dimanche 3 juin 2007

Trail des Carrieres, vu par Benoit

15 jours après le Trail des Cerfs où j’ai été content de mes sensations, je dois dire que le Trail des Carrières ne s’est pas présenté aussi bien que je l’aurais souhaité.
J’ai passé une semaine difficile, fatigué, pas en grande forme et c’est donc un peu en touriste que je me suis présenté dimanche matin sur la ligne de départ de la course.

Pourtant le parcours était alléchant. Pour avoir fait la version nocturne en novembre dernier, je savais qu’en venant à Mondeville, je ne serai pas déçu du tracé.

Première sortie pour nos maillots… ils ont eu du succès !

Au départ je me place avec Kévin et Alexis en milieu de peloton. Mais a peine la course est lancée, je me rends compte que j’aurai dû me mettre devant. Je perds beaucoup d’énergie à passer les coureurs qui courent moins vite que moi sur cette première partie plate de 2km. Tout en me plaçant, je me rends compte que les jambes ne sont pas au rendez-vous. Il faut prendre son mal en patience, il y a 15 jours, les bonnes sensations sont arrivées après 30 minutes de course.

Nous attaquons rapidement une succession de montées et descentes qui cassent bien les jambes comme il faut. En fait, j’ai eu l’impression que le tracé n’arrêtait pas de zigzaguer dans les bois entre la partie haute et la partie basse des carrières.

Quoi qu’il en soit, le parcours était vraiment magnifique. Sable, rochers, boue, herbe… Tous les ingrédients y étaient pour faire une belle course.

La course avance, le chrono tourne et les sensations ne sont toujours pas au rendez-vous. Pourtant mon chrono est bon, je suis en dessous de l’objectif raisonnable de 2h que je m’étais fixé.

Il y a des jours comme ça où on n’a pas la niaque. Pourtant le rythme était bon, mais l’impression de vide dans les jambes… À tel point que j’ai failli m’arrêter pour attendre mes deux compères un peu plus loin derrière moi.

Finalement, je l’ai pris zen, j’ai conservé mon rythme en restant régulier dans les montées, puis la fin de la course est rapidement arrivée. Je me souvenais des deux dernières montées, communes avec la version nocturne de cette course. Un passage un peu casse gueule avec une main courante, puis un dernier raidillon dans les bois avant de relancer tout ce qui nous reste dans le dernier plat avant l’arrivée.

Résultat 1h52’. 8 minutes de moins que mon objectif, sans les jambes. C’est pas extraordinaire, mais la course s’est bien passée, et c’est le principal. Bravo à l’organisation, pour cette course sans failles.

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