lundi 26 mai 2008

Coupe Ile-de-France VTT XC, par Alexis



Dimanche 25 mai 2008
6ème manche
Pilote: Alexis Dvorak

Malgré ma promesse de ne pas courir en mai, je ne pus résister à l’appel de la Coupe Ile-de-France VTT X-Country qui se déroulait ce week-end à Noisy-le-Grand, à deux pas de chez moi : pourquoi s’en priver me direz-vous…

C’est donc 1 semaine après la rando 55km Mazar’Yvette (mais sans Kévin) que je pris le chemin de Noisy-le-Grand, direction le Parc de la Butte Verte pour prendre la mesure d’une épreuve que je n’ai jamais faite, mais dont j’ai entendu parler …

Le départ allait être donné à 14h30 pour les seniors, ce qui me laissait un peu de temps pour amortir la soirée bien arrosée de la veille et un réveil difficile. Je décide de me rendre à Noisy en vélo, délaissant mon véhicule pour m’habituer au passage à mes pédales auto toutes neuves !

C’est donc sur les coups de 13h00 que j’arrive sur les lieux. Après quelques moments, je décide d’aller m’inscrire et me rend compte que j’ai 1. oublié mon certificat médical et 2. Pas assez d’argent pour m’inscrire.
C’est ca de partir les yeux encore collés de la veille ;-)

Je compte donc sur la sympathie des organisateurs et ma chance aussi (il faut bien le dire) pour me laisser participer à cette course, sans grande chance d’avoir son indulgence (on me dit que c’est mort, aïe).
Après un temps d’attente, un des organisateurs me propose d’aller demander au commissaire de course. Après lui avoir expliqué la situation, il ne semble pas vouloir me laisser partir sans preuve du certif, alors il me prête son pc portable et c’est sur ma messagerie que je retrouve le graal, me permettant ainsi de courir avec les plus grands  Merci au passage à la gentillesse du commissaire et à son collègue ! Bah alors Kévin, il est où mon certif ?
Après ca, le problème de sous s’est vite réglé, grâce cette fois-ci aux personnes des inscriptions LOL

14h30 sonnent désormais : le départ est lancé. Quelques 27 participants séniors s’alignent à côté des autres (tandem compris) et sont affutés comme des routards. Ca a pas l’air de rigoler des masses dans le peloton, ce qui change un peu des rando ou des raids que l’on fait avec Kévin ou cela est en général bien détendu : là, on sent la grosse compétition ! Je tente de me frayer un passage entre tous les clubs représentés…
La course commence par une ligne droite bitumée de 200 mètres, enchainée d’un virage bien rapide sur la gauche avant d’arriver sur la terre, ou là il faut avoiner pendant 300 mètres avant d’arriver sur une petite butte enchainée d’un passage assez tape-fesses et moins roulant sur l’herbe en bord de route. Après ces quelques buttes on entame une bonne descente dans la terre humide, attention faut pas oublier de freiner car juste à la fin de la courte descente (butte) on doit négocier un virage bien serré sur la droite et relancer avant un slalom géant dans la boue qui commence déjà à coller. Après ce slalom plutôt roulant, on atteint le pentu avec un bon dénivelé à la clé, qui dès le départ de la course, me donne la mesure de l’événement.
Ca monte, ca monte et je décide de ménager ma monture en choisissant un rapport adéquat tout en restant le cul sur la selle pour ne pas me cramer d’entrée en danseuse sans connaître le parcours.
Suite à cette montée, on continue à rouler et j’arrive dans une partie herbe, avec une descente et un virage à droite long à négocier, mon préféré au final. Je le tape à 30km/heure bien penché, je ne sens même pas mon pneu chasser, ce qui m’entraine les tours prochains à avoiner encore plus dans ce virage, qui finit par un passage de route et une montée juste derrière, relativement difficile après un début de parcours déjà délicat.

Après cette côte dans l’herbe, on arrive en milieu de parcours avec un passage devant les spectateurs , chemin tracé en milieu de butte et près des arbres, donc difficile d’aller très vite car tout dérapage entraînerait une rencontre avec un tronc d’arbre et le terrain est penché donc on fait pas le malin on appuie c tout.

En fin de ligne droite, on monte vite fait une butte, on passe sur un pont, et on enclenche une petite descente boueuse retrouvant les bords de la route du départ, mais cette fois-ci c’est un parcours technique avec slalom serré qui m’attend entre les arbres pendant 100 mètres, à une vitesse raisonnable étant donné le tracé et l’environnement.
Passé ce passage lent et technique, on doit pousser sur les pédales pour relancer sur une ligne droite dans les bois, sur une terre bien molle parfois même glissante notamment dans le virage au bout. Le début du parcours est très engagé.

C’est à présent l’heure de la grosse côte, que je me refuse à faire sur mon vélo. Ensuite descente de furieux dans l’herbe en travers de champ, le vélo se prend des secousses bien violentes et cela finit par un ruisseau gadoueux obligé de déclipser la pédale de gauche, enfourner sa roue sans l’ornière et attendre que ca s’arrête pour pousser avec sa jambe gauche et se sortir du ravin : c’est tout ce que j’ai trouvé pour ce passage… mdr

Enfin, une petite partie de route vient clôturer le tour, avec un passage en bordure ou je suis le spectateur d’une crevaison sur un concurrent affûté qui essayait de me dépasser en sauvage, alors même que je faisais place aux compétiteurs multiples sur cette course.

Pour résumer cette 6ème épreuve de la Coupe Ile-de-France était très physique à mon goût, il faisait bien chaud à 14h30 à en début de course et cela m’a bien fait monter le palpitant (comme dirait Kévin). Contrairement aux autre coureurs je n’étais pas épilé et c’est ce qui, peut-être, à pencher en ma défaveur à certains moments de la course.
Le circuit était polyvalent alternant boue, route, descente, montée, faux-plats, ornières, marais, graviers, herbe, et un max de racines… C’est une course rapide qui est idéale pour l’entrainement, mais qui manque d’endurance et de beaux paysages. Les tours qui s’enchainent permettent au cycliste de prendre la mesure du relief et d’aborder à chaque tour des trajectoires plus tendues et une vitesse accrues. On se croirait sur un jeu vidéo ou les tours se multiplient et ou on apprend à mieux négocier la course et son effort.

En chiffres
2h21 de course
44,82 km au total
8 tours
18,8 km/h de vitesse moyenne
54,1 de vitesse max

Aucun commentaire: