendre une balise. Je m'y colle, en boxer parce qu'à Brest on n'est pas des frileux en néoprène!
Séchage rapide et on taille direct vers l'accrobranche, une des partie qui justifie le prix élevé de l'épreuve. Alex et moi se séparons chacun sur un parcours. On inverse par rapport à l'an passé, histoire de varier les plaisirs. Il me semble avoir eu un peu plus de difficulté sur certains passages, mais cela reste surtout ludique.


On enchaine par le
paddle board, en relais, avec une bouée à contourner, chronométré. On s'est bien cramé les
bras a ramer, sans tomber de la planche. Dur pour les épaules!

Puis direction le
mountain board, où Alex était chaud pour rider le green, et après le petit echec de la première descente, il a géré le slalom de la seconde.

On continu sur la glisse avec le
rafting, et comme l'année passée, nous n'avons pas chuté et nous sommes défoulés bien comme il faut, sur les 2 descentes.

Dernière épreuve, plus technique,
CO partage. 7 balises à ramener en moins de temps possible seul ou ensemble (2 cartons disponibles mais 1 seule carte). Je confie a Alex 2 balises, à chercher en mémoire, et je m'occupe du reste. Je manque de précision sur la première, mais me cale bien et enchaine les 4 autres. Je retourne au point de départ, Alex n'y est pas. Je decide de le rejoindre sur la balise la plus proche, je le vois arriver au loin, on y va ensemble et terminons l'épreuve ensemble. Bon temps aussi j'ai l'impression. Notre matinée s'achève sur un quizz nature que nous remplissons en retournant au départ. Nous somme apparement les premiers rentrés, en forme et en ayant l'impression d'avoir tout réussi sans se ruiner pour l'après midi.

Nous attaquons la deuxieme partie de l'épreuve par un
trail de 2km pour étirer le peloton. Alex se cale dans les 3 premiers, je reste au contact dans le top ten. Il tient bien là ou les autres décroche, mais j'ai un mauvais préssentiment. Fin de cette partie, nous récupérons les carte pour la CO, mais Alex s'est cramé, il aime trop se mesurer aux autres, mais en oubli la gestion de l'après midi, donc pause récup, pause pipi,..bref, on se fait bien remonté ;-)
La carte est très simple, d'autant plus que nous connaissons la zone pour y avoir évolué la matinée. C'est moi qui m'occupe de l'orientation, je m'en sors bien, on tombe direct sur les balises. Les 6 balises récupérée, on file récupérer les VTT, pour le premier
Road Book.

A chaque fois, on a l'impression de découvrir des épreuves, pourtant déja théoriquement réalisée. Le début se passe bien, jusqu'au
cross VTT. C'est un épreuve individuelle qui consiste à tracer à bloc sur un parcours très technique, où j'ai passé mon temps à me vautrer. Je fais un temps correct, sans etre exceptionnel, c'est plutot le créneau d'Alex ce parcours. On enchaine sur une CO mémoire, où nous prenons les informations d'une balise à l'autre (carte sur chaque poteau de balise). C'est assez facile, si ce n'est que je sais jamais ou pointer sur le carton.
Nous reprenons les VTT pour repartir en
Road Book, et là je ne suis as assez concentré et Alex lui ne donne pas la bonne distance du compteur, bref, on est mauvais. On va trop loin, revient, retourne, ... Alex a une intuition, on la suit. Bien vu l'aveugle, ca correspond. On est sur les bords de l'oise, on avoine, mais l'échelle de la carte nous perturbe, il s'agit d'une IGN, très (trop?) colorée. On valide de temps en temps où on est, avec les riverains. Mais aussitot recallé, aussitot perdus... car quand on revalide, on est jamais là où on pense. Du coup, on fait le choix d'aller direct à l'arrivée, sans suivre l'itinéraire, donc en loupant toutes les balises et en prenant les pénalités pour ne pas avoir fait le Trail. Nous repartons donc sur l'épreuve suivante, en premier (on les a prévenu de ne pas s'emballer, si on est les 1er, ca n'est pas qu'on est les 1er ;-) ).

