vendredi 27 juin 2008

Trophée de St Quentin en Yvelines 2008, vu par Kévin




Complètement novice dans la CO, je me suis pris en main et ai décidé d'aller essuyer des échecs dans le but de prendre de la caisse en Orientation, gros point faible de notre délégation en Ile de France.

J'ai découvert le Trophée de ST Quentin en Yvelines un peu tard, déja 2 dates étaient passée. Mais étant donné que je ne joue pas la place, je m'y suis rendu.

Mercredi 18 juin, à Bois d'Arcy (78), 19h30:

Je choisi le circuit C, niveau moyen (circuits allant de A à E), échelle 1:10000.
Après avoir reporté les balises sur ma carte, il est tant pour moi de me lancer.
Petite interrogation tout de même au départ sur l'ordre de passage du doigt sport ident (oui, parce que quand je dis que je débute, je débute).
C'est partit, je trouve la première facilement, tout comme les 2 suivantes. Je vais un peu bloquer sur la quatrième qui était bien enfoncée dans un fossé (apparemment on cherche à me ralentir ;-) )
Sortit de la 4, je prend le parti,tapper un azimut jusqu'à la suivante, comme les vrais orienteurs ;-) et coup de bol, j'arrive nickel dessus malgré les broussailles à passer. Grosso modo, ce parcours était un bon moyen de s'entrainer en fractionné.

Je termine cette CO en 17ème place sur 59, donc pas mécontent...

Mais en finissant à cette place-ci pour une première, le risque est de se gargariser de pas grand chose...

Mercredi 25 juin, à Montigny-le-Bretonneux (78), 19h00:

Motivé pour réitérer ma performance (personnelle) de la semaine passée, et je décide de prendre le départ du circuit B, dit difficile (et cela appuyé par un mec du staff qui m'a évoqué la grande différence de niveau entre le C et le B), mais quand on a jamais fait de CO difficile, on ne voit pas comment cela peut être si difficile.
Déja, sur le report des balises, j'ai galeré tellement il y avait des indication partout, après sur la ligne de départ, je ne voyais toujours pas par où partir (merci la boussole). Je me lance, prend la première balise facilement, en rattrapant mes prédécesseur de 30sec et 1min, mais attention à ne pas confondre vitesse et précipitation(le vieux sage) je parviens à trouver la 2nde balise aisement, mais la 3ème... je commence à me perdre dans toutes ces dépressions, ces mares,...DEJA!?

Je prend ce que je crois être la balise 3 et me dirige vers la 4, mais forcément, mes repères sont faussés et suis complètement décalé par rapport à ma trace. je vois un groupe se précipiter sur une balise qui ne correspond à rien sur ma carte, du moins dans la configuration dans laquelle j'étais. Je ne la prend pas et préféré m'appuyer sur un chemin pour me relancer dans la broussaille. Mais là encore, malgré le chemin, rien ne correspond. J'erre pendant 10min, à voir des coureurs passer, sur d'eux. Je vois un grillage sur ma gauche, je le cherche sur la carte. Ca y est, boussole et grillage m'ont permis de me recaler, mais c'est là que je réalise que j'ai laisser passer une balise...tanpis, je serais PM, mais je suis là pour m'entrainer. Je recommence à enchainer les balise, pas mal de descentes et montées à franchir, c'est bien, ça casse les pattes comme il faut. Physiquement je tiens bien, je remonte facilement sur les mecs qui me grattent à l'approche des postes. Mais là où je refais une erreur c'est que j'écoute un orienteur qui me dit de le suivre en coupant à travers bois, et il m'a semé car je tenais à regarder la carte pour me situer au cas où cela se produise... Bon, cela n'a pas servis, j'ai du une fois de plus me débrouiller pour me recaler. Je parviens à trouver la balise et passe à la suivante, près d'une mare. Et là, j'ai cru que l'on s'était donné rendez-vous, il y avait une quinzaine de concurrents dans un rayon de 10m, certains montaient même aux arbres pour voir cette fameuse balise 9. J'ai du rester 30min à la chercher, jusqu'à ce que quelqu'un la trouve. Après je parviens à repartir (j'ai eu le temps de récupérer, quand même). La suivante se trouve rapidement, et là rebelotte, je cherche la 11, avec toujours les mêmes concurrents. Je la trouve et repart, mais dans la mauvaise direction, ma carte pliée dans le plastique me fait faire cette erreur. Je regarde l'heure, 21h20, cela fait 1h40 que je jardine, 11km au GPS, je suis de toute façon hors classement comme j'ai loupé une balise. Je décide de rentrer dès que je trouve un point de fixation sur. Retour en courant, je croise un mec en train de débaliser, c'était chaud pour moi de toutes façons. J'arrive pendant la remise de prix, discrètement je rend le sport ident, et rentre, les jambes griffées et écorchées de partout, des boutons de moustiques plein le corps (vive les marais), mais avec la sensation d'avoir encore appris plein de truc...

