mercredi 26 novembre 2008

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vendredi 21 novembre 2008

Les Templiers, vu par Kévin

Tout à commencé dans la voiture de Guillaume, en allant au défi vert Drôme. Quelqu'un a lancé que ca serai bien de se faire un ultra cette année, ensemble, car l'ambiance team nous manque beaucoup vu les distances qui nous sépare à l'année. Guillaume et Ben sont expérimentés là dedans, Alex et moi pas du tout. Mais ce n’est pas grave, l'effet groupe nous fait oublié la distance et nous nous inscrivons.

Ma préparation a débuté cet été, gentiment par le trail du bout du Monde à Brest, 39 km 1500mD+, ma plus grande distance. Je veux me tester, faire un point zéro. Je fini cette course à mi-peloton, mais bourré de crampes sur les 4 derniers km. Y a du boulot!

Cette été, la consigne était de profiter des vacances en corse pour bouffer du D+ car ce n’est pas Montmartre qui va tout faire!
Sorties longues en VTT (40 à 70km), en roller (25km), trails courts (20km), et piscine, voila ce que j'ai bouffé pendant 2 mois, a raison de 3 sorties par semaine, car ma philosophie est d'aller s'entrainer au plaisir, et pas en quantité.

Après une semaine allégée en entrainement (1 sortie vélo pour rouler gentiment avec Alex), on part sur la route de Nant, en passant par Grenoble chercher Ben (je vous passe l'épisode des frères berthaume et de la maredsoud 10°)

Financièrement on avait pris le parti de camper sur place, Ben m'avait dit tu vas voir, on sera pas seuls, ca va être woostock. Mouais, en fait il n'y avait que nos 2 tentes sur le parking...et les gens qui avaient pitié pour nous en se rendant dans leur gite...
05h10, nous sommes à la voiture en train de se changer. MERDE, on est à la bourre. On court à fond jusqu'à la ligne de départ, la foule nous encourage (nous dit déjà que nous sommes les derniers :-( ).

Et voila, 16 mois après ma première course à pied (trail), me voila sur la ligne de départ de la Mecque du trail français, de mon premier Ultra, avec mes potes, trop bon.
La stratégie est simple, arriver au bout en bon état, et tous les 3.


Le départ se fait "tout calme" sur les conseils d'Alex, et surtout parce qu'il y a énormément de concurrents. On est noyé dans la masse, les gens s'appellent dans le noir, on grimpe les lacets de route tranquillement. Pour le moment, on rigole entre nous en étant concentrés sur le sol car de nuit, les pièges à chevilles sont partout. Quelques coup de cul ici et là dans cette première partie, mais rien de cassant. Jusqu'au levé du jour on avance calmement, on profite à fond de la beauté du levé de soleil derrière les montagnes... A trop géré on en oubli l'heure et on se réveil en accélérant pour arriver dans les temps à la première barrière horaire, avec 20min d'avance. Nous avons juste à recharger les camels mais là on perd Alex. On le cherche, l'appelle mais pas d'Alex. On avance jusqu'à la sortie du village en pensant le voir, téléphonons à nos femmes en même temps, mais toujours pas. On espère qu'il est devant, et qu'on le récupérera au prochain ravito.

Dans cette deuxième section, la pente se durcie et les bâtons sont de rigueur. En bon breton, je n'en ai jamais utilisé, et espère qu'ils vont m'aider plus que me déranger. Bizarrement on apprend vite face à la pente... A force de grimper on voit des paysages superbes, j'en prends plein les yeux. Le passage avec la vallée recouverte par les nuages…waw!

On avance bien avec les bâtons, on double pas mal de concurrents, mais notre envie de profiter les l'endroit, en prenant des photos, nous fait faire tout le temps du temps et des places. En fait, on aura doublé tout le temps les mêmes personnes pendant la course, eux étaient réguliers... Il faut que nous passions au St Guiral dans les temps, car il s'agit de la 2ème barrière. Ca passe, on appelle nos chéries pour les prévenir et les rassurer.

Ben annonce une bonne descente jusqu'au premier gros ravito. On y va, le sourire aux lèvres, tout va bien jusque là. En arrivant dans ce petit village, nous sommes acclamés, encouragés, appelés par nos prénoms, ca fait du bien!!! On s'attend a voir Alex au ravito, on le cherche avant de s'alimenter... pas d'Alex, merde... On recharge en eau et allons se restaurer en saucissons embarqués dans le sac, à la sortie du village. Après avoir (encore) appelé mesdames, nous nous rendons compte que nous n'avons pas passé ire, elle est 10m derrière nous, on ne l'avait pas vu pendant qu'on se gargarisait de l'avoir passé. Ca nous fait repartir au taquet, chauds. On reprend officiellement la barrière, sortons les bâtons, et on attaque, dré dans le pentu. J'ai bien la forme à ce moment, j'ai envie de donner, et comme Ben me suis à l'aise, on y va. On double énormément de gens dans cette longue ascension, jusqu'au plateau. Une belle descente s'enchaine directement, avec un lit de feuilles mortes qui cachent les pières, attention à rester concentrés. Je me souviens que cette descente n'était pas raide, mais qu'elle nous a fatigué les quads sur la fin, l'usure des chocs nous faisait rêver à une montée.
Cool, la voila. Encore une fois, on avale le faut plat montant, on double (et se faisons redoublé a cause de notre envie de souvenirs ;-) ). Les langues sont sorties, on double pas mal de gens à la peine, certains assis sur le côté...les kilomètres se font sentir). Le final de cette partie se fait assez rapidement aussi, car nous avons peu de temps pour rallier le ravito, et l'autre barrière horaire. Nous voila arriver sur le chemin, avec les encouragements partout sur les côtés, je kiffe! ;-)
On entre dans le ravito, cette fois on nous badge à l'entrée, comme ca on se fera pas avoir 2 fois. On croit voir Alex, mais non, c'est un mec sapé comme nous. Bon, on ne le verra qu'à la fin maintenant. Même stratégie, on recharge en eau et allons nous isoler à la sortie du bled pour manger le jambon, ...20min encore de pause je crois. Petit coup de fil, petit pipi, et c'est reparti. Doucement, on commence à sentir les kilomètres là.



La partie la plus animée de notre course arrive, nous n'avons plus qu'une barrière à passer pour avoir le droit d'aller jusqu'à Nant. Et comme d'habitude, on repart du ravito à l'heure de la barrière (pour pimenter inconsciemment?). On commence par du « plat », pour attaquer rapidement une descente en single sur le flanc de montagne. Nous sommes pris dans un bouchon, impossible d’avancer sans prendre de risque, du coup on attend. Un mec devant n’arrive pas à descendre et comme on peu pas doubler, tout le monde attend. Je commence à pester de l’intérieur, Ben aussi a envie d’attaquer, mais calmement lui (pfff toujours posé ce type !). A un moment, une concurrente a le malheur de nous dire en blaguant « tout schuss », et direct Ben et moi prenons son option, on coupe comme des porcs. Mais on est toujours derrière le ralentisseur. Du coup là c’est Ben qui coupe (l’orienteur est ressorti) et nous relance. Bon, boulet passé (je plaisante) on peu ré-attaquer, mais là, c’est de l’ascension, en single, que des marches naturelles. Et là c’est l’hécatombe, le nombre de personnes sur les côté est impressionnant. La claque ! Nous on continu de pester (surtout moi) car les concurrents devant ne vont pas au même rythme que nous (ca nous apprendra a s’arrêter faire des photos) et on voit la pendule tourner. Ça va être chaud encore. Je vois ma course qui commence à m’échapper, et pas sur le physique comme je pensais… C’est dur.

Le sommet est là, le plateau puis la descente avant la dernière barrière. On prend le parti de se mettre la mort, aller à fond, reprendre le temps de perdu. Alors là c’est n’importe quoi, on double tout le temps, plus ou moins proprement (sans gêner les coureurs qd même). On trace, c’est trop bon, c’est grisant. La descente arrive, les ralentissements aussi, Ben ne ralenti pas, il continu comme un porc, j’adore et je le suis. On délire comme des gosses, à la limite de la faute tout le temps. Après 2 ou 3 frayeurs, 4 ou 5 bip bip biiip (Luc Alphand si tu nous regardes) on arrive en bas. Et là, l’émotion est déjà là, 8km en avance, mais quand même…

Encore une fois, on passe la barrière horaire sous les encouragements toujours aussi forts des supporters.

A ce moment là, on le sait…on sera finishers des Templiers. Alors là, on remercie les organisateurs, les bénévoles, les cailloux, l’air, …on est contents quoi !

On se pose sur une souche en sortie de ravito (ça nous porte chance jusque là), et finissons les boites de saucisson. On ne s’attarde pas trop, le temps se rafraichi, le soleil se cache. On change de maillot, met une épaisseur et on repart. Le départ est difficile, on est euphoriques, on croit que c’est fini… Mais non !

Re-single, re-montée en sous-bois, re-superbes paysages. Les organisateurs ne nous ont pas épargné sur la fin, on regrette presque de les avoir remerciés au ravito.

On papote beaucoup avec Ben, on se fait encore doubler, par des gens qui n’en peuvent plus soit disant, mais qui nous passaient aisément. Nous peinards, on refait le monde, prenons des résolutions, le tout en trottinant, en marchant. On arrive au bout du Roc Nantais. Les pompiers nos disent d’être prudent dans la descente, on met les frontales et on attaque. La descente se fait de nuit, il y a une superbe ambiance. Des accents de partout en France, c’est sympa. On retrouve les embouteillages, car c’est assez engagé à certains endroits (partout en fait). De plus en plus de gens sur les côtés, la lumière et la musique du village arrivent à nous, …brrr, ca monte en moi. On est en bas, ça y est. Le rythme du petit groupe s’accélère, on est tous excités. On passe le petit pont et là j’entends « allez les gars !». Terrible, Alex, il est là, et en forme. On va pouvoir passer la ligne ensemble, même si Môssieur s’est permis de nous mettre 2h. Dernier tour d’honneur sous les encouragements, et c’est bras dessus bras dessous que nous franchissons LA ligne des Templiers.

Alex, tu as été avec nous pendant toute la course, on ta cherché, on a pensé à toi en mettant le turbo,…

Merci Ben de m’avoir accompagné dans ma première aventure ultra (tout comme la CO). Tout seul je n’aurais pas tenu moralement tout le temps… et aurais-je fini ? ça…

Alors les mecs ? On remet ça ? à 4 Guillaume ?

mardi 18 novembre 2008

Le Rachais, vite fait

Entre midi et deux, quoi de mieux que d'aller user les crampons sur les pentes du Rachais ?
Il y a du brouillard, ça présage une belle sortie.
En route je croise juste deux coureurs qui redescendent.

La montée est rude, j'ai décidé de passer sur les traces de la Grésivaudan X Press, Dré dans l'pentu !! En haut les nuages laissent appercevoir de temps en temps la valée : c'est magnifique et dépaysant avant de retourner travailler.

Je descend en passant par le mémorial et la Bastille.

Au final : 1h45 pour un peu plus de 13 bornes et 940 M D+

Je vous laisse admirer le parcours et la courbe ;-)

mercredi 5 novembre 2008

Les Templiers, vu par Benoit

Pour la fin de saison, direction Nant, pour courir le plus célèbre des Trails : Les Templiers !
Pour l'occasion, nous sommes trois : Alex, Kev et Moi. Une petite pensée pour Guillaume qui devait nous accompagner, mais que des soucis de santé empêchent de s'entraîner et de courir.

On arrive sur place la veille de la course, pour être a l'heure au départ dimanche matin ;-). On est tout de suite dans l'ambiance : très sympa. On arrive même a avoir des tickets pour le repas des coureurs du marathon :-)). Finalement, on s'est quand même jeté sur les pâtes préparées avec amour par Hélène notre assistante de choc du samedi matin ;-).

On campe près de la rivière dans le village et à 9h il fait déjà très froid et les tentes sont toutes mouillées par la rosée. On prépare nos sac et on ne traîne pas pour se coucher. Perso toute la nuit j'ai tourné pour trouver une bonne position entre les mottes de terre :-S.

Réveil 4h... Ouch c'est dur, il fait super froid ! On se pose direct dans la Twingo officielle du team, avec le moteur en route et le chauffage a fond pour le petit dej.

Premiers sur place, derniers en tenue. Le temps que Kev avale son demi-gateau sport, on se met en short (aille ca pique les jambes...) et direction la ligne de départ. C'est la course avant l'heure. On voit déjà la bonne ambiance que l'on retrouvera plus tard sur le parcours car nos supporters sont nombreux à nous encourager pour nous ne rations pas le départ.

On arrive sur la ligne de départ, et pas le temps de respirer : la musique est lancée, les torches rouges sont allumées, le départ est donné. On check vite fait, team spirit oblige et c'est partit !

Notre stratégie est simple, on coure ensemble le plus longtemps possible.

Les deux/trois premiers km de course sont sur la route pour étirer le peloton (2700 coureurs). Ca chambre, ca pête (voir récit à Kev ;-) ), ca s'échauffe tranquillement. Pas de grosse difficulté sur cette première partie. Il n'y a qu'un seul petit raidillon pas bien méchant. Ensuite on est sur une ancienne voie férrée bien large et assez plate pour rejoindre le premier ravito à 15 km du départ.

On se rend compte que la barrière horaire n'est pas si large que ça pour le ravito 1, du coup on donne un petit coup d'accélérateur pour s'assurer de passer. Finallement ca passe avec 20 minutes d'avance. On traine pas, on remplit juste les camelbacks.

Au moment de remplir les poches, on s'appercoit que Alex n'est plus la... "Alex ??" rien... On appelle deux trois fois, mais pas de réponse. On s'est perdu sur ce premier ravito et il a du partir devant.

Du coup, c'est repartit mais à deux ce coup ci.

Perso je suis bien mais sans plus. Je sent qu'il ne faut pas que je mette das le rouge sous peine de vite me cramer. On attaque la montée vers le St Guiral tranquillement. C'est l'heure de sortir les bâtons. Les bâtons m'auront bien servit à partir de ce moment et jusqu'à la fin de la course.

En arrivant sur une première crête, on a une superbe vue sur les vallée noyées dans les nuages : la pause photo s'impose. On n'est pas les seuls à profiter du spectacle... La suite de la montée se fait tranquillement. On guette de temps en temps au loin pour voir si on n'appercoit pas Alex, mais sans succès.

Un peu avant d'arriver au sommet, on se fait une pause pour virer quelques couches de fringues, ca commence à taper. Un dernier coup de cul et on est au sommet. La vue est magnifique. On ne s'attarde pas trop car la barrière horaire n'est pas si large que ça. La descente est raide et accidentée. C'est magnifique avec tous les blocs de pierres tout autour. En bas on se pause vite fait pour vider les cailloux des chaussures. Puis on attaque la dernière portion vers Dourbies.
On pensait être large au point de passage, mais en arrivant on voit qu'on a que 20 minutes d'avance sur la porte horaire. On a eu chaud sans s'en rendre compte. C'est le premier gros ravito de la course. On est à mis chemin (37km) et les réserves commencent à baisser. On commence alors notre stratégie "saucisson et viande séchée". On se pose sur un petit muret dans le village au soleil le temps de reprendre des forces tranquillement. C'est à ce moment que je vois les organisateurs qui pointent les coureurs quelques disaines de mêtres après le ravitailement. On n'est donc pas encore pointés et on n'a donc pas officiellement passé la porte horaire... On rembale tout vite fait et on fonce vers le pointeur. On passe du coup à quelques minutes près.

Le ton est donné : on est en même temps que la porte horaire à mi course, il ne v donc pas falloir trainer pour passer la prochaine d'autant plus qu'il y a deux belles montées.

La première est immédiate : la montée sur les crêtes au dessus de Dourbies. C'est assez long, assez raide, idéal pour digérer le saucisson ;-). Je me cale derrière Kévin qui impose un bon rythme. On double beaucoup de coureurs sur cette portion. On arrive finallement assez vite au sommet. Une fois en haut c'est trop beau, du coup on s'arrête faire des photos. Et du coup on se refait doubler par pas mal de coureurs. En fait ca a été comme ca pendant toute la course : on double, on fait des photos, et on se fait re-doubler. Pendant 13h on a vu toujours les mêmes têtes du coup.

La descente tape bien. Au début il y a plein de cailloux cachés par les feuilles morte, donc prudence pour les chevilles. On fait une descente assez rapide, mais c'est long sur la fin. Les cuisses commencent a chauffer. En bas, pas le temps de respirer, on remonte sur le Causse Bégon où se trouve le prochain ravitaillement et la prochaine porte horaire. Dans la montée ca commence a être dur. On croise des coureurs qui commencent a être mal en point. Nous on monte régulièrement. On est un peu stréssés car bien qu'ayant pas mal avancé su cette première portion, on sent que la montre tourne vite, plus vite que les jambes. Ca commence a chauffer pour cette nouvelle porte horaire. On accélère un peut sur la fin, encouragés par les spectateurs qui nous indiquent la proximité du ravitaillement.
Finallement on passe la barrière à nouveau avec 20 minutes d'avance. Ouf ! Encore un peu plus près de l'arrivée et de ce teeshirt de finisher...