On repart donc en
Run & Bike road book de 20min jusqu'à la CO. 14 balises à ramener. Alex prend la carte en main, assure les 3 premières, en tobant bien dessus, mais jardine un peu plus sur les suivantes, donc je prend un peu la carte aussi. Et c'est à 2 que nous allons récupérer toutes les balises, bien cachées, pour certaines (merci la grotte). On entend arriver dernière nous dans les bois, les 1er arrivent déja. Ca nous redonne un rythme, on veut finir avant eux, pour ne pas être fanny ;-) C'est chose faite, nous finissons la CO en premiers, et rentrons jusq'à l'arrivée en Run & Bike mémoire (fallait savoir refaire le chemin en inverse), et puisque c'est la dernière épreuve, on la fait a fond, comme on aime. Je pensais pouvoir terminer en courrant, comme à haque R&B que nous avons fait avec Alex et Ben, mais là, j'ai craqué à 50m, Alex ma jeté son VTT et est partit comme une fusée.

Enfin arrivés, nous sommes bien nases de cette journée. Dans un premier temps déçu et énervé par nos épreuves de suivi d'itinéraire. Avec le recul, je suis assez satisfait de notre course, car nous faisons
14/38, donc bien pour des mecs qui ne savent pas réfléchir sur un vélo ;-)

Merci Fun Events, on a passé une belle journée sur vos traces.


jeudi 11 septembre 2008

Gresivaudan X Press - Etape 1 : Chamechaude


C'est partit pour l'édition 2008 du Gresivaudan X Press ! Le principe est simple : il s'agit de grimper les plus hauts sommets autour de Grenoble en le moins de tems possible. On a le droit de passer par où on veut et le premier en haut a gagné.

L'année dernière je voulais faire la dernière manche à la croix de chamrousse, mais malheureusement je me suis rendu avec 1 heure de retard sur le lieu de course, ce qui m'avait vallu une montée en solo sous l'orage et la pluie.

cette année j'ai prévu le coup et réservé mon planning en conséquence. Malheureusemet, hier je suis resté bloqué au travail et je suis arriv sur place 3/4 d'heure en retard... décidement, je n'ais pas de chance avec le challenge...

Malgrès tout je me décide de faire quand même la montée tout seul pour le plaisir et pour prendre mes marques pour l'année prochaine ;-)

En montant je croise tous les coureurs qui redescendent. A chauqe fois c'est "salut ! c'est fini la course... oui je sais... merci".


La première partie est assez rapide, il faut remonter les pises de ski alpin. Vient ensuite une petite partie e sous bois assez raide, surtout sur la deuxième partie car j'ai voulu aller tout droit dans un éboullis por aller plus vite, mais je ne suis pas sûr d'avoir gagné du temps sur cette opération. Ensuite un single assez sympa qui croise les éboulis. A ce moment j'ai l'impression de bien monter. J'ai l'impression de m'approcher du sommet, mais en réalité le single part vers le sud pour gagner un niveau intermédiaire sur la montagne.

La je croise un troupe de brebis, qui broute tranquillou avec une vue magnifique sur la Chartreuse ;-) la belle vie quoi !
Je me méfis des patous j'observe pour voir si je ne vois pas des chiens. Il me semble qu'il n'y a rien, mais pour ne pas prendre de risque comme je suis seul, je décide de monter tout droit dans la pente pour ne pas déranger le troupeau et me mettre à l'abris d'un éventuel chien.

Le problème c'est que la pente est de plus en plus raide et que je ne sais pas ou se trouve le chemin qui monte. Du coup je me alère dans des éboulis. A plusieurs reprises je glisse et repars en arrière.

Ca commence a etre dur, surtout au niveau du souffle. Je passe au dessus des 2000m d'altitude. J'arrive un peu avant le sommet a rattrapper le chemin. Ouf ! j'y suis ! 42 minutes... c'est moyen, j'aurais pu aller plus vite si j'étais resté sur le chemin.

Je suis content d'être en haut. Je me mets à l'abris car le vent souffle fort et avec le jour qui tombe il commence a faire frais. Le temps de prendre quelques photo, de m'habiller et de sortir la lampe frontale car il commence a faire nuit, et c'est partit pour la descente.

Je décide d'aller vite sur la première partie de la descente pour retrouver facilement avant qu'il ne fasse trop noir le chemin par lequel je suis passé en montée. Je repasse chez les moutons. Une fois dans les sous bois il fait noir complet. Je termine tranquillement la descente en prenant garde à mes chevilles. Une fois en bas je retrouve les derniers coureurs autour d'unebière . Je rencontre un des organisateurs qui prend tout de même en compte mon chrono. Le meilleur temps sur la montée c'est 32'30"... bon, va falloir sortir les cuisses pour la prochaine !

mercredi 3 septembre 2008

Nightrail, vu par Kévin



Samedi 31/08, 22h à Auvers/Oise (95).