Merci le GO78 pour ce trophée, à une heure presque facilement accessible.

Je crois que j'en apprendrais encore pas mal avec vous l'année prochaine ;-)

dimanche 15 juin 2008

Défi vert : le film

Raid Grand Place, par Hélène et Benoit


Hier, nous avons couru le Raid Grand Place, à Grenoble. On a couru à domicile ! Pour aller sur le lieu de départ : 10 minutes... pour revenir : 10 minutes.... le pied !
Hélène a été malade toute la semaine, mais bon on s'était préparé à un raid "facile" et urbain. En réalité, on a bien souffert, surtout moi :-S

Section 1 : VTT, 19km
Pas de chance pour nous, on se place derrière sur la ligne de départ,ce qui ne nous avantage pas du tout puisqu'il y a beaucoup de monde (environ 300 équipes). On se fait une première partie de course en ville, derrière la moto ouvreuse, mais cela ne dure pas assez longtemps pour bien étirer le peloton. On attaque rapidement du chemin au dessus d'Eybens et dans la montée il y a tellement de monde que ça coince un peu.
On est directement dans le bain puisque qu'on s'avale 600 mètres de déniv d'un coup en vélo sur sur cette montée.
En arrivant en haut ca va mieux, le peloton est déjà un peu étiré, on avance plus vite. D'autant plus que le raid est en orientation de A à Z, pas de problème pour nous à ce niveau là. Il y a peu de choix d'itinéraires, mais en étant sûrs de nous on fait quand même la différence sur d'autres équipes qui hésitent sur des carrefours. On se fait une longue portion à flanc de montagne sur un petit sentier très boueux (la pluie des 3 dernières semaines...). On attaque ensuite la descente vers Grenoble sur des sentiers très glissants, très raides. Hélène attaque à fond, elle descend comme une bourrine. Derrière j'ai du mal à la suivre. Elle attaque tellement qu'elle se prend un gros shoot dans un virage. Rien de grave, plus de peur que de mal, mais elle s'est quand même créé une contracture sur le coup.
Perso quand je tombe, en général ça me calme. Que dalle pour hélène qui remonte sur le vélo et attaque encore plus... Elle double du monde j'ai vraiment du mal à suivre... On fait une petite passe en portage dans des marches, puis une nouvelle descente très rapide mais avec des grosses rigoles en béton en travers du chemin. C'est assez dangereux, d'ailleurs deux équipes ont fait des chutes et les secours montent à leur rencontre. Ca ne dérange pas Hélène qui continue jusqu'en bas et qui me prend pas mal d'avance (elle est obligée de m'attendre).
On rejoins ensuite les quais de l'isère en orientation urbaine. Ca va vite, on fait les bons choix et on arrive au parc vtt.

Section 2 : Course à pied, 2km
La crue récente de l'isère a contraint les organisateurs à modifier le parcours canoé. On part de plus haut sur l'isère, donc on rejoins le départ de canoé en course.

Section 3 : Canoé, 5km
C'est la deuxième fois qu'Hélène monte dans un canoé. Ce coup ci c'est sur l'Isère. C'est très sympa car on passe juste à coté de l'appart ;-) En fait on est habitués à courir sur les berges mais voir Grenoble depuis le fleuve c'est cool ! Il y a pas mal de courant et de bouts de bois qui flottent. Les passages sous les ponts sont indiqués car avec la crue des troncs d'arbres sont allés s'échouer contre les piliers des ponts, ce qui rend la navigation un peu dangereuse (pour des novices comme nous). On est content de nous, on avance pas mal on est synchros. On prend les bonnes trajectoires donc on passe sans problème les ponts.
Vers la fin de la section, il y a un petit rapide. Rien de bien méchant mais on voit les gars de devant qui se mettent en travers et qui galèrent un peu. Don on se met bien dans l'axe, et je dis à hélène de rammer à fond pour bien prendre de la vitesse. Ouf, le rapide est passé, mais direct derrière, un énorme vent de face. Un truc de fou. J'ai 'impression que ceux de devant reculent... C'est pas facile d'avancer à ce moment, on met tout ce que l'on a pour s'extraire de ce coin. On accoste 200 mètres plus bas, sur les anciens quais de Grenoble. On saute du canoé, on le remonte sur le bord et on le tire jusqu'au camion. On rejoins ensuite nos rollers en courant, 500 mètres.