On a bien don sur cette partie jusqu'au Causse Bégon, on s pose a nouveau au soleil pour boire et manger. Un peit coup de fil à nos femmes pour dire que "oui on est encore en course!!!". Finalement on repart en même temps que la porte horaire. Donc une nouvelle fois, il va falloir cravacher.

Les sensations sont plutot bonnes sur cette partie du Causse Bégon. On avance a un bon rythme qui laisse présager du bon pour la suite. C'était sans compter sur le tracé du parcours et la descente infernale vers St Sulpice. C'est glissant, étroit et raide. Ca bouchonne sérieux et doit faire toute la descente au ralentit, en marchant. C'est très frustrant d'autant plus qu'on a les jambes, mais pas possible de les exploiter pour le moment. La descente parrait interminable. En bas on attaque directement la remontée sur l'autre Causse. Pareil, le chemin est étroit et accidenté. Difficile de doubler. On voit que le chrono tourne vite et que la barrière horaire se raproche de plus en plus. Kévin tente d'imprimer un rythme dans la montée en tentant de doubler des coureurs. C'est beaucoup d'efforts pour pas grand chose. On n'avance pas. Perso je commence à accuser le coup. Je commence a sentir le blocage à la dernière porte horaire. Kévin, s'énerve, frustré de ne pas pouvoir avancer à son rythme.

Une fois en haut c'est le tout pour le tout. C'est simple, je dis à Kévin que je préfère me mettre la mort pour passer cette dernière porte horaire quitte a mettre 10 heures sur ladernière section plutot quede me réserver sur la fin. Pareil pour lui. On lache les chevaux. Le terrain est toujours un peu accidenté, mais la partie sur le plateau est rapide. On avance vite, on double c'est trop bon. On attaque ensuite la descente. On double n'importe comment, on prend quelques risques. Ca paye car on arrive l'heure sur la dernière porte horaire. Yeah !!!!!!!! On sait maintenant qu'on sera finishers des Templiers.

On se pose rapidement pour se ravitailler, mais on traine pas car le soleil se couche et commence a faire frais au bord de la rivère.
Bon soyons clairs : cette dernière partie est pépère. On marche, on discute beaucoup, on se plaint, on a mal aux jambes, on se fait doubler par des filles... bref la belle vie. On arrive nickel au coucher du soleil sur le Roc Nantais d'où on peut admirer le village d'arrivée, quelques centaines de dénivelé plus bas.

La nuit tombe rapidement, on allume les frontales et c'est partit pour cette dernière descente.
On est pressés d'arriver pour savoir ce qui est arrivé a Alex. On n'a aucune idée d'ou il est. Est-il devant ? Est-il derrière ? On espère qu'il est devant car derrière nous c'est chaud pour es barrières horaires.
La dernière descente est longue, elle fait mal aux pieds mais on savoure.

En bas à 400 mètres de l'arrivée, dans le noir on voit surgir Alex !! La première question : t'es arrivé ? OUI !! énorme !!! On passe la ligne d'arrivée ensemble... 3 finishers sur 3, mission accomplie ! C'est énorme, on est super content. C'est juste trop bon.

Pour la petite histoire, Alex est partit devant nous au premier ravitaillement en pensant qu'on était devant. Il a accéléré pour nous ratraper mais rien.
Du coup il nous met 2 heures dans la vue. Sacré Alex un coup de bluf comme ça... ;-)

Bravo à mes deux coéquipiers. Merci à Hélène qui assuré l'indendance comme une chef pour notre départ et notre retour à Grenoble. Merci aux organisateurs et à la très bonne ambiance générale. Merci aux coureurs avec qui on a discuté (ils sont nombreux !!!).
A l'année prochaine !

A voir :

mardi 4 novembre 2008

La Vidéo des Templiers par le Team

Merci a Kev pour les films et le montage ;-)