Ma chérie Anne-Marine et moi s'alignons sur la ligne de départ pour ce trail nocturne. Frontales fixées sur nos petites têtes, le départ est donné. Anne s'aligne sur le 10km et moi sur le 20, mais la première partie est commune. Petit bisou, et on se sépart, rendez-vous dans 2h si tout va bien. Je suis à la fin du peloton, et comme à mon habitude je ne me suis pas échauffé (pas bien), je lance gentillement la machine. Je remonte tranquillement les coureurs. Ca y est, on quitte la route et arrivons sur des chemins. J'allume la frontale, jusque là je profitais de l'éclairage des mes compères d'un soir. Bon, c'est a ce moment là que je me suis dit qu'il fallait que je commence à me remuer les fesses, car jusqu'alors je voulais finir mes courses sans me détruire, mais maintenant, j'ai pris un peu de caisse cet été c'est le moment de me le prouver. Nous sommes donc dans le petit chemin dit difficile pendant le brieffing, mais bon, après avoir fait les fugitifs des fun events, on relativise ;-). Mes lunettes transparentes prennent trop de buée dans ces moments de ralentissement (car nous sommes dans un antonnoir), je m'arrete pour les ranger dans le camel, histoire de voir où je mets mes pieds.
On débouche sur une lisière de champs, fraichement taillé, nous sommes encore très groupé, trop peut-etre pour voir où nous mettons les pas. Nous arrivons au 6ème km, les 2 circuits se separent. C'est à ce moment là que je rattrape mon "lièvre". Elle me laisse dans un 1er temps la passer puis repasse comme une fusée. Allez, je me sens en jambe, je l'accroche. Et c'est partit, dans son sillage, j'avance à un bon rythme, c'est plaisant, mais combien de temps cela va durer?... On traverse une autre commune, et c'est là que j'apprends qu'il s'agit de la première féminine que je suis (du verbe suivre ;-) ).
On remonte plein de concurrents, sans qu'il puissent nous accrocher, c'est super grisant, car je suis (du verbe être cette fois) plutôt de ceux qui regardent passer les fusées d'habitudes. 2 Concurrents restent accroché à nous, et c'est à 4 que nous allons jusqu'au ravitaillement. En approchant, j'espérais qu'elle allait s'arrêter au ravito, pour que je me pose, mais elle préfere continuer, ce que j'ai aussi fait car je savais que si je la lache, je suis fini. A ce moment là de la course, je prend quelques relais, pour mettre un rythme aussi, le groupe fonctionne bien.
Mais toute cette planitude a fait que j'ai été surpris dans une des seules bosses du parcours, ou j'ai préféré marcher plutot que de me détruire à la suivre. Je parviens à la garder en visuel, mais pas à remonter. Un autre coureur du groupe a sauté avec moi. Je lui dis que je ne vais pas m'exploser car je joue pas le classement, et lui me dit de ne pas lacher car on doit être dans les 30 premiers. Quoi?!! Moi si bien placé. Bam, gros sursaut, l'énergie est revenue. Et c'est moi qui le motive du coup. Ca relance, dans les champs, on reprend un gros rythme. Le parcours n'est pas dur si ce n'est dans la vision du relief, car les champs sont bourrés de trous, d'ornières, bref que ce que nos cheville redoutent. Et dans la précipitation, je me tords la cheville. Ca n'a pas claquer, le pied est chaud donc ca passe bien. Le temps de me remettre de ca et on arrive dans les derniers sous-bois. 19km à mon keymaze, il me reste théoriquement 1km à faire. Je remets la sauce et lache mon partenaire d'un soir. Je remonte sur 2 autres concurrents. Le problème c'est que mon GPS annonce désormais 20km et que nous ne sommes pas encore dans le village, j'ai donné trop tôt... J'essaye de maintenir le rythme, histoire de ne pas me faire redoubler par ceux que je viens de passer, mais c'est dur. 21km, ça y est les lumières du villages apparaissent, j'envoie tout. Dernière serie de marche, accéleration finale et arrivée. Anne-Marine est surprise de me voir arriver si tôt, ce qui est plutôt bon signe.
01:55:00 au chrono, 21,5km. Je suis plutot satisfait. Je vais demander mon classement à la table, et là belle surprise, je fait 16ème/88. TROP BON!!

Ma petite victoire à moi... comme quoi, quand on se sort les doigts, ca va tout de suite mieux. C'est d'autant plus rassurant que ca ne remet pas mon début de préparation aux templiers en cause, je prend gentillement de la caisse.

Merci à action raid pour cette épreuve de rentrée, bonne pour les jambes et le moral.