Section 4 : Roller, 5km
Le canoé nous a bien cassé et la transition course à pied roller n'est pas facile. Hélène fait la transition à une vitesse folle, moi je rame un peu. On a un poste à aller chercher en roller, le long de l'isère sur une piste cyclable. à l'aller, on a le vent de face, je tire hélène, par contre, au retour, on a le vent dans le dos. Malgrè tout je commence à avoir assez mal aux jambes et Hélène me distance. Cette section est assez vite avalée, on va pouvoir attaquer la Bastille !

Section 5 : Trail Orientation, 5km
On remets nos chaussures pour attaquer la CO dans la bastile. Au programe, 400 mètres de dénivelé en montant par la porte de France et en redescendant par a porte St Laurent. Pour les trois premiers postes tout se passe bien on monte bien. Mais au passage d'un tunnel (pour ceux qui ne connaissent pas la Bastille à Grenoble, c'est un ancien fort et pour monter on est obligés de passer dans des galeries, des tunnels...), la grille est fermée. Un membre de l'organisation nous dit que la course est neutralisée car la grille est fermée et qu'ils n'ont pas la clé. Bizarre car d'autres coureurs ont pu passer, on les voit en haut du tunnel... On nous dit de rejoindre le CP suivant par les quais. On est dégouté car cela nous fait rater la CO ! En plus à la maison ! On redescend, puis on traverse toute la vieille ville par les quais. En bas j'accuse un peu le coup. Je pense m'arrêter pour manger un peu, mais hélène me dit d'attendre le CP suivant car on doit faire une tyrolienne et en général il y a de l'attente.

Section 6 : Tyrolienne
En fait c'est super bien organisé, il n'y a presque pas d'attente (pas le temps de manger une barre...). On commence par grimper dans les arbres et à traverser par des ponts de singes. Le poste est accroché en haut juste avant la tyrolienne (obligé d'y passer) ensuite on se lance dans le vide pour traverser l'isère. C'est pas très long, mais il y a 200 mètres je pense et le câble bien tendu donne de la vitesse. C'est excellent !

Section 7 : Course à pied, 2km
De l'autre coté de la tyrolienne on laisse l'équipement et on va rejoindre les vtt en courant le long des quais, avec un poste à prendre au passage.
Heureusement que j'ai un oeil sur a carte car beaucoup d'équipes ont raté le poste 111. Par contre je suis de moins en moins bien. J'arrive plus a tirer hélène, ce coup ci c'est elle qui me pousse.

Section 8 : VTT, 18km
On arrive au parc vtt, on récupère notre nouvelle carte et notre nouveau carton de pointage. C'est le moment de découvrir ce qui nous attend pour cette dernière section... 600 mètres de déniv à nouveau. En fait on repasse tout près de la première section. Il y a même certains passages communs, et notamment...celui des escaliers. C'est une longue portion de portage très raide, avec les vélos lourds de la boue du matin et lourds de la fatigue accumulée. Ca vire au calvaire, d'autant plus que je me rends compte en cours de montée que ce passage n'était pas obligatoire contrairement à la première section. On aurait pu monter par une route qui aurait été bien moins fatigante. Première erreur d'orientation de la journée.
Arrivés en haut on est mort. On a un choix à faire. Un chemin direct vers le poste d'après ou une route moins directe mais qui garantie de pouvoir rester sur le vélo. On décide de prendre la route car si on doit faire un nouveau portage, je pense que ça aurait été le pétage de plomb. Je pense qu'on a bien fait car en arrivant au poste on voit le chemin qu'on aurait pu prendre ou les équipes poussent le vélo...
Arrive ensuite le dernier coup de cul, on est obligés de pousser le vélo. C'est difficile mais on sait que c'est la fin de la montée. En haut on remonte sur les vélos, je mets hélène en longe pour la fin de la montée, puis on arrive enfin à notre point culminant. Je dis à hélène qu'on va pouvoir souffler dans les descente, mais pas de bol, c'est assez technique, surtout quand on est très fatigué. C'est tellement raide, qu'on se choppe des crampes dans les bras et les jambes.
Mais on arrive en bas en entier et c'est le principal. On se retrouve avec une équipe mixte, donc on essaye de se tirer la bourre mais c'est impossible pour nous, on est claqués.
Le final sur le parking de Grand Place au milieu des voitures de ceux qui vont faire leurs courses est un peu dangereux.

Malheureusement pour nous, quand on arrive il y a la queue sous l'arche d'arrivée, donc on ne peut pas passer directement la ligne.

Pour conclure, on est bien content. On est complètement morts. On met 5h20' pour boucler notre circuit, on est dans la première moitié du peloton au général (118e scratch) et 28e mixte.

C'était un très beau raid. On a adoré l'organisation et l'enchainement des épreuves. Coté physique, pour moi c'était moyen, j'ai été très vite fatigué. Je dois payer mon planning chargé de ces dernières semaines de travail.

lundi 9 juin 2008

Championnat de France des Clubs de CO 2008, vu par Benoit


Ce week end c'était un retour aux bases, aux sources avec le championnat des clubs de Course d'orientation.
Ça fait 4 ans que je n'ai pas fait de "vraie" CO, mais je me suis laissé tenter par cette aventure bien sympathique puisque nous courrons par équipe de huit coureurs en relais. En l'occurrence, cette année je me suis retrouvé dernier relayeur de notre équipe en Nationale 2.

La course se déroule dans le Pilat, au dessus de St Etienne. Il fait un temps dégueulasse et c'est dommage car c'est magnifique ici, j'avais pu le constater au Raidlight Trail Trophy que je suis venu courir cet hiver.

Le terrain est magnifique et c'est de la belle CO qui est annoncée, avec notamment une belle zone bien technique juste après le poste spectacle.

J'attends patiemment mon tour. Comme je suis dernier relayeur, j'ai bien attendu puisque la technicité du terrain et les conditions météo ont rendu les parcours difficile, si bien que les temps annoncés sont rallongés.

Au final je pars a 15h (je me suis levé a 4h30 et je suis sous la pluie depuis 6h30 du mat...). Je suis un peut frigorifié, mais dès la course lancée je me sens mieux. La chance dans mon malheur, c'est que mon départ en masse me permet de me tirer la bourre avec des gars de mon niveau.

Je me concentre bien car on a des circuit semblables, mais des combinaisons de postes différentes.

Pour le premier poste j'ai un peu de mal à me mettre dans la carte. Je loupe complètement mon approche et je perd 2 minutes. Du coup je suis dépassé et laché par la tête du peloton.
Je me concentre alors bien et c'est repartit.

J'enchaîne bien les poste d'après, si bien que rattrape les coureurs qui m'avaient lâché quelques postes avant. Je reste au contact un moment, puis sur un bon choix j'arrive à leur prendre un peu d'avance. Avance qui fond peu à peu au fur et à mesure de ma progression car je suis seul pour faire l'approche des postes (c'est plus facile quand on est derrière).

Je me fais reprendre, je reste au contact. On se retrouve alors sur une combinaison où je dois descendre dans une pente alors que tous les autres restent eu haut pour continuer à flanc. je poinçonne et repars, mais le temps de remonter c'est trop tard, ils ont eu le temps de prendre de l'avance. On approche du poste spectacle, j'entends le speacker. Je sais que rien n'est perdu car il reste une zone bien technique après.
Au poste spectacle, j'ai 2 minutes de retard sur MichMuch (ma référence car le plus fort de ma série) et une 30taine de secondes sur le peloton qui ma lâché sur les postes précédents.

J'attaque la partie technique ultra motivé. Un poste, puis deux nickel. je reviens sur les coureurs avant le troisième poste, le plus dur. Je fais une mauvaise approche, je me plante. Je vais vite me recaler, ce qui me permet de poinçonner le poste avant les autres. Je pars rapidement pour gagner du terrain, mais un peu trop, je dévie mon azimut et perds 15 secondes sur le poste d'après. Les autres me reviennent dessus. Tout reste à faire, à seulement 3 poste de l'arrivée. Je décide de ne pas me faire couillonner cette fois ci. Je reste derrière pour laisser les autres faire le débroussaillage. Je profite d'un passage dans une zone verte assez dense pour me faire la belle en contrebas où je tombe nickel sur mon poste. Le temps pour moi de me débattre dans un marais où je m'enfonce au dessus de la taille, je repars pour les deux derniers postes. Les autres sont encore derrière en train de fouiller les bois. Avant dernier poste nickel, dernier poste nickel...

Je passe la ligne d'arrivée avec plusieurs minutes d'avance sur les autres coureurs.
Je boucle en 1h15', je suis content de ma prestation. Mes automatismes sont encore là. Il me manque peut être un peu de rapidité en prise de décision, mais bon... après 4 ans d'absence c'est quand même pas mal ;-)

vive la boue et la CO bien technique !

Raid du Petit Karibou, vu par Hélène et Benoit



Ce matin il fait gris sur Grenoble et sur les sommets aux alentours, la journée va être humide ! On arrive à la Feclaz et il fait super froid ici. La matinée va être fraîche. On se prépare et on a le temps d'aller faire un petit tour au test de tir à la carabine car le raid comporte deux sessions de tir, un couché et un debout comme en biathlon.

Section 1 : VTT, suivi d'itinéraire

La première section de fait à VTT sur un suivi d'itinéraire (le circuit est balisé). Qui dit balisage, dit bourrinage, alors on bourrine. On bourrine tellement qu'à un moment on se retrouve tous complètement perdus, sans aucun balisage. J'arrive à me recaler assez rapidement (je n'avais pas suivi le chemin sur la carte au fur et à mesure de la progression). Comme on se recale, on en profite pour prendre un peu d'avance sur les autres équipes. On se retrouve avec deux équipes : une masculine et une mixte. Nous trois équipes à faire la course en tête. Au fur et à mesure de notre progression, on se rend compte que le balisage n'est pas toujours très bon, et on est obligé d'utiliser la carte. Petit cafouillage à la fin de la première boucle de VTT puisque l'on est censés pointer avant d'enchaîner sur la seconde boucle, mais personne ne semble être au courant. On attend le signal des organisateurs et on perd 5 minutes. Les autres équipes qui étaient avec nous à ce moment ont décidé de poursuivre leur chemin. On aurait du en faire autant (à trop vouloir respecter les règles...). On enchaîne donc sur la seconde boucle. On est virtuellement 3e scratch de la course et on se rend compte en faisant cette seconde boucle que tous les concurrents du circuit prennent les postes dans n 'importe quel sens, sans respecter l'ordre initialement imposé. J'ai un peu les boules car si j'avais eu le choix je ne me serai pas fait chier à faire les deux boucles assez physiques...du moins dans l'ordre imposé. On termine au taquet cette première section et à notre grande surprise, en arrivant à la transition, on voit qu'on est loin d'être les premiers. Plein d'équipes sont déjà passées, avantagées par l'ordre dans lequel elles ont poinçonné les balises. A la fin de la section on effectue notre tir, une pena, puis on repart en CO.

Section 2 : CO


On a les boules, on sent bien se profiler des problèmes comme ceux qu'on a eu au Raid ESC Chambéry. Hélène est remontée, on attaque fort cette CO. On reprend une première équipe mixte assez rapidement, puis on continue notre avancée en reprenant des équipes masculines. Dans la montée finale on revient sur une nouvelle équipe mixte. On reste derrière eux pour essayer de leur mettre la pression. Sur un choix d'itinéraire je tente de faire la différence, sans succès, puisqu'on se retrouve quelques mètres derrière eux. On revient une nouvelle fois sur eux. On approche de l'arrivée et je sais qu'il n'y a plus beaucoup d'occasions de faire de la bonne CO. Sur une intersection de chemins, ils hésitent, c'est le moment pour nous de passer devant et d'accélérer dans la longue piste en montée qui suit. Une fois en haut je fais une bonne orientation fluide et sans hésitations. On prend de l'avance. On continue de bourriner pour tenter de revenir sur d'autres équipes, mais sans succès. On termine bien morts, et deuxième (on a réussit à reprendre notre place initiale). Ouf.
On est bien content de faire ce podium, mais on est une nouvelle fois un peu déçu que la course ne se soit pas passée sans accroc.
On en garde tout de même une note positive puisque le terrain était magnifique, que la neige nous a donné mal aux jambes sur la section VTT... C'était cool !